jeudi 26 novembre 2020

Comment accéder efficacement au développement de soi?

Facteur clé de la croissance personnelle et levier de réussite, le développement personnel est une qualité qui s’acquiert. Parce qu’il en va de votre bien-être et de votre épanouissement personnel, travailler sur le développement de soi est devenu indispensable au XXIe siècle. En effet, que ce soit dans le cadre professionnel ou dans la vie quotidienne, l’accomplissement de soi joue un rôle majeur, tant dans la capacité de l’individu à évoluer dans un environnement dont il n’a pas toujours le contrôle, tant dans sa faculté à s’affirmer aux yeux du monde extérieur, que dans son aptitude à s’épanouir sur le plan relationnel. Aussi, pour vivre plus heureux, serein et apaisé, voici un guide sur les techniques et exercices qui vous garantissent d’atteindre efficacement le développement de soi.


 Apprendre à se connaître et à connaître des valeurs

La première chose qu’il faut prendre en compte dans votre quête du bonheur, car il faut le reconnaître le développement personnel n’est autre que la clé d’une vie heureuse, c’est votre personnalité. Apprendre à mieux se connaître est primordial si vous souhaitez vous épanouir pleinement. Se connaître, c’est être en mesure d’identifier ses réels besoins, envies et attentes dans la vie, sans quoi vous ne saurez pas vers quoi vous courrez tout simplement.

Pour vous découvrir tel que vous êtes, vous devez alors déterminer quelles sont vos valeurs personnelles. Ces dernières vont ensuite vous servir de point de repère, indispensable pour que vous puissiez avancer sans être en contradiction avec vous-même. En d’autres termes, vous seul êtes en mesure de définir ce que le bonheur représente à vos yeux, et de tracer le chemin qui peut vous conduire vers une vie plus heureuse et épanouie.

Le lâcher-prise pour gagner en autonomie

Pour s’épanouir en tant qu’individu, vous devez aussi apprendre à lâcher-prise. Beaucoup de personnes sont aujourd’hui incapables de vivre heureuses, bien qu’elles aient tout ce dont elles ont besoin pour connaître le bonheur. Le passé, une déception amoureuse, un conflit avec un proche… sont autant de problèmes constituant des freins vous empêchant d’avancer dans votre vie. Aussi, apprenez à lâcher-prise, à vous libérer de ses fardeaux ne vous autorisant pas à vous épanouir pleinement.

Afin d’avancer, vous devez oublier le passé, régler vos problèmes de manière à regagner de l’autonomie. Inconsciemment, vous vous bloquez dans votre bulle et vous perdez ainsi le contrôle de votre vie. Maîtriser sa vie, c’est savoir ce que vous avez besoin aujourd’hui, quel rêve vous caressez et quels moyens vous disposez pour l’atteindre. Vous l’aurez donc compris, votre bonheur se trouve entre vos mains, et il n’en tient qu’à vous de faire en sorte que les choses changent afin que vous puissiez vous épanouir.

Vivre le moment présent en toute simplicité

En d’autres termes, le développement personnel passe par le changement. Pour aspirer à un avenir meilleur, vous devez commencer par vivre le moment présent. Savourez chaque instant de votre vie et faites le point sur toutes ces choses que vous souhaitez améliorer, voire changer. Vivre l’instant présent, c’est apprendre à apprécier ce que vous avez aujourd’hui, nécessaire pour vivre dans la simplicité. Si vous avez tant de mal actuellement à vous accomplir, c’est que vous vous compliquez l’existence inconsciemment.

En cherchant la perfection, en tant que personne, mais aussi sur le plan matériel, vous passez à côté des petits plaisirs de la vie qui sont à votre portée. Vous êtes en bonne santé, vous avez une famille et des amis qui vous aiment, un travail vous permettant de vivre correctement, que vous manque-t-il alors pour vous sentir heureux(se)? Il s’agit là d’une question existentielle à laquelle vous-êtes seul(e) à pouvoir répondre honnêtement, en prenant en compte vos désirs et besoins.

