jeudi 9 juin 2022

Le bonheur est un état, pas une imposition

De la souffrance auto-infligée et la douleur comme vertu à l’état de bonheur permanent comme condition requise pour vivre. De plus en plus de messages nous parviennent pour nous rappeler à quel point nous devons être heureux, car toutes les choses dont on dispose sont un cadeau dont il faut profiter.

Être optimiste, c’est une qualité extrêmement utile pour faire face à de nouveaux changements ou offenses pouvant se présenter à nous dans la vie; or, être positif n’est pas suffisant. L’optimisme extrême peut s’avérer tout aussi nocif que le pessimisme extrême, surtout car l’imposition de ce type d’optimisme perpétuel peut en démoraliser certains.

La dictature de l’euphorie mène les personnes qui souffrent à avoir honte. Dans cet article, nous allons tenter de comprendre quels sont les aspects simples à détecter pour faire la différence entre dictature du bonheur et cohabitation démocratique de diverses émotions, dont le bonheur.

« Être heureux, c’est toujours avoir quelque chose à faire, quelqu’un à aimer, et quelque chose à espérer. »

Thomas Chalmers

Le bonheur et la publicité

Le bonheur est soutenu à de nombreuses occasions par un support de grande échelle : la publicité. On nous dit tout ce que l’on doit acheter, tout ce que l’on doit faire, tous les livres de développement personnel que l’on doit lire pour être heureux. Seuls les gens beaux, sains et heureux ont leur place sur les pages des revues et ont du succès.

Ces gens beaux, heureux et éternellement souriant nous font entrevoir notre « amertume ». Il serait pourtant intéressant d’acheter ou de faire ce qu’ils font et disent pour être plus heureux. Moi, triste comme je le suis… je ne trouve pas ma place au sein de cette société.

« Mon bonheur consiste à savoir apprécier ce que j’ai et à ne pas désirer excessivement ce que je n’ai pas. »

Leon Tolstoï

Quelle devrait être la posture adéquate? Acheter simplement ce dont on a besoin et ce qui correspond à notre caractère ainsi qu’à notre situation financière tout en assumant que ce sont des plaisirs temporels mondains, que les gens heureux ne s’obstinent pas à montrer leur bonheur, et qu’entre ce qu’ils nous montrent et la réalité, il y a un long chemin.

Il s’agit de se divertir avec certains messages, mais de ne jamais les considérer comme vrais. Nombreux de ces messages de « beauté » ont conduit à des maladies comme l’anorexie ou la boulimie. Avec le modèle de bonheur, on ne permet pas que cela arrive, on vit notre vie naturellement.

Être heureux, ce n’est pas avoir aucun problème

Le bonheur est un état, un instant que peut nous offrir la vie en son nom, à tout moment et en toute circonstance. Penser que les moments heureux ne peuvent être vécus que dans des circonstances idéales, c’est nier la grandeur du bonheur un jour de pluie, gris et quelque peu gênant, mais aussi hypnotique. Vous ne savez pas quand surgira un moment heureux dans votre vie, et nous ne savons pas non plus si une situation non désirée va émaner un moment heureux. Ce qui est sûr, c’est qu’une attitude ouverte ne nous fera rien perdre de positif.

Le bonheur de réussir à accepter toutes mes émotions

Aujourd’hui plus que jamais, nous médicalisons nos émotions. Si elles sont tristes, on les considère comme intolérables et on peut les écarter le plus possible de notre existence. Si elles sont heureuses, on veut les stimuler et les étendre jusqu’à l’exténuation, et ce en ignorant pourtant la caractéristique fondamentale d’une émotion : généralement, elle est intense, en plus d’avoir un caractère temporel.

On veut que notre esprit nourrisse le positif et pénalise et expulse le négatif. Comment pourrait-on alors faire la différence entre un état qui est agréable et un état qui ne l’est pas? Qu’en aurait-il été de notre survie si nous n’avions eu aucun souvenir négatif? Comment aurait-on évolué en tant qu’espèce et en tant qu’êtres humains?

