jeudi 30 septembre 2021

Le trou des grenouilles

Ce conte court aborde le thème du pouvoir de l’opinion extérieure.

Il était une fois un grand groupe de grenouilles qui allait toujours s’amuser dans la forêt. Elles chantaient toutes et elles sautaient jusqu’à ce que tombe la nuit. Elles riaient beaucoup et étaient inséparables.

Un jour, lors de leur sortie habituelle, elles allèrent découvrir une nouvelle forêt. Elles étaient en train de s’amuser lorsque trois d’entre elles tombèrent dans un trou profond qu’aucune d’entre elles n’avait remarqué. Les autres grenouilles étaient choquées. Elles regardèrent au fond du trou et virent qu’il était trop profond. « Nous les avons perdues », dirent-elles.

Les trois grenouilles au fond du trou essayèrent de remonter en escaladant la paroi, mais c’était trop difficile. Elles avançaient à peine d’un mètre et tombaient à nouveau. Les autres commencèrent à dire que leurs efforts étaient inutiles. Comment pourraient-elles escalader une paroi aussi haute? Il valait mieux qu’elles abandonnent. Il n’y avait rien d’autre à faire.

Deux des grenouilles entendirent ces commentaires et se mirent à abandonner. Elles pensaient que les autres avaient raison. La troisième grenouille, en revanche, continuait à monter et à tomber. Après quelques heures, elle réussit à remonter à la surface. Les autres étaient stupéfaites. L’une d’elles lui demanda : « Comment as-tu réussi? ». La grenouille ne répondit pas. Elle était sourde.

Source : https://nospensees.fr/3-contes-courts-pour-reflechir/

jeudi 23 septembre 2021

Accepter ce que l'on ne peut pas changer

 

La vie nous confronte à cinq réalités incontournables, assure le psychothérapeute David Richo dans son livre, Les cinq choses que l'on ne peut pas changer dans sa vie. Au lieu de disperser notre énergie à tenter de les maîtriser, apprenons plutôt à les accepter pour mieux les traverser. Cinq experts nous expliquent comment.

Avoir le courage de changer ce qui peut l’être, accepter avec sérénité ce qui ne le peut pas et posséder le discernement nécessaire pour faire la différence entre les deux.

 

Telle est, en substance, la demande que Reinhold Niebuhr, un théologien protestant, a formulée dans les années 1930, devenue depuis la prière des Alcooliques anonymes. C’est à partir de cette triple proposition que David Richo a élaboré sa théorie du bonheur dans Les Cinq Choses qu’on ne peut pas changer dans la vie.

 

Selon ce psychothérapeute californien, chacun, tôt ou tard, affronte cinq réalités terrestres : l’imprévu, le manque d’amour (ou la déloyauté), la souffrance, l’injustice, l’impermanence (ou la finitude). Inutile de songer à fuir, seul un positionnement juste peut nous faire traverser ces épreuves en nous permettant d’en tirer des enseignements nourrissants. Pour faire ce chemin, nous avons demandé à cinq acteurs français de la psychologie et du développement personnel de nous servir de guides. 

 

L'imprévu

 

Les choses ne se déroulent pas toujours selon nos plans
Avec Carole Sédillot, formatrice spécialisée en psychologie jungienne, auteure de Jeu et enjeu de la psychée (Dervy).

 

Pourquoi nous souffrons

Un entretien qui ne débouche pas sur un emploi, une mutation qui nous est refusée, un enfant qui ne paraît pas… Avoir la sensation de ne pas, de ne plus maîtriser sa vie est profondément anxiogène. Surtout dans notre culture, où la dimension sacrée de la vie a été gommée au profit exclusif de sa conception matérielle. Dans la pensée jungienne, c’est l’absence de conscience du lien entre soi et l’univers qui est source de souffrance, de comportements destructeurs. Ainsi, notre malaise est-il double. Au désarroi qui nous envahit quand nos plans sont contrariés s’ajoute celui d’être seul. Cette impression de dépossession nous fait alors recontacter l’enfant en nous, celui qui ne comprend pas pourquoi on lui dit non. Et, plus le sentiment d’avoir été peu soutenu, mal accompagné dans son enfance est grand, plus les « non » de la vie sont difficiles à accepter. En revanche, si l’on accepte l’idée que l’existence elle-même est soumise aux lois de l’univers, notre désir si humain de toute-puissance s’en trouve relativisé.


Comment accepter

En se demandant si l’élément perturbateur est dû à un événement totalement extérieur ou s’il est le résultat d’actes et de choix qui n’ont pas été aussi justes et judicieux qu’ils auraient dû l’être. Cet auto-bilan permet de redevenir acteur de sa vie et de mieux envisager l’avenir. Une autre piste à explorer : sonder notre manque. Nos projets ont été contrariés, et cela nous a privé de la satisfaction de leur réalisation. Mais de quel manque souffrons-nous? Quelle satisfaction attendions-nous exactement? Reconnaissance sociale, consolidation affective, amélioration matérielle? C’est en identifiant notre attente déçue que nous pouvons réfléchir à d’autres moyens de les satisfaire. Cet examen de nos actes, des événements et des opportunités nous ouvre à une dimension plus sensible et plus intuitive de l’existence. Et nous permet de prendre en compte des messages, des heureuses coïncidences qui vont nous aider, dit Jung, à faire les meilleurs choix pour soi.

