jeudi 16 décembre 2021

Jeux de mots pour vous divertir

Je m'acier ou je métal. Que fer? Étain et d'or!

L'oiseau vole et le voleur aussi. Mais la différence entre les deux est que l'oiseau fait son nid et le voleur nie son fait.

Mon cordonnier me dit qu'il n'est pas curieux et pourtant il semelle de tout!

Arrêtons d'être des copies qu'on forme.

L'humanité aurait besoin d'une bonne Terre Happy!

Je ne mange jamais des pâtes alphabet, j'ai trop peur d'avoir des mots d'estomac.

Régime : le bon poids c'est quand on s'en balance!

C'est l'histoire d'un bûcheron Why. Why aime scier!

La vie des uns ne devrait pas être jugée par l'avis des autres.

Les perdants de la loterie appartiennent tous au même groupe sans gain.

Ne pas confondre trois soupes et tripotages.

Tousse pour un, grippe pour tous!

Source : https://www.pinterest.fr/pistrethierry/jeux-de-mots-laids-ou-pas/

Prendre soin de soi : 15 idées pour commencer dès aujourd’hui

On a parfois l’impression de passer toute la journée à courir d’urgence en urgence sans avoir le temps de souffler. Pas étonnant, donc, que nos propres besoins passent au second plan. Même si nos obligations sont évidemment importantes, nous plaçons rarement notre bien-être au centre de nos priorités. Et pourtant, prendre soin de soi est une nécessité.

Par conséquent, notre état se dégrade avec le temps : il nous devient plus difficile de nous concentrer, de dormir, ou d’avoir autant d’énergie qu’auparavant. Nous ralentissons, car nous essayons de continuer à avancer sans faire de pause pour nous ressourcer, comme une voiture qui roulerait sans essence.

Le simple fait de parler de se recharger peut être source de regards exaspérés, et, pour beaucoup, se concentrer sur soi est synonyme d’égoïsme ou de paresse. Cette vision ne pourrait être plus fausse et injuste : la meilleure façon de tenir la cadence est ainsi de s’assurer de prendre aussi soin de soi.

Pour votre corps

Nous poussons constamment nos corps à bout : nous mangeons un peu trop, travaillons jusqu’à nous écrouler, et nous ne nous reposons pas assez pour pouvoir vraiment nous ressourcer. Une des meilleures choses à faire est de placer la santé au premier plan, ce que vous pouvez accomplir avec ces quelques conseils.

·        Dites adieu à la malbouffe. Même avec un seul petit changement par mois, s’employer à avoir un régime plus sain peut vous aider à vous sentir en meilleure forme. Réfléchissez aux améliorations que vous pouvez apporter, et préparez un plan pour réaliser des changements graduels mais significatifs.

·        Bougez plus. Pas besoin de préparer un marathon pour être actif : promenez-vous le matin dans votre quartier, ou cuisinez votre dîner en dansant au rythme d’une chanson rétro. Il vous suffit de faire monter votre rythme cardiaque quelques minutes par jour!

·        Dormez mieux. C’est un cercle vicieux : on se couche tard pour pouvoir faire quelques trucs de dernière minute, et, au matin, on éteint 17 fois la sonnerie du réveil. Mieux vaut plutôt aller au lit à une heure décente et ne pas toucher aux appareils électroniques une demi-heure avant le coucher. Si vous tenez, vous sentirez sans doute une réelle différence au bout de quelques jours.

·        Faites un check-up. Chacun a ses raisons de ne pas aller régulièrement chez le médecin: manque de temps, éloignement, problèmes de couverture médicale… mais il est important d’être suivi, surtout si quelque chose vous tracasse : votre santé devrait être votre priorité numéro 1.

·        Étirez-vous. Que vous soyez raidi par le stress ou parce que vous êtes penché sur votre bureau toute la journée, vos muscles peuvent accumuler beaucoup de tension. Rien ne vaut quelques étirements chaque soir avant d’aller au lit. Si possible, rendez-vous régulièrement à des cours de yoga.

Pour votre mental

Nous affrontons tous les jours des défis qui nous demandent d’avoir un mental d’acier : qu’il s’agisse d’importantes décisions à prendre, d’inquiétudes concernant le futur, ou de devoir faire preuve de patience face à un enfant qui pose la même question pour la millième fois, notre cerveau fait généralement des heures supplémentaires : il nous faut donc trouver un moyen d’alléger sa charge.

·        Méditez. Pas besoin d’être un maître zen pour faire un peu de méditation. Plusieurs fois par jour, ralentissez votre respiration et mettez vos problèmes de côté pour un petit moment.

