jeudi 31 mars 2022

Bientôt une friperie au Centre

En collaboration avec le programme Secrétariat et M. Patrick Lessard, un projet de friperie verra bientôt le jour au centre.











En effet, une friperie sera aménagée afin de permettre à nos élèves de se procurer des vêtements ou des accessoires à petit prix, soit en prévision de leurs stages, soit pour leur donner un coup de pouce financièrement pendant leurs études. L’argent amassé sera remis à la fondation du centre.

Nous faisons donc appel à vous afin de recueillir des vêtements pour le démarrage de la friperie.

Vous pouvez apporter vos sacs au local E-2-044 (juste à côté du secrétariat de l’unité 2) les mardis entre 8 h et 8 h 30 et les mercredis entre 12 h et 12 h 30. Pour tout renseignement supplémentaire, veuillez communiquer avec Catherine Bisson, enseignante au programme Secrétariat (bissonc@csrs.qc.ca).

Merci!

L'importance de la famille

En marchant sur le trottoir, un étranger me bouscule en passant près de moi! « Oh excusez-moi » lui dis-je! Il me répond : « Je vous demande pardon aussi, je ne vous avais pas vu! » Nous étions vraiment polis l'étranger et moi. Nous avions échangé de belles paroles, et nous avons repris notre chemin en se laissant sur un au revoir!

Une fois à la maison, une histoire différente se passa. Comment traitons-nous les amours de notre vie,  les jeunes et les plus âgés? Y avez-vous pensé?

Plus tard dans l'après-midi, tout en préparant le souper, mon fils arriva derrière moi et resta figé là, sans un mot. En me retournant brusquement, je l'ai fait tomber. « Pousse-toi de là » lui dis-je avec colère, « toujours dans mes jambes! » Il se retourna et s'en alla le cœur brisé. Je n'avais pas réalisé la peine que je venais de lui faire. Vers la fin de la soirée, j'allai me coucher et… Et une douce voix me dit : « Pourquoi est-ce si facile d'être plein de gentillesse envers les étrangers et ne pas être capable de le faire pour les gens près de toi qui t'aiment et que tu aimes? » 

Lève-toi et vas voir sur le plancher de la cuisine. Tu y trouveras un joli bouquet de fleurs près de la porte d'entrée… ce sont les fleurs que ton fils t'avait apportées dans la journée. Il a cueilli lui-même ces fleurs pour toi : il y en a de couleur rose, jaune et bleue. Ce que tu n’as point compris, c’est qu’il était arrivé derrière toi sans bruit pour ne pas dévoiler la surprise qu'il voulait te faire. Mais tu n'as jamais vu les larmes couler de ses yeux quand tu lui as dit de partir.

Je me levai pour aller voir près de la porte d'entrée et vis le joli bouquet de fleurs par terre. C'est à ce moment, que je commençai à me sentir vraiment mal, alors mes yeux se remplirent de larmes.

Sans faire de bruit, je me rendis près du lit de mon fils et lui dis : « Réveille-toi trésor, réveille-toi! Est-ce les fleurs que tu as cueillies pour moi aujourd'hui? » Il sourit et me répondit : « J’ai trouvé ces fleurs près d'un arbre et je les ai cueillies car je trouvais qu’elles étaient belles comme toi maman! Je savais que tu les aimerais, spécialement les bleues car je sais que tu aimes le bleu. » Je lui dis : « Mon fils, je suis vraiment désolée de la façon dont j'ai agi avec toi aujourd'hui. Je n'aurais jamais dû crier après toi comme je l'ai fait. » Il me répondit : « Oh, Maman, c'est ok. Je t'aime quand même tu sais! » « Mon fils, je t'aime aussi et j'adore tes fleurs et spécialement les bleues. »

Un grand moment de tendresse nous unit alors. J'ai appris ce jour-là, à faire attention à mes proches autant et sinon plus qu'aux étrangers.

Source : http://sesouvenirdesbelleschoses.eklablog.com/belles-histoires-a-mediter-p948874


jeudi 24 mars 2022

Chacun porte son univers dans son cœur

Il était une fois un homme assis près d'une oasis, à l'entrée d'une ville du Moyen-Orient.

Un jeune homme s'approcha et lui demanda :

- Je ne suis jamais venu ici. Comment sont les gens qui vivent dans cette ville?

Le vieil homme lui répondit par une question :

- Comment étaient les gens de la ville d'où tu viens?

- Égoïstes et méchants. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle j'étais bien content de partir.

- Tu trouveras les mêmes ici, lui répondit le vieil homme.

Un peu plus tard, un autre jeune homme s'approcha et posa la même question :

- Je viens d'arriver dans la région. Comment sont les gens qui vivent dans cette ville?