 

Le manque d'amour

Les gens ne sont pas toujours aimants et loyaux

Avec Dominique Picard, psychosociologue, auteure, avec Edmond Marc, des Conflits relationnels (PUF, « Que sais-je? »).

Pourquoi nous souffrons

Être aimé et se sentir aimé signifient se sentir reconnu, validé dans son existence. Une société au sein de laquelle les liens et l’engagement ne sont plus marqués du sceau de la pérennité favorise l’état d’inquiétude affective permanente, tout au moins chronique. Sans le regard aimant des autres – amis, conjoint, famille, collègues –, nous ne nous sentons plus exister, notre identité personnelle se trouble. La demande d’amour contemporaine est une demande de reconnaissance identitaire. Si elle reste sans réponse, c’est le sens même de notre vie qui nous échappe. La déloyauté renvoie aussi à la négation de soi : être trahi, cela signifie voir sa confiance, ses droits et ses besoins ignorés, bafoués. La trahison brise le contrat tacite qui prévaut dans tout échange humain équilibré : je donne et je reçois à hauteur de mon don. Lorsqu’il y a rupture violente du contrat (adultère, licenciement, trahison amicale), c’est non seulement notre confiance en l’autre qui est abîmée, mais aussi notre confiance en nous-même (« Qu’est-ce que je vaux pour être traité avec si peu d’égards? »).

Comment accepter

Il faut distinguer la déception affective et la déloyauté au sein d’une relation (ami, couple, famille) de la trahison qui implique un tiers extérieur (licenciement économique, escroquerie, etc.). Une relation est toujours une cocréation. Pour avancer et éviter de répéter un schéma erroné, il est nécessaire d’interroger le lien et la façon dont nous l’avons nourri. Comprendre ce qui est de notre fait, et non de notre faute, comme disait Françoise Dolto. Qu’ai-je donné et comment (trop, pas assez)? Qu’ai-je attendu de l’autre? Ai-je été capable de satisfaire moi-même mes besoins essentiels? Ce travail peut être fait avec un proche ou un professionnel de la relation d’aide. Dans le cas d’une trahison inattendue, il est important de se réinvestir dans des liens et dans des activités dont nous retirons sécurité et plaisir. Seuls une restauration de l’estime de soi et le soutien de personnes aimantes pourront progressivement atténuer le choc et panser la blessure.

La souffrance

La souffrance fait partie de la vie

Avec Stéphanie Hahusseau, psychiatre et psychothérapeute, auteure de Comment ne pas se gâcher la vie (Odile Jacob, « Poches »).

Pourquoi nous souffrons

Une rupture, un accident, une maladie… Imprégnés de culpabilité judéochrétienne, nous gardons toujours en tête, même inconsciemment, le lien entre souffrance et punition en réponse à un péché. Ce rapprochement est trop souvent fait aujourd’hui par les malades, qui ajoutent à leur douleur le poids de la culpabilité. Ce qui ne veut pas dire qu’il n’est pas utile d’explorer la piste du « pourquoi », mais rechercher à tout prix la cause unique est une quête vouée à l’échec. Les sources de souffrance sont aussi diverses que leurs impacts. Elles varient en fonction de l’environnement émotionnel dans lequel nous avons grandi. Si nous avons eu la chance d’avoir des parents qui nous ont aidé à développer une culture de l’émotion (ressentir, nommer, accepter), alors la douleur pourra être, plus tard, non pas évitée, mais traversée, digérée. En revanche, si les premières émotions sont déniées, mal accueillies, refoulées, la souffrance face à l’épreuve n’en sera que plus intense.

Comment accepter

S’il est inévitable de souffrir, on peut toutefois interroger les croyances génératrices de douleur. Certaines nous maintiennent dans le rôle de victime (je ne suis pas à la hauteur), nous emprisonnent dans un scénario de répétition (les histoires d’amour finissent mal), ou encore nous poussent à être en décalage avec notre ressenti réel (je pleure d’avoir été quitté, mais suis-je vraiment effondré?). Il s’agit là de dissonance émotionnelle. Pour se mettre à juste distance de la souffrance, il faut commencer par s’immerger dans son ressenti physique, afin de l’identifier clairement et de la nommer. Ce processus chasse les pensées erronées et les émotions parasites. Enfin, il est nécessaire de rechercher la première douleur pour mieux comprendre celle du présent. Aujourd’hui, je souffre d’avoir été abandonné par mon conjoint. Quand ai-je ressenti l’abandon pour la première fois dans ma vie? Faire face à l’épreuve originelle et prendre conscience que l’on a déjà pu la dépasser aide à mieux traverser celle du présent.

L'injustice

La vie n’est pas toujours juste
Avec Patrice Gourrier, prêtre et psychologue, auteur de Curé, qui es-tu?, entretiens avec Élisabeth Marshall (Presses de la Renaissance).