·        Enrichissez votre éducation. Si vous pensez à reprendre des études, faites-le sans plus attendre : préparez un plan et mettez-le en œuvre. Si ce n’est pas prévu, vous pouvez tout de même enrichir votre esprit en lisant de bons livres, des articles, ou en visionnant des films suscitant une réflexion.

·        Ne laissez pas de tâches inachevées. Est-ce qu’il y a des choses que vous devez faire depuis des mois? Alors notez tout puis consacrez-y toute une journée. Choisissez également une date future à laquelle terminer tout ce que vous n’auriez pas pu faire cette fois-ci.

·        Déconnectez-vous avant de dormir. Que vous soyez en train de surfer sur le net, de regarder Netflix, ou de vous disputer sur les réseaux, utiliser les écrans avant d’aller dormir maintient votre cerveau en éveil. Une heure avant d’aller au lit, baissez la luminosité de la pièce et préparez-vous pour une bonne nuit de sommeil.

·        Faites du rangement. Vivre dans un bazar perpétuel peut s’avérer stressant. S’il vous arrive de chercher des choses mal rangées ou de vous prendre les pieds dans des objets que vous n’avez pas touchés depuis des mois, il est temps de faire du ménage. Débarrassez-vous de ce qui ne vous sert pas, et rangez le reste.

Pour votre confiance en vous

Certaines choses peuvent égratigner notre amour propre, et il y a de fortes chances que des exemples personnels vous viennent à l’esprit rien qu’en lisant ces lignes. Trouver des façons d’entretenir votre confiance en vous vous permettra de faire face sans perdre pied.

·        Gérer les personnes négatives. Est-ce que quelqu’un dans votre vie ne fait que vous rabaisser? Si c’est le cas, il est peut-être temps de couper les ponts avec cette personne. Ces gens sont comme des vampires qui volent la joie de votre journée, et doivent être gardés à distance. Si vous ne pouvez pas les éviter, mettez en place des limites claires à propos de leur comportement, et faites-les respecter.

·        Quittez ce job que vous détestez. La plupart des gens ne trouveront jamais leur job parfait, mais ça ne veut pas dire pour autant qu’il faut accepter un travail que vous haïssez. Si la simple idée d’aller au boulot vous donne la migraine, il est temps de changer: on mérite tous de faire quelque chose qu’on aime.

·        Apprenez à dire non. Tout le monde aime se sentir utile, ou fournir une épaule sur laquelle pleurer, mais tout cela n’en est pas moins fatiguant. Il est important d’apprendre à dire non pour que vous respectiez vos propres limites et évitiez de vous surmener. Vous risquez peut-être d’en décevoir certains, mais ce n’est pas une raison suffisante pour vous charger de plus de choses que vous ne pouvez gérer.

·        Offrez-vous une sortie. Vous arrive-t-il de prévoir une soirée remplie de choses qui vous rendent heureux? Réservez une table dans ce restaurant que vous êtes le seul à aimer, ou regardez ce super film que tout le monde déteste. Pendant quelques heures, la seule personne qui compte, c’est vous!

·        Entraînez-vous à vous montrer reconnaissant. Se plaindre fait partie de notre culture : inversez la tendance en apprenant à être reconnaissant. Plutôt que de ressasser tous les mauvais moments de la journée, couchez-vous en pensant à ses bons côtés, même si la seule bonne nouvelle à en retirer est que vous respiriez encore. Changez de point de vue!

Prendre soin de soi signifie trouver des façons d’apaiser et de fortifier son esprit : rien d’égoïste ni de paresseux à ça. La vie peut être dure envers nous, et peut nous fatiguer mentalement comme physiquement, mais si nous pensons à nous ressourcer, nous n’en serons que plus revigorés et prêts à affronter ce que l’avenir nous réserve.

Source : https://www.forbes.fr/lifestyle/prendre-soin-de-soi-15-idees-pour-commencer-des-aujourdhui/

jeudi 9 décembre 2021

Introspection, comment faire une analyse de soi?








J’ai toujours pensé être à l’écoute de moi-même et que je me connaissais super bien! C’est la phrase que je me disais il y a quelques années, avant de passer plusieurs semaines à faire une introspection de mon moi intérieur. Je me suis rendu compte que je n’étais pas du tout à l’écoute de mes pensées en réalité! Mon auto-analyse n’est pas terminée d’ailleurs, elle est constante. Les bienfaits de l’introspection existent bel et bien, alors je vais vous expliquer ce dont il s’agit et surtout vous donner les astuces pour réussir son analyse de soi.