On doit s’analyser comme des personnes complexes et capables de renfermer diverses émotions. Que toutes les émotions viennent à nous et qu’on les laisse nous embrasser, c’est la seule façon de vivre avec plénitude. Si on admettait nos sentiments d’euphorie, on finirait avec une indigestion.

Le bonheur que l’on s’impose à nous-même sans idéaux est désespérant

Il n’existe pas de lutte ou de rêve qui n’implique pas dévotion et renoncement. Même si, parfois, notre rêve nous passionne et motive en nous ce renoncement, on ne le comprendra pas ainsi, mais comme une façon d’avancer. Cependant, on devra bel et bien laisser au second plan certains aspects importants pour atteindre un but supérieur.

Autrement dit, il est tout à fait logique de vouloir approuver une opposition et arrêter de sortir le soir pour aller faire la fête. Ce type de renoncement ne nous accable pas, cependant, renoncer à passer plus de temps avec ceux qu’on aime, cela nous fait peur et nous fait nous sentir mal à l’aise.

« Être heureux, ce n’est pas de faire ce qu’on aime, mais d’aimer ce qu’on fait ».

Jean-Paul Sartre

On pourrait décider d’être toujours heureux et pourtant, on renoncerait à des buts dans le cadre desquels on sait à l’avance qu’ils comporteront des moments compliqués. Or, cette recherche obsessive du bonheur, du fait de se sentir bien à tout moment, ce n’est pas un signe de bonne santé mentale : dans la vie, on a aussi besoin de tensions, de déceptions et d’incertitudes.

Le fait d’instaurer le bonheur comme une norme culturelle peut conduire à notre perte. Une personne qui a un espoir et qui mène une lutte pour un idéal supportera davantage le mal-être qu’une autre qui considère le bonheur comme une condition indispensable.

Une existence qui a pu déjà avoir perdu son essence et son sens, tout ça dans le but de la vivre en étant toujours heureux, à chaque instant. La vie n’est pas un devoir, et le bonheur n’est pas une imposition. 

Source : https://fr.linkedin.com/pulse/le-bonheur-est-un-%C3%A9tat-pas-une-imposition-jean-philippe-nziengui?trk=pulse-article_more-articles_related-content-card

Vache et moineau

Un moine tibétain marche sur une route glacée de montagne et entend un faible pépiement.

Il regarde autour de lui et voit au pied d'une haie, un tout petit moineau à moitié mort de froid.
Il le prend et le réchauffe dans ses mains.
« Que faire », s'interroge-t-il? « Si je le garde avec moi, il va salir ma robe et au couvent le chat le mangera. Si je le laisse ici, il va mourir de froid. »

Soudain une idée lui vient. Pour le protéger du gel, il place l'oisillon dans une bouse fumante de vache sacrée, et poursuit son chemin, l'âme en paix.

L'oisillon se réchauffe et commence à chanter à plein gosier sa joie d'être encore vivant.

Un renard qui passe par là, entend la bouse de vache chanter. Intrigué, il s'approche, découvre notre moineau, et le croque.

Trois moralités à cette histoire.

  • Celui qui te met dans la merde ne te veut pas forcément du mal.
  • Celui qui t'en sort ne te veut pas forcément du bien.
  • Quand tu es dans la merde... ferme ta gueule!

jeudi 2 juin 2022

Jamais content(e)!

 

Rien ne leur fait plaisir : ni ce qu’on leur offre, ni ce que la vie leur apporte, ni même leurs propres réalisations. Comment mettre fin à cette insatisfaction chronique?

Pourquoi?

À l’ère du triomphe de l’individualisme, nous pouvons décider de notre mode de vie, de notre carrière, de nos amours. Or, le bonheur est loin d’être toujours au rendez-vous. Les psychanalystes ne s’en étonnent pas. Pour eux, l’être humain, mû par une pulsion de mort inconsciente, est naturellement outillé pour fabriquer son propre malheur. Ils expliquent également les tendances à l’insatisfaction par un refus de trancher, de se déterminer.

Choisir un partenaire, une voie professionnelle revient à renoncer aux autres possibilités. Les personnalités dites « hystériques », qui se caractérisent par leur égocentrisme, leur sens du drame, leur goût de l’absolu, refusent cette limitation. Et ne sont donc jamais contentes des éventualités qui se présentent à elles, tout en jalousant leurs proches qu’elles pensent mieux lotis.