Pourquoi nous souffrons

L’épreuve de l’injustice nous rappelle cruellement qu’il ne suffit pas toujours de vivre dans le bien et le vrai pour être bien traité par la vie. Trois causes peuvent expliquer le sentiment d’injustice. D’abord, l’intolérance à la frustration, une posture que notre culture, obsédée par la quête du bonheur hédoniste et individuel, favorise. La non-satisfaction de nos désirs est vécue comme une injustice. Ensuite, nous subissons parfois une situation objective d’injustice qui nous rend impuissant, d’autant plus que le sens de l’épreuve nous échappe (pourquoi être cruellement privé d’un être cher? Pourquoi être licencié après s’être tant investi dans son travail?). Enfin, l’injustice faite à autrui, proche ou inconnu, peut aussi être source de souffrance. Il s’agit dans ce cas d’une atteinte à notre idéal, à notre code de valeurs morales, qui fait que nous nous sentons personnellement touché et ne le supportons pas.

Comment accepter

En commençant par remplacer le mot « accepter » par « prendre en compte ». Puis en interrogeant notre sentiment d’injustice : le ressentir ne signifie pas qu’il soit réel ou légitime, ou encore qu’il nous exonère de nos responsabilités. Subir la perte d’un être cher est profondément injuste et douloureux. Aucun psy ne pourra réduire le temps du chagrin et de la colère; en revanche, il pourra nous aider si la douleur est insupportable. Pour les autres injustices, relationnelles ou existentielles, demandons-nous : « Que puis-je faire de juste, donc de bon pour moi, pour répondre à l’injuste? » Cela nous permettra de ne pas rester coincé dans l’amertume ou dans l’esprit de vengeance. Mais il est essentiel, avant tout, d’identifier et de reconnaître les émotions que l’injustice a fait naître. Nous ignorons trop souvent son pouvoir toxique sur l’estime de soi. Paradoxalement, la victime, au lieu de se défendre et de faire valoir ses droits, peut se sentir coupable et honteuse. De ne pas être à la hauteur, d’être mal traitée. C’est pourquoi une injustice doit toujours être nommée et « travaillée ». La garder pour soi est une vraie bombe à retardement pour le psychisme.

L'impermanence

Tout change et meurt

Avec Alain Delourme, psychothérapeute, auteur, avec Alexie de Lorca, de Savoir dire oui pour construire sa vie (Hachette Pratique, « Les Ateliers de Psychologies magazine »).

Pourquoi nous souffrons

La vie est un éternel renouvellement. Oui, mais… chacun désire s’installer pour l’éternité, dans la situation ou dans la relation qui lui apporte plaisir et sécurité. Une fois ce point d’équilibre atteint, nous faisons tout pour le conserver, car l’idée de notre propre finitude nous est insupportable. Pourtant, nous le savons, nos enfants grandissent, nos amis s’éloignent, notre corps se transforme… Il existe plusieurs façons de se donner l’illusion de la permanence : s’accrocher aux signes extérieurs de jeunesse, accumuler les biens matériels, vouloir se prémunir contre les maladies, se refuser à toute évolution, être dans l’hyperactivité pour fuir les face-à-face avec soi… Nous sommes inégaux devant le changement. Plus nous l’avons vécu enfant dans une ambiance d’angoisse et de drame, plus nous le craindrons à l’âge adulte. À contrario, son expérience précoce comme donnée de la vie à la fois inévitable et stimulante nous poussera plus tard non seulement à l’accepter, mais parfois aussi à le rechercher.

Comment accepter

En observant autour de soi l’inéluctabilité de l’évolution et son côté positif : dans la nature, dans nos relations, en nous, de manière à comprendre qu’il ne peut y avoir de gain sans perte et que la vie est intrinsèquement cyclique. Dans cette perspective, la pratique de la méditation de pleine conscience ou de pauses contemplatives peut apaiser nos émotions et nous aider à prendre conscience que le changement n’est pas une menace, mais une condition de l’existence. Enfin, quand il est subi et non choisi, il est important de se placer dans une double dynamique. En identifiant et en accueillant l’émotion qu’il provoque (peur, tristesse, colère), puis en s’interrogeant sur les opportunités qu’il peut offrir. À cette étape, le recours à un tiers (ami, famille, collègue) peut être éclairant. Cela est particulièrement vrai lorsque l’on fait l’expérience de la perte affective. S’investir dans un projet, envisager de nouvelles perspectives est un moyen efficace de neutraliser sa peur de l’inconnu.

Source : https://www.psychologies.com/Therapies/Developpement-personnel/Epanouissement/Articles-et-Dossiers/Accepter-ce-que-l-on-ne-peut-pas-changer

Le lion craintif













 

Ce conte court pour réfléchir évoque la peur.

Il commence dans une magnifique savane africaine, où un lion s’était perdu. Cela faisait déjà 20 jours qu’il marchait d’un endroit à l’autre sans retrouver les siens. Il avait faim et soif mais il avait également peur d’être seul.

Soudain, il aperçut un étang d’eau fraîche. Il courut immédiatement vers celui-ci. Mort de soif, il avait absolument besoin de boire un peu de ce liquide vital. Néanmoins, en arrivant au bord, il vit l’image d’un lion assoiffé. Il se retira alors en se disant : « L’étang a déjà un propriétaire ».