Pourquoi faire une introspection?

Une introspection, c’est regarder à l’intérieur de soi. Cela désigne le fait d’être attentif à ce qui se passe en nous : nos sensations, nos pensées, qui nous sommes, etc. Le mot introspection regroupe aussi toutes les méthodes pour se tourner vers son monde intérieur. En psychologie, c’est une méthode d’observation et d’analyse, en vue d'étudier sa propre personne. Grâce à l'introspection, on se connaît parfaitement.

Les bienfaits de l’introspection

Pour le psychothérapeute, Paul Diel, cet exercice d’analyse de soi assure la régulation de la vie intérieure. Elle est nécessaire à notre bonheur car elle permet de connaître ses besoins, d’apprendre à s’aimer et de s’accepter tel que l’on est.

De plus, faire une analyse de soi participe à mieux vivre avec les autres. En effet, être mieux connecté à ce qu’on ressent nous donne la possibilité de mieux gérer nos émotions et nos réactions face à autrui. Edgar Morin, philosophe français, explique que l’auto-examen permet la compréhension de nos propres faiblesses, ce qui fait qu’on est plus à même de comprendre celles des autres. Cela permet donc de développer plus d’empathie et d’être plus à l’écoute, de soi, et de son entourage. Alors, comment faire une introspection?

Comment faire une auto-analyse?

6 exercices d’introspection

De nombreuses techniques d’introspection existent, comme la méditation pleine conscience. On se tourne vers nos pensées et on arrive à mieux interpréter les choses de notre vie. On devient le témoin de nos états mentaux et émotionnels. Cependant ce n’est pas la seule solution. Voici les 6 exercices pour savoir comment faire une auto-analyse.

1. Faire attention à ses pensées

Cet exercice ressemble énormément à la méditation, être conscient de ses pensées permet de mieux se décrypter. Il faut admettre le contenu de pensées, c’est parfois un exercice très difficile à faire. Cependant, grâce à cela, on peut apprendre à repérer les pensées négatives, la dépréciation personnelle, l’anxiété, etc. Il faut prendre quelques minutes tous les jours pour mettre notre cerveau en pause pour observer nos pensées. Il n’est pas nécessaire de se mettre en état de méditation, mais il est bien de s'asseoir 5 minutes pour réfléchir à tout cela.

2. Tenir un journal

Oui, un journal! Comme lorsqu’on était ado et qu’on avait un journal intime. C’est en réalité un très bon exercice car il permet de coucher sur le papier toutes nos pensées et nos problèmes. On peut même noter nos objectifs et nos rêves. Cela permet de constater tout un tas de choses : est-on dans une impasse? Arrive-t-on à parvenir à réaliser nos rêves? Il est aussi possible de tenir un journal de gratitude pour garder les aspects positifs de sa journée et se débarrasser des pensées négatives.

3. Remettre en question sa propre perception

Parfois, on interprète des choses sans forcément y réfléchir, ce qui nous laisse tirer des conclusions hâtives. Faire une introspection permet d’être plus à l’écoute de soi et des autres. Par exemple, si on voit une amie pour un café et qu’on la trouve étrangement silencieuse, on peut en venir à la conclusion suivante : j’ai fait quelque chose de mal. Néanmoins, ce n’est pas forcément le cas. Elle peut être contrariée car elle a appris une mauvaise nouvelle juste avant de nous retrouver. Il faut toujours se demander s’il y a plusieurs explications possibles.

4. Être à l’écoute de ses émotions

Ce qu’on ressent peut nous aider à comprendre qui on est et comment on fonctionne. Pourquoi a-t-on eu telle émotion après un événement? Grâce à cette écoute et cette interprétation, on comprend mieux nos réactions. Par exemple, si on a mal au ventre en voyant notre conjoint parler avec une autre personne, cela signifie qu’il y a du stress en nous. Pourquoi donc? Ce stress peut être représentatif d’une jalousie ou d’une peur de l’abandon. On craint que notre conjoint trouve que cette personne est mieux que nous. Il y a donc un manque de confiance en soi sur lequel travailler. Car oui, notre entourage n’est pas responsable de nos émotions, c’est à nous de travailler dessus. Cela nous permet de ne pas être une personne toxique pour les autres.