L’activité physique pour développer le dépassement de soi

Si le développement personnel est considéré avant tout comme un bien-être psychologique, l’atteindre n’a rien de simple, bien au contraire. Afin de mieux comprendre cet état de bien-être psychologique, il vous faudra adopter un état d’esprit sportif. L’idée serait alors de pratiquer une activité physique de manière régulière, de manière à travailler ses performances. Commencez doucement en vous mettant par exemple au jogging.

Entamez une première séance de 30 minutes, puis lancez-vous comme défi de tenir une quinzaine de minutes supplémentaires la prochaine fois, et ainsi de suite. L’idée de cet exercice est que vous puissiez comprendre que psychologique comme physiquement vous avez des limites. En vous donnant les moyens, faites des efforts pour dépasser ces limites. En d’autres termes, cherchez toujours l’amélioration dans toutes les actions que vous devez entreprendre. C’est en vous lançant quotidiennement de petits défis que vous atteindrez plus facilement l’accomplissement de soi.

Identifier ses craintes pour mieux les appréhender

Dans le sport comme au travail, de même que dans le cadre de votre vie sentimentale, vous vous devez de dépasser vos limites pour prendre conscience de vos réels potentiels. Cette démarche est essentielle pour que vous puissiez affronter vos peurs. Sachez cependant que ces limites que vous vous imposez inconsciemment sont générées par des craintes que vous avez du mal à extérioriser. Il peut s’agir de la peur de la solitude, de l’échec, de l’abandon, de l’inconnu ou tout simplement du jugement d’autrui.

Autorisez-vous alors un temps de réflexion et demandez-vous ce qui ne vous permet pas d’avancer aujourd’hui. L’objectif ici est que vous puissiez comprendre et identifier ces freins qui vous empêchent de vivre votre vie comme vous le sentez de manière à vivre dans le bonheur. Autrement dit, en levant le voile sur vos craintes, vous serez plus à même à les gérer et à les affronter afin de poursuivre votre route vers le développement de soi.

Prendre soin de soi en quête de bien-être

Souvent négligé, le bien-être est pourtant à la clé du développement de soi. Au-delà du simple état de bien-être psychologique, vous devez prendre soin de vous à tous les niveaux. Se sentir bien dans sa peau c’est donner de l’importance à son bien-être. Concrètement, vous devez changer vos habitudes de manière à ce que votre bien-être passe avant tout le reste. Style vestimentaire, alimentation, rythme de vie au quotidien… tout doit être pris en compte pour que vous puissiez mettre en valeur votre authenticité.

Se sentir bien dans ses baskets est un des moyens vous permettant de gagner en assurance, en confiance en soi. Tant que vous vous sentez bien dans votre peau et dans votre tête, vous n’aurez plus beaucoup de difficulté à affirmer votre personnalité. S’affirmer est effectivement indispensable pour que vous puissiez croire en vos choix et décisions, sans la pression de la peur du jugement d’autrui, un des principaux freins à l’épanouissement.

Exploiter ses points forts et avancer

Dans cette démarche vers la confiance en soi, véritable moteur en matière de développement de soi, vous devez vous exercer également à exploiter vos points forts. Certes, comme tout le monde vous avez vos faiblesses et vos points forts. Établissez alors une liste de ces points forts et faites en sorte de les cultiver au mieux. En exploitant ces points forts, vous réaliserez quels sont vos vrais potentiels dans la vie, que ce soit au niveau relationnel, professionnel ou sportif.