Cette nuit-là, il resta près de là mais il n’osait pas retourner à l’étang. Si le lion propriétaire de l’étang apparaissait à nouveau, il pourrait l’attaquer pour avoir pénétré dans sa propriété. Il n’était certainement pas en condition de l’affronter. Le jour passa et le soleil était ardent.

La soif était telle que le lion décida de prendre le risque. Il n’en pouvait plus. Il s’avança ainsi avec précaution et en s’approchant du bord de l’étang, il vit à nouveau le lion. Sa soif était telle qu’il n’y prêta pas attention. Il plongea la tête pour boire l’eau fraîche. Le lion disparut alors. Ce n’était que son reflet.

Ainsi sont les peurs : elles disparaissent quand on les affronte.

Source :  https://nospensees.fr/3-contes-courts-pour-reflechir/


jeudi 16 septembre 2021

Les bons côtés de la mauvaise humeur

Certes, les individus gais et souriants ont du succès en société.Mais ceux qui affichent une triste mine ont peut-être un avis plus pertinent sur le monde. La mauvaise humeur améliore la concentration, l’analyse et la résistance aux tentatives de manipulation.

 

Médaille d’or de la mauvaise humeur. Les grincheux ont généralement de meilleurs résultats que leurs semblables dans les tests de mémoire.

Personne n’aime les râleurs. Mais ils ont leurs bons côtés. On ignore par exemple que les personnes de mauvaise humeur ont souvent l’esprit plus juste et acéré, tandis que les gens qui « positivent » à longueur de journée sont sûrs d’eux, mais aussi moins rigoureux et plus sensibles à la flatterie. Aujourd’hui, la bonne humeur est encouragée et valorisée, et il est de bon ton de croire que la vie est plus facile quand on sourit.Toutefois, des recherches récentes en psychologie laissent penser que le fait de se lever de mauvaise humeur peut aussi être utile.

Ainsi, le psychologue Joseph Forgas, de l’Université de Sydney en Australie, a étudié pendant plus de dix ans l’impact de la mauvaise humeur sur la mémoire.Partant de l’idée que la météo influe sur l’humeur, il a étudié les liens entre le temps qu’il fait et les capacités de mémorisation de clients d’une papeterie.Pour ce faire, il a interrogé 73 passants qui sortaient de ce magasin sur leur humeur.Sans surprise, il a constaté que, par temps ensoleillé, l’humeur est globalement meilleure que par temps pluvieux. Puis il a testé leur mémoire : il leur a demandé de quels objets parmi les dix placés à la caisse ils se souvenaient. Il s’agissait de petites choses insignifiantes, telle une tirelire ou une petite voiture.

Il constata que les personnes de mauvaise humeur peuvent citer deux objets en moyenne, contre zéro ou un pour les personnes de bonne humeur. Évidemment, on peut émettre l’hypothèse que les clients passent plus de temps dans le magasin quand il pleut.Mais ce n’est pas la raison.J. Forgas le montre au moyen d’une étude supplémentaire confirmant que la mauvaise humeur stimule la mémoire.D’ailleurs, par beau temps, les clients croient souvent se rappeler certains objets qui n’étaient pas à la caisse : ils semblent moins attentifs, plus décontractés et donc moins précis et rigoureux.

Les grincheux

Source : https://www.cerveauetpsycho.fr/sd/psychologie/les-bons-cotes-de-la-mauvaise-humeur-3980.php?_ga=2.183105891.455512417.1631042075-801665585.1631042075

La beauté, c'est bien relatif!


Qu'est-ce qui fait qu'une personne est belle? Existe-t-il un critère universel permettant de définir la beauté? Non. La beauté est bien subjective. Toutes les cultures n'ont pas les mêmes critères de beauté. Dans certaines cultures, avoir une peau très pâle est valorisé alors que pour d'autres, ce sont les courbes qui ont la cote. Et au-delà des standards culturels, chaque personne a ses propres goûts qui influencent sa définition de la beauté. Pourtant dans notre société, on accorde beaucoup d'importance à l'apparence et on valorise les femmes très minces ou les hommes très musclés.

Des modèles peu représentatifs

Ces « modèles » sont peu représentatifs de la diversité naturelle qu'on retrouve dans la population. Et pourtant, ce sont ces modèles qui sont sans cesse promus dans les publicités, à la télévision, etc. Les enfants sont donc constamment exposés à un modèle unique de « beauté » et en viennent à penser qu'ils doivent s'y conformer pour avoir de la valeur en tant que personne. C'est important d'amener les enfants à réaliser qu'il n'est pas nécessaire de ressembler à ces modèles inatteignables pour être beau et bien dans sa peau. Chaque personne est unique et c'est ce qui est beau!

La valeur d'une personne va bien au-delà de l'apparence

C'est souvent le premier réflexe de penser à des caractéristiques physiques quand on réfère à la beauté. Pourtant, plusieurs caractéristiques qui ne se voient pas dans le miroir rendent une personne belle : le sens de l'humour, la générosité, la créativité, le charisme, etc. On tend à oublier que la valeur d'une personne ne dépend pas de son apparence, mais bien de sa personnalité et de ses forces. Chacun devrait être fier de ce qu'il est, peu importe son apparence.