5. Identifier ses valeurs

S’auto-analyser c’est aussi mettre le doigt sur les valeurs qui comptent pour nous : la politesse, l'honnêteté, l'optimisme, l'assurance, l'amitié, la réussite, la foi, la gentillesse, le sens de la justice, etc. Il faut les identifier pour savoir comment être en adéquation avec. Si on va à l’encontre de l'une de nos valeurs, surtout une dont on n’a pas conscience, cela provoque une dissonance cognitive. Par exemple, si on se préoccupe du bien-être animal et qu’on mange de la viande, on peut développer des troubles alimentaires à cause de la culpabilité. Peut-être est-il alors envisageable de devenir végétarienne pour être en adéquation avec notre valeur. Cela fonctionne pour tout un tas de choses! En plus, nos valeurs évoluent au fur et à mesure de notre vie, c’est pourquoi il faut y être attentif.

6. Se tourner vers ses rêves

Il y a les rêves qui correspondent à nos objectifs de vie, mais il y a aussi les rêves que l’on fait la nuit. L’interprétation des rêves peut être une solution pour découvrir ses envies inconscientes. En effet, ils sont parfois un lapsus de notre esprit sur quelque chose que l’on n’a pas su détecter en étant réveillé. Interpréter ses rêves permet d’être à l’écoute de son subconscientet ce dernier ne ment jamais.

Source : https://www.wengood.com/fr/developpement-personnel/se-connaitre/art-faire-introspection

Les 10 tics de langage les plus insupportables



Dans la rue, au bureau, à la télévision, au magasin, à l’école… Certaines expressions toutes faites irritent les oreilles délicates tant elles sont utilisées à toutes les sauces, partout, et tout le temps.

« Dans le fond… ». Plusieurs personnes commencent leurs phrases avec « Dans le fond… ». Les québécois en font littéralement un usage abusif. Cette expression est souvent utilisée par les gens qui travaillent au service à la clientèle et qui veulent utiliser un langage soutenu. Résultat : grande pauvreté de vocabulaire.

« Genre… ». C’est le « it’s like » des anglophones. Comme les pantalons portés en bas des fesses pour certains garçons, la mode d’affubler toutes les phrases avec « Genre… » ne semble pas vouloir passer.

« J’vas n’en prendre… ». Peut-être suis-je la seule à la remarquer celle-là, mais certaines personnes, comme mon fils, ajoute « ne » de négation partout. Je me suis mise en frais de lui faire remarquer à chaque fois qu’il le fait. Ce n’est pas compliqué, je passe mon temps à le reprendre.

« Du coup ». Voilà une expression qui nous vient de nos amis les Français. Du coup, ils sont si nombreux à débarquer au pays, qu’ils ont réussi à contaminer la langue de leur pays d’accueil.

« Sur Montréal ». Comme pour le point précédent, cette expression nous vient de nos cousins français. Je suis rédactrice de Secrétaire-inc, mais aussi comédienne. Une collègue, directrice de tournée, nous envoie toujours jouer sur Rouen, sur Trois-Rivières, sur Matane… Peut-être qu’elle trouve que ça fait plus exotique.

« En mode… ». Je suis en mode farniente… en mode efficacité… en mode séduction… Les réseaux sociaux sont envahis par des amis « En mode… » quelque chose.

« J’dis ça, j’dis rien… ». Comment peut-on souligner le fait qu’on ne s’exprime pas… tout en s’exprimant en même temps? Pourtant, la plupart du temps, les gens disent bien quelque chose. Le problème avec cette expression, c’est qu’elle est empreinte de lâcheté. Tant qu’à dire quelque chose, autant le dire franchement. Surtout si c’est une remarque négative. Elle montre que vous n’assumez pas complètement ce que vous dites. « Je dis ça, je dis rien, mais pourrais-tu arrêter de baisser la climatisation à tout bout de champ? »

« Ça fait du sens ». Votre collègue vous arrive avec une super bonne idée et, par habitude ou paresse, vous préférez utiliser les mêmes mots américanisés que tout le monde utilise «Ça fait du sens » Sens de quoi? Une idée peut avoir du sens, en effet. Elle peut également prendre tout son sens quand il s’agit d’une révélation qui résout un problème! Mais à quoi rime cette utilisation généralisée de « faire (du) sens »?

« J’avoue ». C’est une façon détournée d’approuver une affirmation, mais n’empêche, c’est comme si les gens passaient leur temps à se sentir accusés. « Franchement, le patron est trop gentil! – J’avoue! »

« Ça l’a ». Le français québécois familier a voulu qu’à l’oral un « l » s’ajoute entre l’article «ça» et le verbe « avoir » à la troisième personne du singulier pour donner, par exemple, « ça l’a l’air qu’elle donnera sa démission ». Cet ajout d’un phonème non étymologique dans un groupe de mots s’appelle « épenthèse ». Cela crée une fausse liaison qui en énervent plusieurs.