Cet exercice vous sera bénéfique, dans la mesure où il vous permet de découvrir par vous-même que vous disposez de ces forces en vous et qu’il n’en tient qu’à vous d’en faire bon usage. Vous découvrez ainsi de quoi vous êtes réellement capable et serez plus à même à vous dévoiler. Soyez fier de vous, de ce que vous êtes avec vos forces et faiblesses. Par ailleurs, sachez aussi que vos accomplissements demeurent à ce jour vos meilleurs atouts. Vous avez obtenu votre permis de conduire, réussi à vous faire embaucher pour un poste à responsabilités ou êtes parvenu à régler un conflit avec un proche? Ce sont ces exploits qui vous dirigent vers votre cheminement personnel.

Se fixer des objectifs pour booster de motivation

Vous devez aussi comprendre que pour avancer dans votre vie, vous devez donner un sens à votre existence. Avancer, c’est savoir d’où vous partez et où vous comptez arriver. Cette technique n’est toutefois pas facile à mettre en œuvre, dans la mesure où donner un sens à sa vie c’est avoir une visée en fin de compte. En d’autres termes, votre épanouissement et votre bonheur repose essentiellement sur les objectifs que vous vous serez fixé dans la vie.

Précis, réalistes, mesurables et atteignables, ces objectifs vont tout simplement booster votre motivation dans votre avancée. Ici votre objectif principal est certes d’atteindre l’épanouissement personnel. Néanmoins, fixez des objectifs secondaires pouvant vous mener à votre objectif principal, comme trouver un travail qui correspond le mieux à votre profil, déménager dans une autre ville où la vie vous semble plus agréable, accorder plus d’importance à votre vie sentimentale, etc. Donnez-vous les moyens d’atteindre ces objectifs, de sorte à ce que la satisfaction qui s’en découlera sera à la hauteur de vos attentes.


10 choses à savoir sur l’empathie

L’empathie est essentielle pour la qualité de nos relations : si on ne peut pas ressentir ce que l’autre vit, la vraie communication est coupée. Mais elle n’a pas que de bons côtés. Elle devient dommageable quand on en fait une mode ou quand on s’oblige à trop.
Cœur et tête

Il existe deux formes d’empathie. On parle d’empathie émotionnelle quand on ressent les émotions de l’autre. On parle d’empathie cognitive, quand on comprend les pensées et les aspirations de l’autre, quand ça passe par la tête.

L’empathie mature

Si on fait le pont entre ces deux formes d’empathie, le tout se transforme en « empathie mature » : on comprend avec sa tête et on ressent avec son cœur. Cet amalgame permettrait un certain recul grâce à son aspect rationnel. On est empathique, sans pour autant risquer de se perdre dans le malheur de l’autre.

Avoir de l’empathie est une bonne chose, mais...

Une personne incapable d’empathie a probablement un trouble assez grave. Quand on ne peut se mettre en imagination dans « les souliers de l’autre », le contact est difficile à créer. La confiance entre deux personnes naît de l’ouverture et de la capacité de ressentir ce qui est vécu. Le hic est que l’empathie peut en arriver à prendre trop de place dans notre quotidien. Quand elle devient une mode, une posture de vie, une obligation morale, on risque de tomber dans certains pièges.

Le problème avec l’empathie

Adam Waitz, professeur américain de management, fait partie des gens qui nous mettent en garde contre un excès de ce sentiment. Un des problèmes est la fatigue accumulée. Vous n’avez qu’à repenser à une période de votre vie où plusieurs personnes avaient besoin de vous, de votre compréhension, écoute, attention, pour vous souvenir dans quel état vous étiez. Être empathique est un peu comme devoir se concentrer sur un travail dans un lieu bruyant et où vous êtes sans cesse dérangé : c’est stressant et drainant.

Une ressource limitée

Il faudrait voir notre capacité d’empathie comme une ressource limitée. D’ailleurs, les recherches démontrent que les gens qui, dans le cadre de leur emploi, doivent donner beaucoup de soins et être empathiques le sont moins à la maison.