Le vieil homme répondit de même.

- Dis-moi, mon garçon, comment étaient les gens de la ville d'où tu viens?

- Ils étaient bons, bienveillants, accueillants, honnêtes. J'y avais de nombreux amis et j'ai beaucoup de mal à les quitter.

- Tu trouveras les mêmes ici, lui répondit le vieil homme.

Un marchand qui faisait boire ses chameaux, avait entendu les deux conversations. Dès que le second jeune homme s'éloigna, il s'adressa au vieillard sur un ton de reproche :

- Comment peux-tu donner deux réponses complètement différentes à la question donnée par deux personnes?

- Mon fils, dit le vieil homme, chacun porte son univers dans son cœur. D'où qu'il vienne, celui qui n'a rien trouvé de bon par le passé ne trouve rien ici non plus. Par contre, celui qui avait des amis dans l'autre ville trouvera ici aussi des amis loyaux et fidèles. Car, vois-tu, les gens sont vis-à-vis de nous ce que nous trouvons en eux.

Source : http://sesouvenirdesbelleschoses.eklablog.com/belles-histoires-a-mediter-p948874

Comment se protéger d'un pervers narcissique?

 

Phrases assassines, culpabilisation ou dévalorisation… si vous subissez ces tentatives de déstabilisation au quotidien, vous êtes peut-être victime d’un pervers narcissique. Comment démasquer ce manipulateur et comment s’en débarrasser?

Il n'est pas facile de reconnaître le manipulateur ou le pervers narcissique au premier regard. Car ce vampire affectif commence par cacher son jeu, surtout dans un cadre amoureux. Voici dix conseils pour vous protéger de ces personnes toxiques.

Identifier le pervers narcissique

Attention à ne pas coller trop vite l’étiquette « manipulateur » sur le premier chef exigeant ou au moindre conflit amoureux. Pour être certain d’avoir affaire à un pervers narcissique, celui-ci doit répondre à un certain nombre de critères. Les plus courants sont la séduction, le double langage, la jalousie, le refus systématique de reconnaître ses torts. Il s’exprime en termes volontairement flous, sème la zizanie, ou encore dévalorise ou critique sans en avoir l’air.

Ne pas montrer ses émotions

Le manipulateur se nourrit de nos émotions. Si on pleure, crie, il a gagné, prévient Christel Petitcollin, formatrice en développement personnel et auteure de Échapper aux manipulateurs. Cette attitude posée requiert une certaine maîtrise de soi, d’autant que nous sommes des êtres animés de sentiments. Mais rien ne déstabilise plus un manipulateur qu’une réaction calme. S’il sent qu’il n’a pas de prise, il bat en retraite. Respirez profondément avant de lui répondre ou opposez-lui le silence.

S’en tenir à des conversations superficielles

Le pervers narcissique ne changera pas. Il faut par conséquent faire le deuil d’une relation riche et profonde avec ce type d’individu, qu’il agisse dans la sphère privée ou professionnelle. Un deuil d’autant plus douloureux lorsqu’il s’agit de l'amour maternel. Anne, 38 ans, en a fait l’expérience. Après trente ans à subir la dévalorisation permanente de ma mère – je n’étais jamais assez belle, mes amoureux ne me méritaient pas, etc. – j’ai finalement compris qu’il fallait changer. Depuis que je m’en tiens à des discussions sur la pluie et le beau temps, sans jamais livrer quoi que ce soit de personnel, elle ne m’atteint plus.

Une fois que l’on a compris à qui on a affaire, et s’il est impossible de couper totalement les ponts, il faut s’échiner à rester en surface, en ne laissant jamais dériver les conversations sur son intimité, confirme Christel Petitcollin.

Noter les faits par écrit

La seule façon de contrer un pervers narcissique est de noter systématiquement tout ce qui a été promis ou dit, recommande Christel Petitcollin. Non seulement cela permet de garder des traces et de se couvrir, mais aussi de se rassurer quant à sa possible paranoïa. Par exemple, lorsqu’un ordre est donné dans un couloir, reformulez l’échange dans un courriel: suite à notre conversation, je vous confirme avoir compris que vous souhaitiez, etc. Idem dans un contexte plus personnel: envoyez des courriels ou des SMS.

Répondre aux attaques d'un manipulateur sans se justifier

Le pervers narcissique se distingue par sa capacité à rejeter les torts sur l’autre. Même s’il a été le premier à hausser le ton, il accuse un tiers d’avoir commencé. Difficile de résister à l’envie de se défendre. Oubliez les réponses telles que « mais je n’y suis pour rien, ça n’est pas vrai, tu mens… ». Le pervers narcissique se fiche de la vérité. Renvoyez-le à ses contradictions.