Rester l’enfant roi

Ainsi Cédrine, 35 ans, se vit comme une éternelle victime du sort. Sa vie professionnelle est marquée par l’instabilité. « Forcément! Au bout de quelques mois, je m’ennuie, et je vois tout ce qui ne va pas. De plus, mes employeurs ne me considèrent pas à ma juste valeur; ils ne paraissent pas se rendre compte de mes capacités ». Il faut dire que Cédrine se garde bien de les révéler : l’autre doit s’intéresser suffisamment à elle pour les découvrir seul.

Souvent, les insatisfaits chroniques comme Cédrine ont été des enfants dont les désirs étaient comblés avant même qu’ils aient pu les formuler. Pour continuer à désirer, à exister psychiquement, ils ont dû mettre la barre très haute. Et s’inventer des exigences impossibles à combler. Une façon de signifier aux autres : « Vous êtes impuissants à me satisfaire, incapables de me donner ce que je souhaite ». Mais, quand on a été trop choyé, on peut aussi grandir, à l’inverse, avec la conviction que nos besoins et nos désirs peuvent être immédiatement comblés. Toute frustration est alors insupportable.

À 28 ans, Karine a « tout » pour être heureuse. Pourtant, elle trouve toujours une raison de se plaindre : « C’est plus fort que moi. Comme si, quoi que la vie me donne, je voulais justement ce qu’elle ne me donne pas ». Pour François Roustang, philosophe et psychanalyste, cette « tendance » à la plainte témoigne du refus inconscient d’être heureux. Principal responsable de cette perversion narcissique, l’intérêt excessif porté par chacun à son « moi chéri ». Un intérêt que la fréquentation désormais banalisée des cabinets de psy ne fait, paradoxalement, que cultiver.

Lutter contre la culpabilité

« Ma compagne me reproche mes tendances à critiquer les autres et à être mécontent de moi, des résultats que j’obtiens, dans la vie ou au travail, rapporte Julien, 29 ans. Et c’est vrai, je ne suis pas doué pour me réjouir des événements ». La plupart du temps, les insatisfaits comme Julien sont des superstitieux qui s’ignorent. Ils craignent, s’ils l’expriment, de voir, comme par magie, leur bonheur disparaître. Pour les psys, ce comportement psychique est généralement lié à une culpabilité inconsciente datant de la petite enfance.

Cas de figure le plus fréquent : ils ont ressenti trop de plaisir à aimer leur mère (ou leur père) au moment du complexe d’Œdipe; craignant les représailles du parent du sexe opposé, ils s’en sont beaucoup voulu. Et, puisque l’inconscient ignore le temps et ne daigne pas les avertir qu’ils ont grandi, ils continuent de s’en vouloir. D’où leur méfiance chronique vis-à-vis de toute forme de plaisir trop intense, et leur sévérité à l’égard d’eux-mêmes.

Que faire?

Lister des raisons d’être satisfait

On notera quotidiennement cinq raisons, même petites et pas évidentes, d’être content, en utilisant des formules affirmatives. Par exemple : « Je vais enfin pouvoir aménager mon appartement d’une manière plus rationnelle » plutôt que : « C’est horrible, j’ai une tonne de rangement à terminer avant ce soir ».

Parler positif

« L’expo est intéressante, mais il y avait trop de monde! » Avoir l’esprit critique, c’est bien, s’il n’a pas toujours le dernier mot. On tentera d’inverser ses modes d’expression. « Il y avait beaucoup de monde à cette expo, mais elle valait le coup »! Finir sur une bonne note laisse le dialogue ouvert.

Se recentrer sur soi

« Tu as tout pour être heureux », « Pense à ceux qui souffrent vraiment ». Se faire à soi-même ce type de remarques culpabilise et ne permet pas de mieux se connaître. Or, pour se donner des objectifs viables, il convient de se recentrer sur soi. En s’interrogeant : « Que me manque-t-il, concrètement, pour être satisfait »? On notera ses envies, on choisira celles qui sont accessibles, puis on réfléchira aux étapes à franchir.