Aidez votre enfant à s'aimer pour ce qu'il est

Comme parent, vous pouvez aider votre enfant à reconnaître que sa valeur ne dépend ni de son poids ni de son apparence. Vous pouvez l'amener à réaliser que les images qui lui sont présentées dans les magazines ou les stars qu'il voit à la télévision ne représentent pas la réalité et ne sont pas une cible à atteindre. Vous pouvez l'amener à réfléchir aux gens qu'il croise dans la vraie vie (dans sa classe, dans la rue) et à réaliser que tout le monde est différent... et que c'est ce qui est normal!

Vous pouvez aussi souligner les forces de votre enfant, ses réussites et les traits de sa personnalité qui le rendent si attachant. Vous lui apprenez ainsi à développer son estime de lui, la confiance en sa valeur comme personne, et ce, indépendamment de son poids ou de son apparence. Vous pouvez aussi le complimenter et lui dire qu'il est beau, ce n'est pas à exclure pour autant. Votre rôle est de l'aider à s'aimer et à apprécier toutes les facettes de sa personne qui le rendent unique.

Source : https://quebec.huffingtonpost.ca/andreeann-dufourbouchard/beaute-apparences-_b_13656024.html#:~:text=La%20beaut%C3%A9%20est%20bien%20subjective,courbes%20qui%20ont%20la%20cote.

jeudi 9 septembre 2021

La rose et le crapaud

 


C’est l’histoire d’une rose rouge qui permet de faire une réflexion sur l'équilibre.

Tout le monde disait qu’il n’y avait de fleur plus belle que celle-ci dans le jardin. La rose s’émouvait à chaque fois qu’on la complimentait. Néanmoins, elle voulait qu’on la regarde de plus près. Elle ne comprenait pas pourquoi tout le monde l’observait à distance.

Un jour, elle remarqua qu’il y avait un énorme crapaud foncé à ses pieds. Il n’avait rien de beau, avec sa couleur foncée et ses taches moches. En outre, ses yeux étaient trop exorbités et faisaient peur à n’importe qui. La rose comprit alors que les personnes n’approchaient pas à cause de cet animal.

Elle demanda immédiatement au crapaud de s’en aller. Ne se rendait-il pas compte qu’il lui donnait une mauvaise image? Le crapaud, très humble et obéissant, accepta immédiatement. Il ne voulait pas la déranger et il s’en alla loin.

Peu de temps après, la rose commença à se détériorer. Ses feuilles et ses pétales commencèrent à tomber. Personne ne voulait la regarder. Un lézard passa par là et regarda la rose en train de pleurer. Elle lui demanda ce qu’il se passait. Elle lui répondit que les fourmis étaient en train de la tuer.

Le lézard lui dit alors ce que la rose savait : « C’est le crapaud qui mangeait les fourmis et qui vous maintenait belle ».

Source : https://nospensees.fr/3-contes-courts-pour-reflechir/

Comment faire évoluer son profil cérébral

Nos préférences cérébrales sont assez stables. Toutefois certains loisirs ou activités peuvent nous permettre de développer les fonctionnements que nous utilisons peu d'habitude. On peut aussi apprendre à mieux communiquer avec ceux qui ont un profil différent du nôtre.


Nos fonctionnements peuvent bouger et se transformer.

Herrmann racontait l'histoire d'une personne très corticale qui ne croyait que ce qu'elle pouvait constater très rationnellement. Or elle échappa un jour à un accident de voiture comme par miracle. À partir de ce jour, elle commença à accorder de l'attention aux petites choses de la vie, se mettant beaucoup plus à l'écoute de ses intuitions : elle développa ainsi ses deux quadrants limbiques, B et C.

La vie et ses événements peuvent donc nous pousser à développer davantage certains fonctionnements, ce qui prouve que notre cerveau n'est pas de marbre : ainsi une jeune femme très artiste à la préférence cérébrale C et D se retrouvant mère de jumeaux devint peu à peu une pro de l'organisation, montant en flèche sur son quadrant B.

À plus court terme, il est possible de développer ses quadrants faibles en s'astreignant à pratiquer certaines activités que nous avons justement l'habitude d'éviter. Une attitude volontariste qui peut valoir le coup pour atteindre plus facilement des objectifs professionnels. Mais pour éviter les déceptions (et ne pas être maso), mieux vaut s'exercer dans la vie privée ou même dans le domaine des sports ou des loisirs.


Cerveau gauche : soyez un peu plus cool svp

Si vous utilisez plus volontiers les fonctionnements de l'hémisphère gauche (quadrant A et B), vous pouvez déplacer vos valeurs vers le cerveau droit en respectant davantage l'intuition, et en accordant de la valeur aux approches instinctives et humanistes.