  • Répondez par exemple à ce collègue qui vient de mettre en cause votre professionnalisme ou à un énième grief de votre conjoint sur votre manque d’attention: «Qu’entends-tu par là?», « Peux-tu m’expliquer pourquoi tu viens de me dire cela?», «Je te déprime, c’est bien cela que tu me dis? »
  • Autre phrase magique proposée par Christel Petitcollin: « Si tu le dis, c’est ton avis, tu as le droit de le croire. »
  • Ou encore, après n’importe quelle attaque: «Personne n’est parfait.» Une façon de mettre un point final aux reproches sans tomber dans le piège d’une justification vouée à l’échec.

Utiliser la technique du disque rayé

Il s’agit de préparer en amont trois ou quatre phrases maximum à l’intention de la personne manipulatrice et que l’on répétera si besoin est en boucle.

  • À un collègue qui essaie de vous refiler son boulot: «Toi qui es si gentil/si compétent, tu vas bien m’aider à finir?», répondez: «Je te remercie de ta confiance mais je n’ai absolument pas de temps à consacrer à ce travail qui t’a été confié. J’ai moi-même quelque chose à terminer pour demain.» « Mais ça ne te prendra que quelques minutes. » « Je n’ai absolument pas de temps à consacrer à ce travail, qui je te le rappelle, t’a été confié. Je suis moi-même sur une mission urgente.»
  • Ce conseil vaut dans le cas d’une rupture: «J’ai bien réfléchi, je ne t’aime plus, j’ai décidé de te quitter et ma décision est irrévocable.» Des mots simples, des formulations directes, que l’on peut réitérer à chaque objection de la personne concernée. Ce qui peut donner à peu près cela en termes de dialogue: « Mais tu ne peux pas me quitter, après tout ce que j’ai fait pour toi.» «J’ai bien réfléchi, ma décision est irrévocable.» «Je ne te laisserai pas me faire ça, je vais faire de ta vie un enfer. » «J’ai bien réfléchi, je ne t’aime plus… »

Numéroter ses réponses

Toujours dans la même idée, ayez recours à la numérotation. Prenons l’exemple des fêtes de fin d’année, auxquelles on décide de ne pas se rendre, lassée d’entendre encore une fois que l’on a grossi ou que nos enfants sont mal élevés. À la première invitation, dire calmement à sa mère: « Maman, nous sommes d’accord tous les deux, nous ne viendrons pas cette année à Noël, nous avons d’autres projets.» Puis, au prochain coup de fil où votre mère fera comme si elle n’avait pas entendu: «Maman, pour la deuxième (ou troisième, ou dixième) fois, nous ne viendrons pas cette année à Noël.» Cette façon de faire permet de signifier que vous n’êtes pas dupe, que vous avez remarqué la volonté de l’autre de ne pas entendre, mais que vous n’en faites pas cas.

Le confronter, oui, mais en public

Le pervers narcissique se caractérise par un double langage et des actions en douce. Il tire sa force de cette duplicité et parvient à déstabiliser ses victimes en agissant sans témoin. D’où la nécessité, dans la mesure du possible, de régler ses comptes avec lui en présence d’un tiers. Au travail, cela peut être un représentant du personnel. Dans le cadre conjugal, un médiateur ou un proche. En famille, en impliquant un autre parent.

S’entourer

Les victimes de pervers narcissiques se retrouvent souvent isolées. Parce qu’elles perdent confiance en elles, bien sûr, mais aussi parce que leur bourreau effectue un travail de sape souvent très efficace auprès des proches. «L’entourage est déterminant dans ces circonstances. C’est en renouant avec des personnes dénuées de malveillance, que l’on retrouve un équilibre et que l’on puise la force de s’en sortir», assure Christel Petitcollin.

Travailler sur l’estime de soi

Si tout le monde est manipulable et qu’il n’est pas question de se culpabiliser d’avoir été sous l’emprise d’un manipulateur, il peut être utile de chercher à comprendre ce qui, dans notre comportement, a pu laisser la porte ouverte à ce type d’individu. Il y a souvent comme dénominateur commun un déficit d’estime et d’affirmation de soi. Un travail comportementaliste visant à apprendre à poser des limites, à devenir ami avec soi-même, en quelque sorte, peut aider à ne pas retomber dans le piège.