Y a-t-il d’autres expressions galvaudées qui vous font grincer des oreilles?

Source : Louise Proulx, Secrétaire-inc.

 

jeudi 2 décembre 2021

La musique qui guérit : un prodigieux moyen d’aller mieux

 

En effet, il est aujourd’hui prouvé que la musicothérapie (soigner avec la musique) permet de :

1)  guérir certains problèmes psychiques : certaines musiques peuvent réduire l’anxiété,                l’insomnie, la dépression, l’autisme, la schizophrénie et améliorer l’humeur;

2)  guérir certains problèmes physiques : certaines musiques peuvent améliorer la qualité de vie des personnes souffrant de la maladie de Parkinson, soulager les douleurs, augmenter les performances sportives, réduire les nausées et les vomissements postopératoires, diminuer les symptômes de la sclérose en plaques, améliorer l’état des personnes souffrant de problèmes cardiaques et de la fibrose kystique;

3)  Des chercheurs ont même constaté, en 1993, que les enfants qui passaient un test de QI après avoir écouté une sonate de Mozart avaient un meilleur score. La musique les avait rendus plus intelligents. Cette découverte a été publiée dans la revue scientifique Nature.

Expériences médicales réelles avec la musique

Voici un exemple concret des effets de la musique, rapporté par le neurologue britannique Olivier Sacks :

« Un de mes patients, le docteur P., avait perdu la capacité d’identifier les objets, même les plus communs, alors que son acuité visuelle était parfaite. Il ne pouvait pas reconnaître le gant ou la fleur que je lui présentais; un jour, il prit même sa femme pour un chapeau! Cette situation était évidemment très handicapante, mais il découvrit qu’il pouvait se livrer à ses tâches domestiques dès lors qu’il les organisait sous forme de chansons. Ainsi avait-il une chanson pour s’habiller, une autre pour ses repas, sa toilette, etc. Une chanson pour chaque geste de la vie quotidienne. Certains de mes patients, victimes d’une attaque cérébrale ou souffrant d’Alzheimer, sont incapables d’enchaîner des gestes présentant une certaine complexité, comme s’habiller. Dans ce cas précis, des paroles en vers avec des rimes peuvent agir de façon mnémonique (un, deux, trois, j’enfile mes bas, par exemple) ».

Le castrat Farinelli sut guérir par son chant le roi Philippe V d’Espagne, qui souffrait de dépression nerveuse. Aucune médecine n’était venue à bout de sa mélancolie qui l’empêchait d’assumer ses responsabilités royales. Lorsque Farinelli chanta pour lui la première fois, il reprit goût à la vie. Et le roi le fit ainsi chanter chaque jour, recouvrant ainsi peu à peu la santé.

Comment la musique agit

Pour expliquer cet effet de la musique, il faut revenir au fonctionnement de notre cerveau. Bien que nous ayons l’impression d’être en train de penser en permanence à quelque chose, la réalité est que les pensées conscientes qui nous remplissent la tête ne sont la plupart du temps que des choses simples, frivoles, et sans utilité. « Quelle belle voiture; j’ai trop mangé; il m’énerve celui-là; ce siège est trop dur; je m’ennuie… »

Parfois, lorsque nous nous concentrons, nous pouvons mener une réflexion plus complexe, comme résoudre un problème de mathématiques. Mais même la plus compliquée des équations de Einstein n’est qu’une opération mentale simple et grossière à côté des incroyables calculs que notre cerveau exécute, en permanence, sans que nous en soyons conscients, pour nous permettre par exemple :

·        de circuler à pied dans une foule mouvante en évitant tous les obstacles et sans tomber;

·        de parler de façon intelligible, en articulant tous les sons comme il faut;

·        de frapper une balle et de marquer un but ou un panier.

Prenons le cas du cerveau du joueur de billard. Il est capable, et c’est tout à fait stupéfiant, de déterminer comment frapper dans une boule avec l’angle, la force, le mouvement rotatif nécessaires pour la mettre dans le trou, après plusieurs rebonds. Pourtant, ce même joueur ne pourrait jamais décrire son geste avec des mots, et encore moins poser les équations mathématiques décrivant la trajectoire de la boule.