La fatigue compassionnelle

Il est bien documenté que les médecins, infirmières, préposés, travailleurs sociaux, etc. sont particulièrement susceptibles de souffrir de « fatigue compassionnelle ». On oublie tout de même que, pour la plupart d’entre nous, certaines relations nécessitent de l’aide, des soins à l’autre. On oublie que plusieurs emplois requièrent une attention vive au vécu du client. La fatigue compassionnelle touche davantage de gens qu’on pense.

Trop loyal

Autre problème avec l’excès d’empathie : elle peut rendre trop loyal, nous dit encore Adam Waitz. Vous êtes mon ami, vous faites quelque chose d’illégal et de bête ou de méchant, qui fait souffrir une troisième personne, seulement voilà, comme je sais que vous souffrez ces temps-ci, j’ai de l’empathie pour vous, je laisse passer.

La manipulation

Le psychologue Serge Tisseron, dans Empathie et manipulations, nous rappelle que l’empathie sert très bien les manipulateurs. Il est facile d’utiliser les sentiments des autres. Trump, écrit-il, a utilisé l’empathie envers les travailleurs pour se faire élire. En plus, le fait que l’empathie est à la mode nous incline à croire qu’on devrait sans cesse la pratiquer.

Des solutions

Il existe des comportements qui assurent une empathie équilibrée. On peut garder en tête le concept d’« empathie mature ». On peut se souvenir que notre empathie est une ressource limitée. Si un emploi exige toute notre écoute et beaucoup de cœur, on pense à prendre des pauses. Si notre vie familiale est exigeante, on garde des moments pour soi, pour son plaisir.

La compassion

Autre solution : la compassion. La compassion monte, car elle nous ouvrirait à un amour plus large pour l’humanité. En aimant les gens en général, on serait moins drainé par une attention à des individus, ce qui serait moins éprouvant. On peut, bien sûr, penser à s’inclure dans cet amour large et attentif pour l’humanité entière. La compassion a plus de recul que l’empathie : on peut donc continuer à aimer sans pour autant se fatiguer. C’est une question de mots, bien sûr, pensons simplement à garder la mesure en toute chose et on ne se perdra pas.


jeudi 19 novembre 2020

Chiro, physio ou ostéo : qui consulter?


Vous éprouvez des douleurs aux articulations, aux muscles ou au dos?


Difficile de déterminer quel spécialiste consulter, car le champ de compétence des chiropraticiens, physiothérapeutes et ostéopathes est vaste, et parce qu’ils peuvent tous traiter plusieurs maux communs. Si le choix est souvent déterminé par la préférence personnelle, chaque spécialiste a toutefois sa spécialité.

Chiropraticien : il effectue des manipulations à l’aide d’appareils pour prévenir ou traiter des maux en lien avec la structure (colonne vertébrale surtout) et les articulations : maux de dos, hernies discales, maux de tête, douleurs au cou, problèmes liés à des mouvements répétitifs, arthrose, engourdissement, nerf sciatique, tendinite, etc.

Physiothérapeute : il est spécialisé dans la réadaptation des incapacités causées par des blessures ou des maladies affectant les muscles, les articulations, les os ou les systèmes neurologique, respiratoire, circulatoire et cardiaque; on le consulte également pour des traumatismes crâniens et AVC, maux de dos, vertiges, problèmes de développement moteur chez l’enfant, incontinence, douleurs génitales, etc. Il traite le patient par thérapie manuelle, par thermothérapie (chaud, froid), par électrothérapie ou par hydrothérapie.

Ostéopathe : grâce à des techniques manuelles, il rétablit l’équilibre et soulage des symptômes liés à la mobilité des os, des muscles, des fascias (membranes entourant les muscles ou les organes), des nerfs et des organes. Ce qu’il traite : mal de dos, hernie discale, nerf sciatique, arthrite, dépression, troubles d’équilibre, asthme, allergies, troubles digestifs, problèmes du système urinaire, désordres gynécologiques, otites, sinusites, eczéma, etc. À ce jour, il s’agit, parmi les trois spécialités, de la seule non régie par un ordre professionnel. L’association Ostéopathie Québec s’est toutefois dotée d’un code d’éthique et de déontologie : assurez-vous que votre ostéopathe en est membre.