Lâcher prise

Vivre heureux, c’est aussi savoir vivre avec ses manques et ses imperfections. Autrement dit, faire preuve de tolérance et accepter de lâcher prise. Autant d’attitudes mentales à travailler. Relaxation, yoga, tai-chi favorise cette détente. Et évite une trop grande rigidité du corps… et de l’esprit.

Conseils à l'entourage

Se faire le témoin complaisant des plaintes de ces éternels insatisfaits ne résout rien. Ils doivent au contraire se responsabiliser, c’est-à-dire choisir parmi leurs envies – souvent paradoxales –, puis oser les formuler et les assumer. Exemple : aller skier implique d’accepter le froid, mais c’est un sport complet. Opter pour la mer, c’est accepter le monde, mais la chaleur et le bronzage sont au rendez-vous… Ainsi, ils doivent prendre conscience que tout plaisir a un prix, et qu’apprécier certaines choses, c’est renoncer à d’autres.

Témoignage

Jean-Sébastien, 33 ans, journaliste

« Quand j’étais seul, je rêvais d’une famille; quand j’étais en couple, je regrettais mon indépendance de célibataire… Je ne me sentais jamais là où je devais être. Il y a trois ans, j’ai donc commencé une analyse. J’ai ainsi pu cerner la raison principale de mon « malaise » : cadet de deux frères, j’ai été très choyé. En même temps, je ne me sentais pas à la hauteur de l’un d’eux, de neuf ans mon aîné, si brillant à l’école, sur les terrains de sport, dans sa vie privée…

Récemment, j’ai parlé de ça avec mes parents. Ils n’en revenaient pas! « Ton frère est sûr de valoir moins à nos yeux que toi »! J’ai aussi appris que ce frère m’admirait, ç’a été magique. Nous en avons parlé ensemble. Depuis, tout semble devenu plus simple dans mon esprit; pour apprendre à me satisfaire de ce que j’ai et de ce que je suis, j’avais besoin de savoir que j’avais droit à ma place auprès de ce frère ».

Source : https://www.psychologies.com/Moi/Se-connaitre/Comportement/Articles-et-Dossiers/Jamais-content-e

La recette du bonheur

Laisse de côté tous les chiffres non indispensables à ta survie. Ceci inclut l’âge, le poids, la taille. Que cela préoccupe seulement le médecin, il est payé pour ça.

Fréquente de préférence des amis joyeux, les pessimistes ne te conviennent pas.

Continue de t’instruire… Apprends sur les ordinateurs, l’artisanat, le jardinage, etc… Ne laisse pas ton cerveau inoccupé, un mental inutilisé est l’officine du diable. Et le nom du diable est Alzheimer!

Ris le plus souvent possible, et surtout de toi-même!

Quand viennent les larmes, accepte, souffre et … continue d’avancer.

Accueille chaque jour qui se lève comme une opportunité, et pour cela, ose entreprendre.

Laisse tomber la routine, préfère les nouvelles routes aux chemins mille fois empruntés!

Efface le gris de ta vie et allume les couleurs que tu possèdes à l’intérieur.

Exprime tes sentiments pour ne jamais rien perdre des beautés qui t’entourent.

Que ta joie rejaillisse sur ton entourage et abats les frontières personnelles
que le passé t’a imposées.

Mais, rappelle-toi : l’unique personne qui t’accompagne toute la vie, c’est toi-même.

Sois vivant dans tout ce que tu fais!

Entoure-toi de tout ce que tu aimes : famille, animaux, souvenirs, musique, plantes, un hobby… tout ce que tu veux… Ton foyer est ton refuge, mais n’en deviens pas prisonnier.

Ton meilleur capital, la santé. Profites-en, si elle est bonne ne la détruis pas,
si elle ne l’est pas, ne l’abîme pas davantage.

Sors dans la rue, visite une ville ou un pays étranger, mais ne t’attarde pas sur les mauvais souvenirs.

Il y a des êtres qui font d’un soleil une simple tache jaune, mais il y en a aussi qui font d’une simple tache jaune, un véritable soleil.