Source : https://www.santemagazine.fr/psycho-sexo/psycho/comment-se-proteger-dun-pervers-narcissique-172276

jeudi 17 mars 2022

Une histoire merveilleuse

 

Deux hommes, tous les deux gravement malades, occupaient la même chambre d'hôpital. L'un d'eux devait s'asseoir dans son lit pendant une heure chaque après-midi afin d'évacuer les sécrétions de ses poumons. Son lit était à côté de la seule fenêtre de la chambre.

L'autre homme devait passer ses journées couché sur le dos. Les deux compagnons d'infortune se parlaient pendant des heures. Ils parlaient de leurs épouses et familles, décrivaient leur maison, leur travail, leur participation dans le service militaire et les endroits où ils avaient été en vacances.

Et chaque après-midi, quand l'homme dans le lit près de la fenêtre pouvait s'asseoir, il passait le temps à décrire à son compagnon de chambre tout ce qu'il voyait dehors.

L'homme dans l'autre lit commença à vivre pour ces périodes d'une heure où son monde était élargi et égayé par toutes les activités et les couleurs du monde extérieur.

De la chambre, la vue donnait sur un parc avec un beau lac. Les canards et les cygnes jouaient sur l'eau tandis que les enfants faisaient voguer leurs bateaux, modèles réduits. Les amoureux marchaient bras dessus, bras dessous, parmi des fleurs aux couleurs de l'arc-en-ciel. De grands arbres décoraient le paysage et on pouvait apercevoir au loin la ville se dessiner.

Pendant que l'homme près de la fenêtre décrivait tous ces détails, l'homme de l'autre côté de la chambre fermait les yeux et imaginait la scène pittoresque.

Lors d'un bel après-midi, l'homme près de la fenêtre décrivit une parade qui passait par là. Bien que l'autre homme n'ait pu entendre l'orchestre, il pouvait le voir avec les yeux de son imagination, tellement son compagnon le dépeignait de façon vivante. Les jours et les semaines passèrent. Un matin, à l'heure du bain, l'infirmière trouva le corps sans vie de l'homme près de la fenêtre, mort paisiblement dans son sommeil. Attristée, elle appela les préposés pour qu'ils viennent prendre le corps.

Dès qu'il sentit que le temps était approprié, l'autre homme demanda s'il pouvait être déplacé à côté de la fenêtre. L'infirmière, heureuse de lui accorder cette petite faveur, s'assura de son confort, puis elle le laissa seul.

Lentement, péniblement, le malade se souleva un peu, en s'appuyant sur un coude pour jeter son premier coup d'œil dehors. Enfin il aurait la joie de voir par lui-même ce que son ami lui avait décrit. Il s'étira pour se tourner lentement vers la fenêtre près du lit.

Or tout ce qu'il vit, fut… un mur! L'homme demanda à l'infirmière pourquoi son compagnon de chambre décédé lui avait dépeint une toute autre réalité.

L'infirmière répondit que l'homme était aveugle et ne pouvait même pas voir le mur. « Peut-être, a-t-il seulement voulu vous encourager », commenta-t-elle.

Source : http://sesouvenirdesbelleschoses.eklablog.com/belles-histoires-a-mediter-p948874

Identité et genre : 5 façons de soutenir les jeunes


Pour les jeunes, grandir signifie découvrir qui ils sont. Une grande partie de ce processus peut être de déterminer leur identité et leur expression de genre. Et ce n’est pas toujours facile, surtout lorsqu’on commence à réaliser que cette identité peut ne pas correspondre aux attentes (ex. : celles de la société, des amis, de la famille, etc.).

Vivre en incarnant qui l’on est vraiment (surtout lorsque cela va à l’encontre des normes dominantes) peut être un défi pour les personnes de tout âge. Dans cet article, Jeunesse, J’écoute présente cinq astuces pour vous aider à soutenir un jeune que vous connaissez dans l’exploration de son identité et de son expression de genre. Nous espérons qu’en lisant ces astuces, vous découvrirez de nouvelles façons de nouer des liens authentiques avec les jeunes de votre entourage qui commencent à faire leur chemin dans le monde.

5 façons de soutenir un jeune dans son identité et son expression de genre

Astuce no 1 : Soyez ouvert

Un bon point de départ consiste à faire savoir au jeune que votre porte est toujours ouverte. Créez un espace propice au partage en lui permettant de choisir le moment et le lieu de la conversation. Faites-lui savoir que vous êtes disponible pour discuter (même si vous donnez parfois l’impression de ne pas l’être) et essayez de prendre des nouvelles régulièrement. Faire preuve d’ouverture signifie également de s’ouvrir à tout ce qu’il vous dit. Prendre le temps de s’arrêter, de réfléchir ou d’être curieux pour mieux comprendre les choses, c’est normal. Efforcez-vous de ne pas réagir à quelque chose avant d’avoir une vue d’ensemble. Faites de votre mieux pour soutenir, écouter et aider ce jeune à vivre son identité de la manière qui lui convient le mieux.

