jeudi 26 mai 2022

Bonnes dettes versus Mauvaises dettes













31% des Canadiens affirment avoir trop de dettes. Or, il existe une différence fondamentale entre une « bonne » et une « mauvaise » dette.

Les « bonnes » dettes


Règle générale : détenir une « bonne » dette permet d’augmenter sa valeur nette – actuelle ou future. En effet, une « bonne » dette est un investissement dans quelque chose qui augmente de valeur et/ou qui est profitable à long terme. Par exemple, un prêt hypothécaire sur une maison ou un immeuble à revenu, un prêt pour cotiser à vos REER ou pour retourner aux études.


Ainsi, ce type de dette vous permettra de posséder un actif lorsque vous aurez terminé de la rembourser. C’est encore mieux si cet actif vous permet de générer des revenus pour rembourser la dette.


Exemples d’actifs vous permettant de générer des revenus et/ou d’augmenter votre valeur nette :

o    Votre triplex génère assez de revenus de loyers pour couvrir vos paiements hypothécaires;

o    Vos placements boursiers génèrent assez de gains pour couvrir le coût d’emprunt associé à votre prêt REER;

o    Vous obtenez un emploi plus payant grâce à un retour aux études financé par un prêt.

Les « mauvaises » dettes

 

Une « mauvaise » dette est un emprunt pour acheter quelque chose dont la valeur diminue ou s’efface avec le temps.


Les « mauvaises » dettes sont souvent appelées les « dettes de consommation ». Par exemple, utiliser une carte de crédit pour acheter des vêtements ou pour payer un voyage dans le Sud, puis ensuite prendre six mois pour rembourser le solde accumulé, c’est néfaste. En effet, les taux d’intérêt qui s’appliquent sur le solde non remboursé d’une carte de crédit s’accumulent à une vitesse fulgurante.


Au final, ces achats de consommation n’auront pas contribué à augmenter votre valeur nette – ni actuelle, ni future.


Ratio d’endettement maximal 


Malgré que les « bonnes » dettes puissent augmenter votre valeur nette, les paiements pour rembourser votre dette totale ne devraient pas dépasser 35 à 40% de votre revenu mensuel brut (avant impôt).


Il s’agit du pourcentage maximal conseillé par les prêteurs, bien qu’il serait évidemment possible d’opter pour un ratio d’endettement moins élevé. Au final, les paiements pour rembourser vos dettes devaient pouvoir être effectués sans déséquilibrer votre budget.


Le stress financier : source d’insomnie chez 48% des Canadiens 


Les « mauvaises » dettes peuvent constituer une source de stress financier en raison de leurs taux d’intérêt élevés. En d’autres mots, ces dettes coûtent cher aux consommateurs.


Statistique Canada a mené une enquête en 2019, dans le cadre de laquelle les participants devaient estimer la valeur totale de leurs dettes impayées – excluant les prêts et marges de crédit hypothécaire sur leur résidence principale.


Solde des dettes impayées détenues par les Canadiens : 30 000$ (médian)


Ce montant comprend notamment :  le total des soldes impayés sur les cartes de crédit, les prêts autos, les marges de crédit personnelles, les prêts étudiants et les prêts hypothécaires sur une résidence secondaire.


LE SAVIEZ-VOUS? 


Accumuler des « mauvaises » dettes pourrait nuire à l’obtention d’un prêt hypothécaire. En effet, ce type de dette peut avoir un impact négatif sur la cote de crédit. 

Source : https://veroniquecloutier.com/maison/bonnes-dettes-vs-mauvaises-dettes-avec-elleinvestit

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