Pour en savoir plus :
ordredeschiropraticiens.ca
oppq.qc.ca
associationquebecoisedesosteopathes.com
osteopathiequebec.ca



Le secret du bonheur



Un enfant, discutant avec son père, lui demanda :

       Dis papa, quel est le secret pour être heureux?

 

Le père pris son fils par la main en lui demandant de le suivre. Ils sortirent de la maison, le père monta leur vieil âne et le fils suivait à pied. Ils traversèrent le village, et les villageois observant leur passage commencèrent à dire :

   Mais quel mauvais père! Il oblige son fils à aller à pied!

 

   Tu as entendu mon fils? Rentrons à la maison, dit le père.

Le lendemain ils sortirent de nouveau, le père ayant installé son fils sur l’âne et lui marchant à côté. Les gens du village dirent alors :

   Quel fils indigne, qui ne respecte pas son vieux père et le laisse aller à pied!

   Tu as entendu mon fils? Rentrons à la maison.

 

Le jour suivant ils s’installèrent tous les deux sur l’âne avant de quitter la maison. Les villageois commentèrent alors en disant :

   Ils ne respectent pas leur bête à la surcharger ainsi!

 

–   Tu as entendu mon fils? Rentrons à la maison.

 

Le jour suivant, ils partirent en portant eux-mêmes leurs affaires, l’âne trottinant derrière eux. Cette fois les gens du village y trouvèrent encore à redire :

   Voilà qu’ils portent eux-mêmes leurs bagages maintenant! C’est le monde à l’envers!

 

–   Tu as entendu mon fils? Rentrons à la maison.

 

Arrivés à la maison, le père dit à son fils :

    Tu me demandais l’autre jour le secret du bonheur? Peu importe ce que tu fais, il y aura toujours quelqu’un pour y trouver à redire. Fais ce qui te plaît et tu seras heureux.

Source : https://coachtherapy.wordpress.com/2016/03/03/coaching-bonheur-et-liberte/

jeudi 12 novembre 2020

Des mots d'enfants...


Comment les enfants parlent du mariage?

Extraits d'une véritable étude menée auprès d'enfants de 10 ans et moins au sujet du mariage...

Comment choisir avec qui se marier?

Il faut trouver quelqu'un qui aime les mêmes trucs. Si tu aimes le foot, elle devra aimer que tu aimes le foot et t'amener des chips et de la bière.
Alain, 10 ans

On ne décide pas vraiment avec qui on va se marier. Dieu décide tout bien avant et tu vois après qui il t'a collé.
Kirsten, 10 ans

Quel est le bon âge pour se marier?

Le meilleur âge c'est 23 ans, parce que tu connais ton mari depuis au moins 10 ans.
Camille, 10 ans

Il n'y a pas de bon âge pour se marier. Il faut être stupide pour avoir envie de se marier.
Freddie, 6 ans

Qu'est-ce que tes parents ont en commun?

Ils ne veulent pas d'autre enfant.
Laure, 8 ans

Qu'est-ce que les gens font à un rendez-vous?

Les rendez-vous, c'est pour s'amuser, et les gens devraient en profiter pour se connaître mieux. Même les garçons ont quelque chose d'intéressant à dire si tu écoutes assez longtemps.
Linette, 8 ans

Au premier rendez-vous ils se disent des mensonges intéressants, comme ça ils sont d'accord pour avoir un deuxième rendez-vous.
Martin, 10 ans

Que ferais-tu si ton premier rendez-vous se passe mal?

Je rentrerais à la maison et je ferais semblant d'être mort. Et j'appellerais les journaux pour leur demander d'imprimer que je suis mort.
Craig, 9 ans

Quand est-ce permis d'embrasser quelqu'un?