Astuce no 2 : Préparez-vous

Avant d’amorcer une conversation sur l’identité et l’expression de genre, il est important de connaître les faits. Rafraîchissez vos connaissances sur un vocabulaire plus inclusif (lequel est en constante évolution!). La liste de définitions de Jeunesse, J’écoute peut constituer un bon point de départ. Faites-lui savoir que vous souhaitez en apprendre davantage et vous défaire de vos vieilles habitudes. Lors d’une conversation, écoutez et employez les mêmes mots que le jeune pour montrer que vous êtes à son écoute et que vous désirez apprendre. Suivez son exemple, car cette personne est la mieux placée pour parler de sa propre vie (et les choses peuvent changer avec le temps).

Astuce no 3 : Soyez bienveillant

Expliquez au jeune qu’il n’a pas à subir de pression pour déterminer son identité ou son expression de genre. Il n’y a aucune urgence à partager quoi que ce soit avec vous ou quelqu’un d’autre, à moins que le jeune le désire ou soit prêt à entreprendre cette démarche. Faites preuve de compassion en lui rappelant que tout le monde cherche à se sentir bien dans sa peau (même certaines personnes plus âgées). Manifestez votre acceptation en partageant des médias (ex. : livres, films, musique, etc.) mettant en scène des personnes de toutes les identités, en mettant le jeune en relation avec des gens qui ont vécu des expériences similaires et en vous impliquant dans des groupes communautaires qui vous conviennent.

Astuce no 4 : Soyez respectueux

Lorsque vous parlez à un jeune, évitez de porter des jugements ou de tirer des conclusions trop rapides. Il est important de ne pas faire de suppositions ou de lui attribuer une étiquette. Utilisez les pronoms personnels ou les noms auxquels le jeune s’identifie pour contribuer à renforcer, valider et affirmer son identité. Si le jeune n’a pas partagé certains aspects de son identité avec vous, vous pouvez l’inciter doucement à le faire et lui demander si vous pouvez faire quelque chose pour le soutenir. Vous pouvez dire : « J’aime que les gens me parlent en utilisant « lui/il ». Es-tu assez à l’aise pour me dire quels sont tes pronoms? Ce n’est pas grave si tu ne le sais pas, je veux juste m’assurer que je ne fais pas de suppositions. »

Astuce no 5 : Soyez courageux

Il ne faut jamais oublier que tout le monde fait des erreurs lors d’échanges avec les jeunes qu’ils connaissent. Si cela vous arrive, il est important de le reconnaître et de remercier les personnes qui vous l’ont rappelé, de vous corriger et de passer à autre chose. N’oubliez pas que certains jeunes peuvent trouver difficiles les expériences et les conversations sur le genre. Vous pouvez consulter ensemble des ressources et des histoires sur les sujets qui vous préoccupent (ex. : l’espoir, la discrimination, l’intersectionnalité, la fierté, la transition, la sortie du placard, etc.) pour en savoir plus. Voici quelques ressources d’organismes canadiens à consulter :

Le site Web Send the Right Message (Planned Parenthood Toronto [PPT]) (en anglais seulement)

Ressources de soutien (Le Centre canadien de la diversité des genres et de la sexualité [CCDGS]) (site en anglais seulement)

Ressources Autour de Moi (Jeunesse, J’écoute)

Démontrer sa solidarité avec le jeune est essentiel. Cela implique de faire preuve de soutien à l’égard de son identité lorsqu’il évolue dans le monde (ex. : à l’école, dans la communauté, avec ses amis ou sa famille, etc.). Utiliser ses pronoms et son nom, corriger gentiment les autres (si nécessaire) et participer aux activités qui l’intéressent en public sont autant de preuves que vous êtes son allié.

Lorsque vous apportez votre soutien à un jeune de votre entourage en ce qui concerne son expression de genre, il est important de se souvenir de ces astuces. Montrez-lui que vous vous efforcez de faire preuve d’ouverture, de préparation, de bienveillance, de respect et de courage pendant qu’il vit et explore son identité. Pour plus d’information et de soutien, vous pouvez visiter le site Web JeunesseJecoute.ca/Fierte et celui d’Espace mieux-être Canada.