On utilise souvent le mot instinct, pour décrire ce prodige, mais c’est parce que l’on ignore souvent que la partie inconsciente de l’activité de notre cerveau est infiniment plus riche et développée que celle dont nous avons conscience. Ainsi, notre cerveau contrôle en permanence nos processus physiologiques. Il commande la digestion, le système immunitaire, le fonctionnement des reins, du foie, de la rate et du pancréas… sans que nous en ayons la moindre conscience. Même en faisant un intense effort sur nous-mêmes, nous ne saurions maîtriser par exemple les mouvements de notre estomac, ou ordonner à notre système immunitaire de détruire tel microbe ou telle cellule cancéreuse (enfin, certaines spiritualités affirment qu’elles en sont capables, mais disons que cela ne paraît pas possible à la plupart d’entre nous).

C’est là notre drame : notre cerveau conscient, les pensées conscientes que nous sommes capables de générer volontairement dans notre tête, n’ont que TRÈS PEU D’INFLUENCE sur les fonctions complexes de notre corps. Bien que ce soit notre cerveau qui les coordonne, notre volonté intervient très peu. Plus surprenant encore : notre volonté en elle-même n’arrive même pas à agir sur nos sentiments! Si nous sommes en colère, timide, jaloux, impatient, amoureux, déprimé, nous avons beau nous répéter à nous-même « arrête tout de suite! » ou « tu dois changer maintenant! », ça ne sert en général à RIEN.

Et c’est là que nous revenons à la musique, et à son incroyable pouvoir.

Plus puissante que notre volonté

Alors que, depuis des millénaires, les hommes ont constaté comme nous que leur volonté consciente ne peut rien, ou presque rien, pour guérir une maladie du corps ou de l’âme, ils ont constaté qu’il en allait autrement pour les sons. Le simple fait de taper dans les mains peut modifier l’état d’esprit d’une personne, provoquant une excitation soudaine, l’envie (le besoin!) de danser par exemple, ou l’exaltation si toute une foule se met à applaudir devant vous.

Mais les effets de la musique vont plus loin, beaucoup plus loin. Jouer certaines notes, dans un certain ordre, a le pouvoir de provoquer joie, tristesse, détente, agressivité, rage, rire, espoir, inquiétude, je pourrais continuer à l’infini. La musique, pénétrant directement dans les circuits neuronaux les plus complexes et les plus inconscients de notre cerveau, influence notre état d’esprit mais peut aussi réguler directement notre respiration, notre rythme cardiaque, nos fonctions motrices, et peut-être même agir sur les fonctions comme la digestion, l’immunité, etc., ce qui expliquerait ses effets thérapeutiques.

Les Égyptiens connaissaient l’harmonie des corps et les soignaient par la musique. Ils savaient que la beauté des arts contribuait à rendre au malade sa propre beauté, manifestation de l’harmonie retrouvée. La maladie était comprise comme un déséquilibre vibratoire que la musique pouvait à elle seule corriger.

Chez les Grecs, la musique était enseignée en même temps que la médecine. Pythagore, philosophe et mathématicien grec, créa par les sons toute une méthode qu’il nommait « purification » afin de soigner les malades. Pour cela, il inventa des remèdes qui devaient réprimer ou expulser les maladies du corps comme celle de l’âme. Il composait des musiques destinées à corriger les états de l’âme. Le philosophe latin Jamblique, dans sa Vie de Pythagore, rapporte : « Par l’usage des seuls sons musicaux, sans accompagnement de paroles, Pythagore effectuait la guérison des passions de l’âme ainsi que de certaines maladies ».

Les Chinois, les Hindous signalent aussi par leurs témoignages les effets curatifs du son et de la musique.

Elle semble avoir des effets magiques

L’effet de la musique sur l’homme est si puissant que les hommes l’attribuèrent d’abord aux esprits ou aux dieux. La musique est toujours, et avant tout, religieuse : religieuse parce que permettant à l’homme de communiquer avec un monde invisible. Dans la Bible, le jeune berger David est appelé au chevet du roi Saül, souffrant : « David fut appelé auprès du roi Saül pour calmer ses états de crise. Car l’esprit du Seigneur s’était retiré de Saül et un mauvais esprit lui causait des terreurs… David pour le calmer prenait la cithare, et il en jouait. Alors Saül allait mieux, et le mauvais esprit s’écartait de lui ».

Mais la musique est aussi religieuse au sens propre du terme, qui est de « relier » les hommes entre eux. Les hommes éprouvent souvent les mêmes sentiments en écoutant une même musique. Ils ont l’impression de « communier », de ne plus former qu’un seul corps, et cela est vrai des moines chantant du grégorien dans un monastère comme des participants d’une moderne rave-party dans un champ agricole breton, des soldats d’une armée marchant au son du fifre et du tambour, ou encore d’une tribu africaine dansant autour d’un tam-tam.