Pour aller vers le cortical droit (D) :
- Soyez moins exigeant sur la rigueur des formes et de la structure.
- Sortez danser en boite.
- Prenez le temps de flâner au réveil en restant un quart d'heure au lit.
- Promenez-vous sans but, pour le plaisir.
- Des loisirs à pratiquer : la photo, la pratique d'un instrument de musique, la danse, un sport de glisse, les jeux vidéo, l'œnologie, l'écriture de poème, l'observation de la nature...

Pour aller vers le limbique droit (C) :
- Soyez moins exigeant sur le besoin de preuve par les faits.
- Accordez de la valeur aux sentiments.
- Jouez avec des (vos) enfants en leur laissant l'initiative.
- Laissez les larmes vous monter aux yeux sans culpabilité.
- Écoutez de la musique.
- D'autres loisirs : lecture, chorale, bénévolat, théâtre, conversation, voyages, cuisine, jardinage...

Cerveau droit : soyez plus logique et plus organisé

Si vos préférences cérébrales sont plutôt fortes sur le quadrant C et/ou D, il vous faut accorder davantage d'importance au respect de la logique et des approches planifiées et rationnelles.




Pour aller vers le cortical gauche (A) :
- Prenez un problème courant, et décomposez tous les éléments qui le constituent.
- Participez à un club d'investissements financier.
- Faites des jeux de logique et de stratégie.
- Essayez de comprendre pas à pas comment fonctionne votre PC.
- Jouez le rôle de l'avocat du diable dans une discussion.
- D'autres loisirs : golf, bricolage, travail du bois, modélisme, billard, informatique, mécanique auto...

Pour aller vers le limbique gauche (B) :
- Planifiez heure par heure ce que vous avez à faire dans les trois jours qui viennent.
- Assemblez un appareil ou un meuble en kit en lisant le mode d'emploi.
- Faites vos comptes, vérifiez vos relevés bancaires et élaborez votre budget.
- Rangez votre bureau, vos photos, vos CD, vos outils...
- Faites votre arbre généalogique.
- D'autres loisirs : jeux de carte, tennis, bowling, aviron, culture physique, jogging, handball...

Cortical : ne négligez pas le corps et soignez les sentiments

Imaginons maintenant que vous êtes un cortical pur et dur : vos préférences cérébrales vous portent spontanément vers toutes les activités intellectuelles où vous réussissez d'ailleurs plutôt brillamment grâce à votre sens de la logique, votre rationalité (quadrant A), mais aussi votre sens de la synthèse et votre imagination (quadrant D). Vous pourriez toutefois enrichir votre personnalité et vos relations aux autres en étant un peu à l'écoute de votre cerveau limbique où aboutissent émotions et sentiments.

Pour aller vers le limbique (B et C) :
- Accordez de l'importance aux réactions du corps.
- Laissez venir les émotions (larmes, colère, rire...) et cherchez à les comprendre.
- Écoutez mieux les autres en profondeur, sans chercher à donner vos idées ou solutions.
- Prenez des temps gratuits avec ceux que vous aimez.
- Investissez-vous davantage dans la vie pratique : cuisine, courses, achats, budget, vêtements, soin des enfants.
- D'autres loisirs : musique, danse, yoga, sorties en couple ou entre amis, bricolage, shopping...

Limbique : prenez du temps pour la vie intellectuelle

Si vos préférences cérébrales sont plutôt orientées vers le quadrant B et C, vous êtes très sensible aux émotions et à la qualité des relations, et vous tenez bien vos affaires matérielles. Tout ceci tend à occuper tout votre temps, au détriment du travail intellectuel et de la réflexion théorique.



Pour aller vers le cortical (A et D) :
- Apprenez vos cours plus systématiquement si vous êtes étudiant.
- Lisez les journaux et intéressez-vous aux débats d'idées : politique, éducation, sciences...
- Lisez d'autres livres que des romans, faites des fiches de lecture.
- Écrivez la critique d'un film.
- Forcez-vous à poser calmement les éléments d'un problème et à peser toutes les solutions.
- Faites des jeux de mémoire, de logique, de stratégie.
- D'autres loisirs : échecs, écriture, informatique, visite de musées...

Pour bien communiquer avec les autres

Si vous vous adressez à quelqu'un, veillez à vous adaptez à ses préférences cérébrales :

Face à un cortical gauche : présentez-lui des faits précis, éventuellement des chiffres, posez les différentes solutions de façon claire, et faites appel à la logique pour progresser dans ce que vous voulez lui dire. Si vous faites un exposé un peu long, présentez-lui le plan. Exprimez-vous correctement, dans un langage clair et réaliste.

Face à un
cortical droit : Soyez visuel, car un bon schéma lui parlera davantage qu'un long discours. Une discussion à bâtons rompus où les idées jaillissent le séduira et il appréciera les rapprochements et les comparaisons entre des domaines variés. Veillez toutefois à ne pas le (la) noyer sous les détails techniques, allez plutôt aux idées centrales en présentant l'ensemble de l'affaire : votre interlocuteur est un intuitif qui aime qu'on lui fasse vite une synthèse. Ne soyez pas trop long!