Source : https://jeunessejecoute.ca/information/identite-et-genre-5-facons-de-soutenir-les-jeunes/

jeudi 10 mars 2022

Nous avons toujours le choix

Un homme de 92 ans, petit, très fier, habillé et bien rasé tous les matins à 8h, avec ses cheveux parfaitement coiffés, malgré qu'il soit légalement aveugle, il déménage dans un foyer pour personnes âgées. Sa femme de 70 ans est décédée récemment, ce qui l'oblige à quitter sa maison. Après plusieurs heures d'attente, il sourit gentiment lorsqu'on lui dit que sa chambre est prête.

Comme il se rendait jusqu'à l'ascenseur avec sa marchette, je lui fis une description visuelle de sa petite chambre, incluant le drap suspendu à sa fenêtre servant de rideau.

- Je l'aime beaucoup, dit-il avec l'enthousiasme d'un petit garçon de 8 ans qui vient d'avoir un nouveau petit chien.

- Monsieur, vous n'avez pas encore vu la chambre, attendez un peu.


« Cela n'a rien à voir, a-t-il répondu. Le bonheur est quelque chose que tu décides à l'avance. Que j'aime ma chambre ou pas ne dépend pas des meubles ou de la décoration, ça dépend plutôt de la façon dont moi je les perçois. C'est déjà décidé dans ma tête que j'aime ma chambre. C'est une décision que je prends tous les matins à mon réveil.


J'ai le choix, je peux passer la journée au lit en comptant les difficultés que j'ai avec les parties de mon corps qui ne fonctionnent plus, ou me lever et remercier le ciel pour celles qui fonctionnent encore. Chaque jour est un cadeau, et aussi longtemps que je pourrai ouvrir mes yeux je m'intéresserai au nouveau jour et à tous les souvenirs heureux que j'ai amassé tout au long de ma vie.


La vieillesse est comme un compte en banque. Tu utilises de ce que tu as amassé. Donc, mon conseil pour vous, serait de déposer beaucoup de bonheur dans votre compte en banque des souvenirs. »


Souvenez-vous de ces simples règles pour être heureux :

1.  Libérez votre cœur de la haine;

2.  Libérez votre tête des soucis;

3.  Vivez simplement;

4.  Donnez plus;

5.  Attendez-vous à moins.


Source : http://sesouvenirdesbelleschoses.eklablog.com/belles-histoires-a-mediter-p948874

Je m'inquiète tout le temps

Un rien vous tourmente, vous ne connaissez ni la quiétude ni le repos. Le diagnostic s’impose : vous êtes hyperanxieux. D’où vient cette angoisse existentielle?


 









Toujours stressé

Craindre pour soi ou ses proches en cas de danger est sain, mais penser systématiquement au pire, voilà qui l’est moins. Tout est question d’intensité. À petite dose, l’inquiétude stimule la vigilance, l’intelligence et les capacités d’adaptation, souligne le psychiatre Eric Albert. À trop forte dose, l’anxiété devient « une peur sans objet et sans issue » qui fait souffrir. Pourquoi l’impression de danger prend-elle le dessus sur celle de sécurité? D’où viennent ces crises d’angoisse sans cause précise, cette tendance à l’attente du malheur?

Pour les psychiatres, on est plus ou moins inquiet de nature, c’est un trait de caractère. Mais cela n’explique pas tout. L’anxiété est toujours liée au contexte. Tout changement est un facteur de stress pour les anxieux qui se sentent incapables de s’adapter. Cette résistance au changement s’amplifie d’un décalage entre leurs aspirations et leur vécu quotidien. C’est un cercle vicieux : l’absence de prise de risques liée à l’anxiété crée une insatisfaction chronique qui augmente anxiété et déprime.

Pour les thérapeutes comportementalistes, l’hyperanxiété est due à l’impossibilité de gérer les incertitudes, de jongler avec les probabilités. Les inquiets chroniques ont en commun certaines caractéristiques psychologiques, comme la psychorigidité, le perfectionnisme, l’hypervigilance afin de maîtriser son environnement et la certitude d’être incapable d’affronter les dangers imminents. Hanté par des messages intérieurs comme Il faut, Je dois, l’anxieux ne fait pas les choses par envie, explique Virginie Leclerc, psychologue à l’Institut français de l’anxiété et du stress (IFAS).

La psychanalyse, elle, relie les symptômes à l’histoire du patient. Pour Freud, l’anxiété fondamentale, « tendance à une vue pessimiste des choses », est liée à des conflits infantiles inconscients, au refoulement de certains affects. La libido, pulsion sexuelle « qui est détournée de sa destination et qui n’a pas trouvé d’emploi », provoque une frustration et se transforme en tension anxieuse. L’anxieux ignore tout de la nature des conflits générateurs de son anxiété, « l’angoisse est seulement soudée aux représentations qui l’accompagnent, sa vraie source n’apparaît pas ».