Pablo Picasso

jeudi 26 mai 2022

Bonnes dettes versus Mauvaises dettes













31% des Canadiens affirment avoir trop de dettes. Or, il existe une différence fondamentale entre une « bonne » et une « mauvaise » dette.

Les « bonnes » dettes


Règle générale : détenir une « bonne » dette permet d’augmenter sa valeur nette – actuelle ou future. En effet, une « bonne » dette est un investissement dans quelque chose qui augmente de valeur et/ou qui est profitable à long terme. Par exemple, un prêt hypothécaire sur une maison ou un immeuble à revenu, un prêt pour cotiser à vos REER ou pour retourner aux études.


Ainsi, ce type de dette vous permettra de posséder un actif lorsque vous aurez terminé de la rembourser. C’est encore mieux si cet actif vous permet de générer des revenus pour rembourser la dette.


Exemples d’actifs vous permettant de générer des revenus et/ou d’augmenter votre valeur nette :

o    Votre triplex génère assez de revenus de loyers pour couvrir vos paiements hypothécaires;

o    Vos placements boursiers génèrent assez de gains pour couvrir le coût d’emprunt associé à votre prêt REER;

o    Vous obtenez un emploi plus payant grâce à un retour aux études financé par un prêt.

Les « mauvaises » dettes

 

Une « mauvaise » dette est un emprunt pour acheter quelque chose dont la valeur diminue ou s’efface avec le temps.


Les « mauvaises » dettes sont souvent appelées les « dettes de consommation ». Par exemple, utiliser une carte de crédit pour acheter des vêtements ou pour payer un voyage dans le Sud, puis ensuite prendre six mois pour rembourser le solde accumulé, c’est néfaste. En effet, les taux d’intérêt qui s’appliquent sur le solde non remboursé d’une carte de crédit s’accumulent à une vitesse fulgurante.


Au final, ces achats de consommation n’auront pas contribué à augmenter votre valeur nette – ni actuelle, ni future.


Ratio d’endettement maximal 


Malgré que les « bonnes » dettes puissent augmenter votre valeur nette, les paiements pour rembourser votre dette totale ne devraient pas dépasser 35 à 40% de votre revenu mensuel brut (avant impôt).


Il s’agit du pourcentage maximal conseillé par les prêteurs, bien qu’il serait évidemment possible d’opter pour un ratio d’endettement moins élevé. Au final, les paiements pour rembourser vos dettes devaient pouvoir être effectués sans déséquilibrer votre budget.


Le stress financier : source d’insomnie chez 48% des Canadiens 


Les « mauvaises » dettes peuvent constituer une source de stress financier en raison de leurs taux d’intérêt élevés. En d’autres mots, ces dettes coûtent cher aux consommateurs.


Statistique Canada a mené une enquête en 2019, dans le cadre de laquelle les participants devaient estimer la valeur totale de leurs dettes impayées – excluant les prêts et marges de crédit hypothécaire sur leur résidence principale.


Solde des dettes impayées détenues par les Canadiens : 30 000$ (médian)


Ce montant comprend notamment :  le total des soldes impayés sur les cartes de crédit, les prêts autos, les marges de crédit personnelles, les prêts étudiants et les prêts hypothécaires sur une résidence secondaire.


LE SAVIEZ-VOUS? 


Accumuler des « mauvaises » dettes pourrait nuire à l’obtention d’un prêt hypothécaire. En effet, ce type de dette peut avoir un impact négatif sur la cote de crédit. 

Source : https://veroniquecloutier.com/maison/bonnes-dettes-vs-mauvaises-dettes-avec-elleinvestit

30 gestes écologiques pour protéger notre planète


Il est urgent d’agir pour préserver notre planète et la rendre viable pour nos enfants. À notre échelle, nous pouvons tous faire avancer les choses et contribuer à un mode de vie plus sain. Si certains gestes semblent plus compliqués à adopter que d’autres (nous ne disposons pas tout du budget pour avoir des panneaux solaires ni de la place pour installer des éoliennes), nous avons prévus pour vous 30 gestes écologiques pour protéger notre planète.