Face à un
limbique gauche : Préparez bien ce que vous avez à dire, ne soyez pas fantaisiste ou inorganisé. Votre interlocuteur étant vite angoissé ou insécurisé, il (elle) voit et sent tout de suite les failles et les détails qui pourraient clocher. Il lui faut donc des solutions pratiques, avec un plan de mise en œuvre daté, chiffré, car il (ou elle) va tout contrôler! Évitez toute considération idéologique, cela pourrait le (la) bloquer. Procédez par étape, en suivant un bon plan. Si vous arrivez à un accord, c'est gagné car il (ou elle) ne changera pas d'avis.

Face à un
limbique droit : La tonalité émotionnelle est forte et cette fois, il (ou elle) ne s'en cache pas. Sachez créer une bonne ambiance, soyez en empathie, car c'est à cela qu'il ou elle sera le plus sensible. N'ayez pas peur d'être chaleureux, de dire votre enthousiasme, de parler de vos valeurs et soyez pédagogue pour bien expliquer votre point de vue. Vous pouvez être ouvert à la négociation car votre interlocuteur ne demande qu'à venir vers vous s'il sent que le courant passe.

Source : https://www.reussirmavie.net/Comment-faire-evoluer-son-profil-cerebral_a1356.html



jeudi 2 septembre 2021

Intelligence naturaliste : en quoi consiste-t-elle et à quoi sert-elle?



Qu'est-ce que l'intelligence naturaliste et à quoi sert-elle? Quelle relation a-t-elle avec la nature? Chez quelles personnes célèbres pourrions-nous dire qu'elle était très développée?

Grâce au psychologue et pédagogue Howard Gardner, nous savons qu’il n’y a pas qu’un seul type d’intelligence, mais huit! Jusque-là, l’attention avait été portée sur l’intelligence logico-mathématique et linguistique. En particulier dans les écoles et dans les évaluations de l’intelligence. Nous savons aujourd’hui qu’il y en a beaucoup plus dont l’intelligence naturaliste.

Ce type d’intelligence a à voir avec notre capacité à nous rapporter à l’environnement et à ses éléments. Elle permet d’observer la nature, de la comprendre, de la classer et de l’organiser, en plus d’établir des relations entre ses éléments (flore et faune, par exemple).

C’est certainement l’une des moins connues et surtout l’une des moins valorisées au niveau académique. Cependant, comme nous le verrons, c’est sûrement l’intelligence qui a aidé nos ancêtres à mieux comprendre leur environnement et à survivre. Découvrez ici cette intelligence et d’autres faits curieux à son sujet!

L’intelligence naturaliste : en quoi consiste-t-elle et à quoi sert-elle?

L’intelligence naturaliste fait partie de la théorie des intelligences multiples proposée par le psychologue et pédagogue Howard Gardner (États-Unis, 1943), théorie développée et diffusée dans les années 1980. Plus précisément, la théorie date de 1983, mais ce n’est qu’en 1995 que l’intelligence naturaliste a été ajoutée au modèle.

À quoi fait référence le concept d’intelligence naturaliste? Il s’agit de la capacité de catégoriser les éléments de l’environnement. De reconnaître leurs différences et la manière dont ils se rapportent les uns aux autres. Et ce, en vue d’utiliser ces informations pour interagir avec ces éléments de manière bénéfique.

D’autre part, les connexions et les relations que ce type d’intelligence nous permet avec les éléments de l’environnement, peuvent nous aider à améliorer l’interaction que nous avons avec ledit environnement. En réalité, ce concept englobe le contexte urbain, suburbain et rural, c’est-à-dire pas seulement « l’environnement naturel ».

L’objectif : survivre

L’intelligence naturaliste est probablement celle qui nous a aidée dans l’histoire à évoluer, à s’adapter à l’environnement, à exercer une influence sur lui et, finalement, à survivre. Pour ces raisons, certains experts ont placé son origine dans l’ère paléolithique.

Au-delà du fait de survivre, cette intelligence permet aujourd’hui de mieux comprendre la nature et de développer des hiérarchies au sein des systèmes naturels eux-mêmes, très utiles pour certains domaines de connaissances. Par exemple, en biologie.

Une célébrité dotée de cette intelligence

Qui est doté (ou plutôt était doté) d’une haute intelligence naturaliste? Le scientifique naturaliste Charles Darwin (Shrewsbury, 1809 – Down House, 1882) par exemple, ou encore le géographe et naturaliste Friedrich Heinrich Alexander (Berlin, 1769-1859).

Ces auteurs ont pu pénétrer dans les milieux naturels et en tirer des leçons, en identifiant leurs espèces animales et végétales, en apprenant leurs caractéristiques déterminantes et en utilisant les informations pour leur propre bénéfice et celui de la société. Et c’est exactement ce qu’est l’intelligence naturaliste.

Les caractéristiques de l’intelligence naturaliste

Dans la définition de Gardner de l’intelligence naturaliste, l’accent est mis sur le type d’informations qui sont exploitées à partir de cette intelligence (et pas tellement sur ce qui est fait avec ces informations). Il est vrai que cette intelligence est évoquée comme un processus. Mais surtout par les contenus spécifiques qui peuvent être traités à travers elle.