Psychologues et philosophes s’accordent sur un point : le danger inconnu qui menace inconsciemment l’anxieux, c’est la certitude de sa finitude. Toutes ses peurs diffuses cachent une angoisse de la mort. Selon Martin Heidegger, c’est par l’anxiété que « la réalité humaine se sent en présence du néant ».

Témoignages

Philippe 27 ans, ingénieur : « Je travaille sans arrêt pour ne pas être accusé de paresse ». «L’année de mon bac, j’ai tellement stressé que j’en suis devenu insomniaque. Obtenir mon diplôme d’ingénieur a été un véritable tour de force. J’ai pris des tranquillisants pour tenir le coup. Ensuite, j’ai eu peur de rester sans emploi mais j’ai finalement trouvé un travail intéressant. Depuis, ma hantise est d’être mis à pied pour manque de compétence. Avant, j’avais peur du chômage; maintenant, j’ai peur de perdre mon emploi. Bref, je m’angoisse pour tout et n’importe quoi. »

Marie-Odile 37 ans, mère au foyer : « Un petit rhume, et je crains la grippe ». « Depuis leur naissance, je suis convaincue que Lisa, Théo et Jules sont de santé fragile bien que le pédiatre m’affirme le contraire. Jamais de piscine, de peur qu’ils ne tombent malades en sortant les cheveux mouillés. Jamais de rollers, ils pourraient se rompre le cou. Quand je les confie à une gardienne, j’imagine les pires scénarios. Ça m’obsède jusqu’à ce que j’appelle la nounou, à qui j’ai pourtant fait promettre de me joindre en cas de problème. Ça horripile mon mari et la soirée est gâchée. »

Caroline 40 ans, graphiste : « Ce qui aurait dû être une joie est devenu un cauchemar ». « Je n’ai jamais l’esprit en paix. Quand mon banquier m’a accordé le prêt pour acheter mon appartement, je suis sortie de son bureau angoissée. Je me voyais criblée de dettes, incapable de payer mes impôts et les mensualités… Avec mon compagnon, c’est pareil. Je ne savoure pas complètement nos moments de tête à tête, ni notre projet de vacances aux Antilles. Entre les crashs, la grève des agents de bord et les tornades, il y a de quoi se faire du souci, non? »

Conseils à l'entourage

L’anxiété étant contagieuse, le stress gagne les autres. Pour éviter de sombrer dans une attitude anxio-dépressive, la culpabilité ou la colère, il est essentiel de garder son optimisme, sa confiance en soi et en la vie, et de ne pas se plier à la vision du monde de l’anxieux. La seule façon de l’aider est de dire ce qui ne va pas, ce que l’on ne supporte plus, de l’obliger à prendre conscience de ses pensées négatives automatiques. Sans cela, vous risquez de créer un système de dépendance entre « votre anxieux » et vous, aggravant son trouble et le privant d’autonomie.

Café, tabac, alcool ou excitants favorisent l’anxiété, tout comme la fatigue et le manque de sommeil. Pour atténuer les tensions du corps et de l’esprit, les techniques de relaxation et le yoga sont de bonnes indications.

Repérez les crises

Listez les facteurs déclenchants, les circonstances, les premières apparitions de vos crises d’angoisse. Notez les pensées et les sensations qui les accompagnent. Cette mise en perspective aide à repérer et à éviter les situations anxiogènes qui dépassent vos capacités à faire face.

Entourez-vous

Installez-vous un petit nid douillet où vous vous ressourcerez. Le niveau d’anxiété est corrélé à l’absence de milieu familial ou amical sécurisant.

Consultez un spécialiste

Si l’anxiété est trop forte, les tranquillisants réduisent dans un premier temps la tension physique et psychique. Dans un second temps, une psychothérapie comportementale ou analytique est possible. C’est le psychiatre qui décide de la durée du traitement et du sevrage. Attention à l’automédication, qui risque de créer une dépendance aux anxiolytiques. 

Source : https://www.psychologies.com/Moi/Se-connaitre/Comportement/Articles-et-Dossiers/Je-m-inquiete-tout-le-temps

jeudi 3 mars 2022

Les bienfaits de la danse



De la danse classique à la zumba en passant par la danse orientale, chaque style de danse permet de s’affiner en s’amusant. Mais au-delà de ses bienfaits physiques, la danse aide aussi à booster son cerveau. Tour d’horizon en rythme.

Danser pour le plaisir, c’est bien. Et si ça permet en prime de prendre soin de sa santé et de se muscler, c’est mieux. En effet, la danse permet non seulement de se dépenser et d’exprimer sa créativité, mais aussi de booster son organisme. Comme l’explique la neurobiologiste Lucy Vincent dans son livre Faites danser votre cerveau, la coordination de mouvements complexes au rythme de la musique stimule nos connexions cérébrales, en même temps qu’elle préserve notre santé et renforce notre estime de nous-même.