Quand ils sont riches.
Pamela, 7 ans

Si tu embrasses quelqu'un, il faut se marier et avoir des enfants avec elle. C'est comme ça.
Henri, 8 ans

Est-il meilleur d'être célibataire ou marié?

Je ne sais pas ce qui est mieux, mais je ne ferai jamais l'amour avec ma femme. Je ne veux pas qu'elle devienne grosse.
Théodore, 8 ans

C'est mieux d'être célibataire pour les filles. Mais les garçons ont besoin de quelqu'un pour nettoyer.
Anita, 9 ans

Comment faire pour que ton mariage marche bien?

Il faut dire à ta femme qu'elle est jolie, même si elle a l'air d'un camion.
Richard, 10 ans


Les 7 fondamentaux pour de bonnes relations au travail!



Une étude de Michael Page révèle que 97 % des salariés pensent qu'il est important d'avoir de bonnes relations au travail. Et bien ils n'ont pas tort, la qualité des relations entre collaborateurs a un impact puissant sur la satisfaction et le bien-être au travail. En y réfléchissant, on passe plus de temps au bureau et donc avec nos collègues, qu'avec nos amis ou notre famille. Autant faire son possible pour se sentir bien aussi dans sa vie professionnelle... En général, cela aide de bien s'entendre avec ses collègues.

Les 7 attitudes du collègue idéal

Bien faire son travail

C'est la base. En s’acquittant correctement de ses missions, non seulement cela nous procure de la satisfaction, mais cela amorce également de bonnes relations avec ses collègues ou même avec son patron; sans tensions, ni rancœurs ni aucun autre vilain sentiment.

R.E.S.P.E.C.T.

Merci Aretha Franklin, à force de l'épeler, ça finit par rentrer. Le respect bien sûr! Inspirer le respect de ses chers collègues est vital pour travailler dans de bonnes conditions. Mais le respect se gagne et cela passe notamment par le fait de respecter soi-même le travail et les opinions des autres.

Être positif et cordial

« Souris et dis bonjour à la dame ». Cela paraît, encore une fois, évident. Mais on trouve encore certains spécimens de bureau peu ou pas inspirés à ce niveau-là. Alors on laisse au placard sa tête de Grumpy et on montre ses belles dents à ses collègues.

Apprendre à connaître ses collègues

Une fois le minimum syndical assuré entre collègues, rien n’empêche d'apprendre à se connaître autour d'une bière pendant l'afterwork. Au contraire, tisser des liens en dehors du travail permet de renforcer les relations au bureau : plus de confiance, une meilleure ambiance, une bonne communication, etc. Un bon prétexte pour aller boire une bière, non?

Communiquer et écouter

La communication au sein d'une équipe est l'un des points fondamentaux pour bien travailler ensemble. D'autant plus en cas de problème : attendre que les autres devinent que ça ne va pas n'est pas la solution. Hop, on parle mais on écoute aussi!
  
Savoir désamorcer les conflits

Cela rejoint le point précédant. Les conflits dans une « work team », ce n'est pas bon... ni pour les collaborateurs, ni pour l'entreprise. D'où l'importance de rester connecté à son équipe. Plus les situations problématiques sont identifiées et gérées en amont, moins le fonctionnement de l'équipe sera perturbé.

Penser collectif

Pour le meilleur et pour le pire, dans l'ennui et dans l'effort. Liés par les liens sacrés du travail, on se serre les coudes entre collègues. On partage aussi bien les réussites que les difficultés. L'esprit d'équipe Simone!

Vous avez maintenant tout ce qu'il vous faut pour travailler main dans la main avec vos collègues.


jeudi 5 novembre 2020

Le besoin de socialiser aussi fondamental que celui de s’alimenter

L’ennui que l’on ressent lorsque nous sommes privés de la compagnie de gens qui nous sont chers active les mêmes zones du cerveau que celles associées à la faim, a constaté le prestigieux Massachusetts Institute of Technology. 