Ces contenus renvoient, comme nous l’avons dit, aux éléments de la nature, aux caractéristiques anatomiques de chacune des plantes et animaux que nous observons, etc. Ainsi, nous activerons l’intelligence naturaliste lorsque nous serons confrontés à un environnement naturel. Ou à un espace avec différentes formes de vie et d’êtres vivants.

Les processus impliqués

Quels processus mentaux sont activés lorsque nous utilisons l’intelligence naturaliste? Principalement l’observation, l’attention sélective et soutenue, les compétences de classification et de catégorisation. Il y a aussi les inférences et l’identification des relations, ainsi que la formulation d’hypothèses liées à l’environnement.

C’est un type d’intelligence qui nous permet d’expérimenter et de nous orienter vers la nature. Cela peut nous aider à mieux la connaître et à la valoriser davantage. Autrement dit, si nous bénéficions d’un peu d’intelligence philosophique, l’intelligence naturaliste est également liée à l’appréciation de la beauté et de l’amour pour l’environnement.

Cultivez votre amour de la nature, car c’est la seule façon de mieux comprendre l’art.

Vincent Van Gogh

Le chevauchement avec les autres intelligences

L’intelligence naturaliste pourrait chevaucher, dans certains cas, d’autres types d’intelligence proposés par Gardner. Par exemple, dans le cas de l’intelligence linguistique, n’utilisons-nous pas cette dernière pour conceptualiser les éléments identifiés provenant de la nature?

D’autre part, l’intelligence logico-mathématique nous permet de comprendre les hiérarchies et les catégorisations élaborées grâce à l’intelligence naturaliste. Un autre exemple : l’intelligence spatiale nous servirait à appliquer toutes les connaissances « obtenues » grâce à l’intelligence naturaliste dans un environnement spécifique et en temps réel.

En somme, l’intelligence naturaliste est celle qui a le plus influencé nos ancêtres en matière de survie et d’adaptation à l’environnement.

Curieusement, bien que de nombreuses zones soient impliquées au niveau du cerveau pour l’exercer, on considère généralement qu’elle est plus liée à l’hémisphère droit qu’au gauche.

La nature ne se précipite jamais. Atome par atome, petit à petit, elle fait son travail.

Ralph Waldo Emerson

Source : https://nospensees.fr/l-intelligence-naturaliste-en-quoi-consiste-t-elle-et-a-quoi-sert-elle/ 

Six étapes pour se réinventer







Entendre le cri, retrouver le feu

Le point de départ est en soi. Comme un appel de plus en plus pressant à raviver la flamme, à faire ce qui nous passionne. Et à arrêter de faire semblant. Pour donner forme à cet élan, dressons une liste des 10 choses qui nous font le plus triper. Si on est prise au dépourvu, observons quels sujets nous captivent dans notre magazine préféré ou à la télé, ou encore ce qui nous plaisait quand on était petite.

Changer de disque

Si vous ressassez toujours les mêmes refrains et préoccupations, il est temps de renouveler votre répertoire. Suggestions : Je veux tout, d'Ariane Moffatt, ou Express Yourself, de Madonna. Et imaginez-vous comme l'héroïne de votre film. Le scénario de votre vie actuelle vous plaît-il? Quels acteurs changeriez-vous? Quelles sont les aventures que vous désirez vivre? Puis projetez ces images sur l'écran de votre cinéma maison : votre tête.

Consulter les guides

Inspirez-vous des gens qui ont réinventé leur vie. Elizabeth Gilbert, l'auteure du livre Mange, prie, aime, en est un bon exemple. Il y en a aussi autour de vous. Regardez-les vivre, demandez-leur de raconter leur expérience. Vous voulez ouvrir un resto? Rencontrez des chefs et cuisinez-les! Ils pourront vous encourager et vous donner des conseils pratiques.

Bien s'entourer

Dans ces moments-là, quand on s'apprête à faire un grand - ou même un petit - plongeon, on a besoin de beaucoup de soutien. Fréquentez des gens qui sont fans de votre projet, de votre nouvelle et vraie « moi ».

Sortir de sa zone de confort

Impossible de se réinventer en continuant le même traintrain quotidien, en conservant la même façon de penser et de voir la vie. Quand on franchit le cap de la quarantaine, il est primordial de réévaluer les choix qu'on a faits à la fin de la vingtaine ou au début de la trentaine et d'entreprendre le ménage de nos dossiers. À commencer par ceux intitulés « plaire à » : mes parents, mon chum, mon boss...

Utiliser un autre carburant

On peut améliorer beaucoup de choses dans sa vie : son style, son alimentation, ses relations. Mais si on veut se réinventer, il est nécessaire de remplacer le carburant habituel - stimulants, obligations, culpabilité, performance, peur, conformisme - par sa propre essence. Et aussi d'aller puiser à même sa source intérieure (là où se trouvent l'enthousiasme, la force vitale, l'amour) pour fonctionner. Des outils? Le yoga, la méditation, une thérapie, un voyage initiatique, des lectures inspirantes, l'écriture... Si on persévère dans cette démarche, une vie joyeuse, riche de sens et aux possibilités multiples s'ouvre devant nous.

Source : https://www.coupdepouce.com/vie-perso/psychologie/article/six-etapes-pour-se-reinventer