Niveau 1 : Les gestes du débutant

Que ce soit pour vous ou pour l’éducation de vos enfants, il existe des gestes très simples et qui pourtant, font la différence. Si chaque action ne représente qu’une goutte dans l’océan, elles peuvent devenir de véritables lacs voire des mers si tout le monde les applique. En théorie, vous devriez les connaître mais un rappel ne fait pas de mal.

1. Trier les déchets

Trier ses déchets est la base d’une maison propre et organisée. Elle permet également de recycler les déchets et d’économiser des ressources naturelles. En effet, en triant correctement ses déchets, les emballages et les verres sont réutilisés pour produire de nouveaux objets en emballages. Cela évite ainsi de puiser dans les ressources naturelles de la Terre.

2. Publicité papier à refuser

On estimerait à environ 18 milliards le nombre de prospectus publicitaires non sollicités chaque année. Un véritable désastre écologique sachant qu’une majorité de ces prospectus finit à la poubelle sans avoir été lu… Afin de ne plus être « embêtés » par ces publicités, ajouter simplement une étiquette « Pas de publicité » sur votre boîte aux lettres. Un petit geste qui vous prendra 3 minutes et qui limitera les impressions papier.

3. Éteindre ses appareils électriques

Un appareil mis en veille consomme quand même de l’électricité. Ils peuvent représenter jusqu’à 10% de votre facture. Afin de faire des économies et limiter votre consommation, débrancher tout simplement vos appareils lorsqu’ils ne servent plus : grille-pain, bouilloire, cafetière ou encore chargeur de téléphone.

Pour vous faciliter la vie, optez pour des multiprises avec des boutons marche/arrêt. En un seul geste, vous éteindrez et allumerez tous vos appareils.

4. Limiter le chauffage et la climatisation

Que ce soit en hiver ou en été, on a souvent tendance à en faire trop. Inutile de mettre le chauffage à fond dans votre chambre sachant que la température idéale se situe vers 17°C. En hiver, baisser la température de votre chauffage de 1°C et vous pourrez déjà constater la différence sur votre facture.

En été, c’est la même chose. Si vous utilisez une climatisation, ne mettez pas trop froid. En plus de risquer d’attraper un rhume si vous sortez pendant la canicule après être resté dans une maison fraîche, votre facture sera aussi salée qu’en hiver. Et pour éviter les déperditions de chaleur, n’oubliez pas de fermer les rideaux.

5. Boire l’eau du robinet

À quoi bon dépenser de l’argent dans des bouteilles en plastiques alors que vous avez de l’eau directement chez vous7 ? Si vous craignez les éventuels défauts de goûts, vous pouvez investir dans une fontaine à eau, dans des filtres à charbons ou tout simplement dans une carafe filtrante.

6. Mettre un couvercle sur les casseroles

En cuisine, faire bouillir de l’eau peut parfois prendre du temps. Et ça consomme. Pour accélérer le processus d’ébullition, pensez tout simplement à poser un couvercle sur vos casseroles.

7. Prendre des douches

On ne le redira jamais assez. Les bains consomment entre 150 et 200 litres d’eau. À l’inverse, une douche de 4 à 5 minutes ne nécessite que de 30 à 80 litres. Les chiffres parlent d’eux-mêmes.

8. Ne rien jeter dans les toilettes

Vos toilettes ne sont pas des poubelles. Si vous jeter tout et n’importe quoi (lingettes, tampons ou serviettes hygiénique et autres), tout va se déverser dans les eaux usées et risque de polluer les océans. En plus de garantir que vos toilettes ne se boucheront pas, vous ferez un petit geste pour l’environnement. Alors, on achète une petite poubelle à mettre dans les toilettes et le tour est joué.

9. Fermer le robinet lorsqu’on se brosse les dents

Pourquoi laisser l’eau couler alors que vous vous brossez les dents? Vous n’en n’avez pas besoin. N’ayant aucun intérêt à regarder de l’eau couler pendant 3 minutes, coupez l’eau. Vous ferez des économies et la planète vous remerciera.

10. Éteindre la lumière en quittant la pièce

Eh bien oui, éteindre la lumière, c’est bon pour votre budget et pour la planète.