Avec le temps, la musique se perfectionna. Les hommes apprirent à combiner de mieux en mieux rythmes, mélodies (succession de notes formant une phrase musicale), harmonie (son produit par plusieurs notes jouées en même temps), nuances (fort ou doux) et timbres (sons particuliers des instruments, produisant des effets différents), pour produire les effets les plus variés sur leur auditoire et sur eux-mêmes.

Source : Jean-Marc Dupuis, https://www.santenatureinnovation.com/un-prodigieux-moyen-daller-mieux-1/

Une histoire qui fait réfléchir...















Lorsque je suis arrivé à la maison et que ma femme servait le dîner je lui ai pris la main et lui ai dit : j'ai quelque chose à te dire. Elle s'asseya et tranquillement sans dire un mot mangea. Encore une fois je vis la peine dans ses yeux.

Soudainement je ne savais plus ouvrir la bouche. Mais je devais lui faire part de ce que je pensais. Je veux divorcer. J'ai soulevé le sujet calmement. Elle n'a pas semblé contrariée par mes paroles, elle m'a simplement demandé pourquoi? J'ai fui sa question. Elle s'est alors fâchée. Elle lança les baguettes et cria vers moi, tu n'es pas un homme!

Ce soir-là nous ne nous sommes pas adressé la parole. Elle pleurait. Je savais qu'elle voulait savoir ce qui était advenu de notre mariage. Mais je ne pouvais lui donner une explication satisfaisante, elle avait perdu mon cœur pour Cheibia. Je ne l'aimais plus. J'avais seulement de la pitié pour elle! Avec une énorme culpabilité, je lui fis part de mes arrangements pour le divorce, que je lui léguais la maison, l'auto et je mettais en jeu 30% de mon entreprise. Elle y jeta un coup d'œil et le détruisit en morceaux.

Cette femme qui avait passé 10 ans de sa vie avec moi, était devenue une étrangère. J'étais désolé pour elle de ce temps gaspillé, de ressource et d'énergie, mais je ne pouvais reprendre ce que je venais de lui dire, car j'aimais Cheibia chèrement.

Soudainement elle s'est mise à pleurer très fort devant moi, ce à quoi je m'attendais. Dans le fond, ses pleurs étaient pour moi une délivrance. Cette idée de divorce qui m'obsédais depuis plusieurs semaines, me semblait maintenant plus ferme et claire.

Le jour suivant, je suis revenu à la maison très tard, et l'ai trouvée assise à la table en train d'écrire. Je n'ai pas soupé et je suis directement allé me coucher et m'endormir aussitôt car j'étais fatigué de ma journée mouvementée avec Cheibia. Lorsque je me suis réveillé, elle était toujours assise à la table à écrire. Je ne m'en suis pas occupé, je me suis retourné de côté et rendormi à nouveau.

Au matin elle me présenta ses conditions de divorce : elle ne voulait rien de moi, mais avait besoin d'un mois d'avis avant le divorce. Sa requête était que, durant ce mois, nous devions tous deux se battre pour vivre une vie aussi normale que possible.

Sa raison était simple : notre fils devait passer un examen à la fin de ce mois-là et ne voulait en aucun cas, le déranger avec un mariage brisé.

C'était parfait pour moi. Mais elle ajoutait autre chose, elle me demanda de lui rappeler comment je l'avais transporté dans notre chambre nuptial le jour de notre mariage. 
Sa deuxième requête était que durant ce mois, je devais la transporter de notre chambre au seuil de la porte tous les matins. Je croyais qu'elle devenait folle. Pour faire de ses derniers jours supportables, j'acceptais son étrange requête.

J'avisais Cheibia des étranges conditions de divorce. Elle s'est mise à rire et croyait-elle aussi, que c'était absurde. Cheibia me dit avec m'épris, que peu importe les ruses qu'elle prendrait, elle devait faire face au divorce. Ma femme et moi n'avions plus aucun contact physique depuis que j'avais pris la décision de divorcer. Alors quand j'ai dû la sortir de la chambre le premier jour, nous étions tous les deux maladroits.

Notre fils applaudissait derrière nous, papa porte maman dans ses bras. Ces mots m’apportaient de la peine. De la chambre au salon, ensuite à la porte, j'ai marché environ 10 mètres avec elle dans mes bras. Elle ferma les yeux et me demanda doucement de ne pas parler du divorce à notre fils. J'ai fait oui de la tête, j'ai ressenti un étrange sentiment plutôt bouleversant. Je l'ai déposée par terre à l'extérieur de la porte. Elle est partie attendre l'autobus pour le travail. J'ai conduit seul jusqu'au bureau.