Des chercheurs ont en effet cartographié pour la toute première fois les zones du cerveau activées aussi bien par l’ennui que par la faim : dans les deux cas, il s’agissait des zones cérébrales associées à la récompense et à la motivation.

En cette période de confinement et de distanciation sociale, cette nouvelle étude, qui est publiée par bioRxiv, démontrerait donc que notre besoin de socialisation et de compagnie est aussi fondamental que notre besoin de nous alimenter.

« Ça ne me surprend pas, a réagi la professeure Cécile Van de Velde, du département de sociologie de l’Université de Montréal. Plusieurs individus que j’ai interrogés et qui étaient en souffrance de solitude [...] parlaient de la solitude avec des mots de la maladie. [...] Il y avait vraiment une idée de souffrance physique. »

Les chercheurs américains ont utilisé l’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle pour étudier la réaction du cerveau de 40 adultes qui avaient été privés soit de nourriture, soit de contacts sociaux pendant dix heures.

On a ensuite présenté aux cobayes des images de leur aliment préféré, de leur interaction sociale préférée et, en guise de contrôle, de fleurs. Plus les sujets rapportaient une faim ou un ennui intense, plus la zone cérébrale était fortement activée.

Qui plus est, un ordinateur à qui on avait appris à reconnaître les signaux de la faim a ensuite été capable de repérer les signaux de l’ennui, même si cela ne lui avait jamais été « enseigné ».

Les chercheurs en viennent donc à la conclusion que la faim et l’ennui suscitent des réactions cérébrales extrêmement similaires.

« J’ai entendu des métaphores proches de la soif et de l’asphyxie, a indiqué Mme Van de Velde. Ça ne m’étonne pas qu’il y ait cette connexion possible avec des besoins qui sont extrêmement physiologiques, parce que la façon dont les gens l’expriment, c’est extrêmement proche de la faim, de la soif, de la mort ou de la maladie. »

Le confinement actuel est une « épreuve collectivement d’isolement, a-t-elle ajouté. On peut être isolés, mais ne pas se sentir seuls. »

Certaines personnes s’accommoderont très bien de leur solitude, poursuit-elle, mais il s’agira habituellement de gens qui l’ont choisie. Pour d’autres, la solitude pourra être synonyme de souffrance, surtout si elle se manifeste dans toutes les sphères de la vie.

« Ceux qui étaient déjà beaucoup en lien et qui peuvent maintenir la connexion peuvent être dans une coprésence, a expliqué Mme Van de Velde. Mais là où c’est dramatique, c’est pour ceux qui étaient déjà isolés, dont les relations tenaient à de petites relations de sociabilité au travail ou dans le voisinage, et ça quand c’est coupé, il n’y a plus rien.

« Tout le monde ne vit pas une grande solitude en ce moment, mais elle est là, elle rôde autour de nous et on ne peut pas y échapper. »

Source : Jean-Benoit Legault, La Presse Canadienne


L’humour, c’est du sérieux

L’humour aide à requinquer l’estime de soi, à relativiser l’échec, voire à trouver l’âme sœur. C’est un allié drôlement précieux, explique la psychologue et conférencière Rose-Marie Charest.

Comment l’humour aide-t-il à vivre sereinement?

Même si aucune littérature scientifique ne permet de croire que l’humour a des effets thérapeutiques sur le cancer ou sur d’autres maladies, on sait qu’il a plusieurs bienfaits physiques, comme la détente. Il aide notamment à libérer des tensions et à diminuer l’anxiété. L’humour contribue aussi à dénouer des situations tendues. Certaines personnes passent des messages déguisés en blagues, par exemple. Mais attention : il faut un grand talent pour utiliser l’humour dans de telles circonstances sans tomber dans l’ironie.

Faire rire les autres, est-ce une façon de stimuler l’estime de soi, un antidépresseur naturel?