 

Ce sport à part entière mobilise toutes sortes d’aptitudes : équilibre, travail musculaire de tout le corps, coordination, expressivité, interaction avec un partenaire, respect du rythme : il n’y a guère de fonction corporelle ou cérébrale qui ne soit pas sollicitée.

 

Prendre soin de son corps

 

Comme toute activité physique, la danse permet de remodeler ou d'affiner sa silhouette dans la bonne humeur. Non seulement on renforce ses muscles, mais on améliore aussi son équilibre et sa posture en stimulant l’oreille interne.

 

Elle favorise aussi l’endurance et améliore la souplesse et le souffle. Et pour cause, le corps tout entier est sollicité : des bras aux jambes en passant par les fesses, les cuisses ou le ventre - les zones les plus sujettes à la cellulite.

 

Cette activité est donc bénéfique pour les personnes souffrant de maladies cardiovasculaires : elle permet d’entretenir et de muscler son cœur, de prévenir le cholestérol, le surpoids et d’améliorer sa circulation sanguine. Qui plus est, selon Lucy Vincent, c’est l’activité idéale pour stimuler régulièrement la solidité de ses os et donc prévenir les ravages de l’ostéoporose.

À noter que pour profiter de ces effets bénéfiques, il faut pratiquer régulièrement cette activité sur le long terme. En fonction de son état de santé, il peut être indispensable de réaliser un bilan médical avant de commencer une quelconque danse. Par la suite, il est recommandé d'adapter sa pratique à sa forme du moment.

 

Booster son cerveau

 

La danse provoque une conversation intime et bavarde entre le corps et le cerveau, revendique la spécialiste dans son ouvrage. Non seulement elle permet de brûler des calories, mais ce qu’on oublie souvent, c’est que cette activité physique est aussi très bénéfique pour notre psychisme. En effet, la plupart des styles de danse sont basés sur l’apprentissage de pas et de chorégraphies. La capacité de concentration, la mémoire et l’attention sont essentielles : il faut être capable d’observer les gestes à reproduire, de retenir les enchaînements, puis de les restituer. Rien de tel pour entretenir un esprit vif et alerte.


Plus surprenant encore, la danse aurait des effets sur les maladies neurodégénératives comme la maladie de Parkinson ou la maladie d’Alzheimer, relève Lucy Vincent.

Cependant, elle nécessite un minimum de rigueur : un de ses principes fondamentaux est la coordination des mouvements qui exige un travail technique et une précision sans faille. Chaque geste est calibré et maîtrisé : même les danses comme la valse nécessitent une gestion lente et contrôlée des transferts du poids du corps, rappelle l’experte. Bien plus difficile qu’il n’y paraît, donc.

 

Renforcer sa confiance en soi

 

Bouger aide à se sentir bien, à sentir le monde autour de soi, à avoir conscience de soi, mais aussi tout simplement à se plaire et à vivre, analyse la spécialiste. En effet, certains styles de danse comme la pole dance ou la danse orientale permettent de réaffirmer sa féminité et de reprendre confiance en soi grâce à la quantité d’endorphines et d’ocytocines - aussi connues sous le nom d'hormones du bonheur - qui sont libérées. Les différents exercices permettent de se réapproprier son corps pour renouer avec le plaisir de bouger.

 

Grâce à son pouvoir euphorisant, la danse permet non seulement de se divertir, mais aussi de s’exprimer et de laisser libre cours à sa créativité. Danser, c’est devenir soi-même, écrit la scientifique. La satisfaction que l’on peut trouver dans la danse tient aussi à son aspect esthétique.

 

Il a également été prouvé que cette activité avait des effets bénéfiques sur les personnes souffrant de stress ou d’anxiété. En effet, son caractère collectif encourage les échanges et permet aux personnes de rompre leur solitude : le fait de pratiquer ensemble des mouvements synchrones renforce les liens entre participants [...] sur le plan affectif, les émotions négatives diminuent, rapporte la neurobiologiste dans son livre.

 

Danser, c’est donc bon pour le moral. Comme le rappelle Lucy Vincent en citant Rudolph Laban, chorégraphe et théoricien hongrois phare de la fin du XIXème siècle : Tout être humain porte en lui un danseur. Alors lancez-vous. Vous n’avez rien à perdre - si ce ne sont quelques gouttes de sueur.

 

Source : https://www.marieclaire.fr/,les-bienfaits-de-la-danse,820588.asp