Le deuxième jour, tous les deux agissions plus facilement. Elle s'appuya sur mon estomac. Je pouvais sentir la fragrance de sa chemise. Je réalisais que je n'avais pas regardé cette femme attentivement depuis un bon bout de temps. Je réalisais qu'elle n'était plus jeune. Il y avait des rides sur son visage, ses cheveux grisonnaient! Notre mariage avait fait des ravages sur elle. Pour une minute je me suis demandé ce que je lui avais fait.

Le quatrième jour, j'ai ressenti un retour d'intimité. C'est cette femme qui m'avait donné 10 ans de sa vie.

Les cinquième et sixième jours, je réalisais que l'intimité ressentie grandissait à nouveau. Je n'ai pas parlé de ceci à Cheibia. Il était plus facile de la transporter au fur et à mesure que le mois avançait. Peut-être que ce travail chaque jour me rendais plus fort.

Un matin qu'elle tentait de choisir quoi porter, elle essaya quelques robes mais ne parvenait pas à trouver la convenable. Elle murmura que toutes ses robes étaient devenues trop grandes. Soudainement je prenais conscience qu'elle avait maigri, et c'est la raison pour laquelle je pouvais la transporter plus facilement. Cela me frappa... elle avait enterré tant de peine et d'amertume dans son cœur. Inconsciemment j'ai atteint et touché sa tête. Notre fils est arrivé à ce moment et a dit : papa il est temps de porter maman dehors. Pour lui, voir son père transporter sa mère dehors était devenu une partie essentielle à sa vie. Ma femme fit un geste à notre fils de venir plus près et le serra très fort. J'ai tourné la tête parce que j'avais peur en cette minute de changer d'idée. Je l'ai ensuite prise dans mes bras, marchant de la chambre au salon et dans l'entrée. Elle mit ses bras autour de mon cou tout doucement et naturellement. J'ai tenu son corps serré, c'était comme le jour de notre mariage. Mais sa maigreur me rendais triste.

Le dernier jour, lorsque je l'ai prise dans mes bras, je pouvais à peine bouger d'un pas. Notre fils était parti pour l'école. Je la tenais fermement et lui dit : je n'avais pas remarqué que notre vie avait manqué d'intimité. Je conduisis jusqu'au bureau... rapidement je sautai hors du véhicule, sans barrer les portes. J'avais peur qu'un seul délai puisse me faire changer d'idée... je montais les marches. Cheibia ouvrit la porte et je lui dis : désolé Cheibia, je ne souhaite plus divorcer maintenant.

Elle me regarda sidérée et me toucha le front. Fais-tu de la fièvre? Je retirai sa main de mon front. Désolé Cheibia, mais je ne divorce pas. Ma vie de mariage était probablement devenue ennuyeuse parce que, ni elle ni moi n'avions évalué les détails de nos vies, mais non parce que notre amour était mort. Maintenant je réalise que depuis le jour où je l'ai transportée dans notre demeure le jour de notre mariage, c'est mon devoir de la soutenir jusqu'à ce que la mort nous sépare. Cheibia semblait soudainement se réveiller. Elle me gifla violemment et claqua la porte puis éclata en sanglots. Je redescendis l'escalier et je suis parti. En route, j'arrêtai chez un fleuriste, j'ai commandé un bouquet de fleurs pour mon épouse. La vendeuse me demandait ce qu'elle devait écrire sur la carte. Je souris et écrivis je te porterai dehors tous les matins jusqu'à ce que la mort nous sépare.

Cet après-midi-là j'arrivais à la maison, fleurs à la main, sourire aux lèvres, je montais les marches à la course, pour retrouver ma femme seule dans son lit - morte. Ma femme se battait contre un cancer depuis des mois, mais j'étais tellement préoccupé avec Cheibia pour seulement m'en apercevoir. Elle savait qu'elle allait mourir sous peu et elle voulait me préserver, peu importent les réactions négatives de notre fils, au cas où nous aurions divorcé. Au moins, aux yeux de mon fils je suis un mari aimant...

Les plus petits détails de votre vie sont ce qui compte vraiment dans une relation; ce n'est pas la demeure, l'auto, la propriété, l'argent en banque. Ceci crée un environnement favorable pour la joie mais ne peut donner la joie à soi-même. Alors trouvez du temps pour être l'ami de votre épouse et faites ces petites choses l'un pour l'autre, qui créent l'intimité.

Source : https://www.bladi.info/threads/histoire-reflechir.327123/