C’est un acte d’intelligence et de créativité qui n’est pas donné à tout le monde. Pour faire rire, il faut fonctionner à deux degrés intellectuels simultanément: vous mariez deux idées différentes et le résultat surprend et amuse. Ça demande un sens aigu de l’observation, une bonne dose de confiance en soi et la faculté de prendre des risques. Quand la blague fonctionne, oui, l’effet stimule l’estime de soi.

Le sens de l’humour, ça s’apprend ou pas?

Il y a des tempéraments qui s’y prêtent plus facilement que d’autres. Certains enfants — et même certains adultes — ont de toute évidence le bonheur facile. C’est une question d’attitude à l’égard de la vie : ces personnes vont facilement rire d’elles-mêmes ou relativiseront un échec. À l’opposé, il y en a pour qui tout est grave.

Ceux qui n’ont pas d’humour sont-ils plus malheureux que les autres?

Il y a certainement une source de plaisir à laquelle ils n’ont pas accès. Qu’il s’agisse de rire ou de faire rire, il y a deux dimensions à l’humour: le cognitif et l’affectif. Or, le style affectif de certaines personnes ne permet pas l’humour, car elles ont tendance à prendre les choses au premier degré. Alors que pour manifester un certain sens de l’humour, il faut une disponibilité à la joie.

N’oublions pas que les personnes en apparence douées pour l’humour ne sont pas nécessairement heureuses. Il s’agit peut-être d’une stratégie servant à composer avec la tristesse. C’est la fameuse image du clown qui pleure, même si ce n’est pas universel.

L’humour entraîne-t-il… l’amour?
Absolument, car il rend les gens plus aimables. Dans une rencontre amoureuse, c’est un élément de séduction fondamental, puisque la plupart des gens recherchent la compagnie des personnes qui ont de l’humour. On constate aussi que les personnes qui ont un défaut physique et veulent prendre leur place dans un groupe vont utiliser l’humour pour se faire aimer.

Hommes et femmes sont-ils égaux en matière d’humour?

On sait qu’il y a beaucoup moins de femmes humoristes que d’hommes. Peut-être est-ce parce que les femmes prennent davantage au sérieux les sujets qui les préoccupent. Ça fait partie de notre perfectionnisme, de cette tendance à vouloir tout faire très bien… Mais pour faire une bonne joke, il faut accepter de faire quelque chose de croche : tu ne peux pas peser chaque mot ou être totalement politiquement correct!

Par ailleurs, les femmes qui font de l’humour sont plus facilement accusées de vulgarité que les hommes. Il y a des sujets tabous pour elles. Une femme qui plaisante sur la sexualité a intérêt à se lever de bonne heure pour ne pas être critiquée…



Rire de soi, est-ce sain?

Oui, ça s’appelle ne pas se prendre au sérieux. Être capable de rire de soi, c’est être capable de se voir comme un tout, ce qui est essentiel pour être heureux. Par exemple, certaines très belles femmes vieillissent mal, car elles ont bâti toute leur confiance sur leur beauté. Elles n’ont appris à voir qu’une partie d’elles-mêmes, soit leur apparence.

Et rire des autres?

Camus disait : le cynisme est la seule intelligence donnée à tous. Rire des autres est extrêmement facile. Se valoriser en trouvant un défaut à l’autre pour en rire fait appel à la même mécanique que l’intimidation. C’est une forme malsaine d’humour qui donne l’illusion superficielle qu’on ne partage pas la faiblesse de la personne ciblée.

Peut-on rire de tout?

Je ne suis pas de ceux qui pensent qu’on peut tout faire et tout dire au nom de l’humour. Il y a des limites à respecter. Bien sûr, il faut faire attention à ne pas s’imposer de barrières trop étanches pour ne pas brimer la créativité. Mais dans la vie, notre pouvoir n’est jamais illimité. C’est la même chose en humour.

Source : Martine Roux, L’actualité