11. Boire dans des gourdes

Oui, les gourdes sont devenues de véritables accessoires de mode, que ce soit dans les écoles ou dans les bureaux. Tout le monde en a. Vous préférez les bouteilles plastiques? Laissez-nous vous détromper avec les avantages à utiliser une gourde isotherme :

·    Vous pouvez boire du chaud comme du très froid. Garantie 24h de fraîcheur et 12h de chaleur. Très pratique lorsque vous êtes en déplacement.

·      Une gourde coûte environ 15$ et se réutilise à l’infini. À l’inverse, une bouteille plastique ne tient que quelques jours.

·     Si vous utilisez quotidiennement une gourde, elle est rentable au bout de 3 ans. Sur une vie entière à acheter des bouteilles en plastique, imaginez les économies que vous pouvez faire?


12. Arrêter de gaspiller la nourriture

Chaque année, des millions de tonnes de nourriture consommables finissent dans nos poubelles. Cela représente environ 150 kg par habitant. Comment résoudre le problème?

·    Pour les viandes et les poissons : si vous voyez la date de consommation s’approcher, manger-les le plus vite possible ou alors mettez-les au congélateur.

·       Pour les fruits : ne jetez rien, réutilisez vos fruits trop mûrs dans des compotes ou pour des desserts. Vos légumes peuvent être découpés, cuisinez et congelés également.

·       Attention aux dates de consommation : les yogourts peuvent se consommer encore 1 mois après la date limite de consommation, le chocolat 2 ans après, les produits secs (pâtes, riz…) plusieurs mois, le fromage deux semaine… Certains ne se périment jamais comme les épices, le sucre, le miel ou encore le sel.

Niveau 2 : Les gestes intermédiaires

1. Manger moins de viande

15 000 litres d’eau sont nécessaires pour produire 1 kg de viande bovine (eau bue par l’animal et eau qui sert à la production de la nourriture pour cet animal). Pour 1 kg de porc, c’est 6000 litres. Pour 1 kg de poulet, c’est 4 000. Les légumineuses, les fruits et les légumes demandent nettement moins d’eau.

Pour faire un petit geste, remplacer plusieurs fois dans la semaine des plats habituellement avec viande par des repas végétariens. Par exemple, tentez des lasagnes végétariennes (courgettes et aubergine) au lieu des lasagnes bolognaises, des steaks de sojas et de betterave au lieu du steak de bœuf, des hachis Parmentier aux légumes, des tajines aux lentilles et au riz, croque-monsieur aux épinards et à la mozzarella, un chili végétarien ou encore des fajitas à l’avocat et aux haricots rouge.

2. Adopter des ampoules LED

Bien qu’elles coûtent plus cher à l’achat que des ampoules classiques, les LED consomment 80% d’électricité en moins et ont une durée de vie plus longue.

3. Faire des lessives à basse température

80% de l’électricité utilisée par la machine à laver sert à faire chauffer l’eau. Alors essayez de privilégier des lavages à 30°C ou 40°C au lieu des habituels 60°C.

4. Dégivrer souvent son réfrigérateur et congélateur

Si votre frigo ou votre congélateur a une couche de givre supérieur à 4 mm, alors il va consommer deux fois plus d’énergie. À cause de cela, ils risquent de durer moins longtemps. Pour cela, un conseil très simple : dégivrez vos appareils tous les trois mois.

5. Rapporter ses médicaments périmés à la pharmacie

Comme les aliments, les médicaments ont également des dates de péremption. Si vous n’utilisez pas les boîtes qui sont chez vous ou alors si la date est passée, ramenez-les en pharmacie.

6. Dire stop aux emballages

Difficile de limiter ses emballages en faisant les courses? C’est possible. Pour cela, plusieurs techniques sont possibles. Pour les niveaux intermédiaires, privilégiez des emballages recyclables (verre, métal) ou des matériaux biodégradables (papier, carton). Pour le niveau débutant, achetez en grande quantités (si vous êtes certains de ne pas gaspiller). En effet, en plus de faire des économies en achetant en grandes quantités (le beurre, les produits pour le corps en 750 ml, les céréales en format familial…), vous contribuez à la baisse du plastique.

7. Privilégiez les produits locaux et bio

Les produits locaux réduisent l’impact écologique lié aux transports de marchandises. Il est toujours préférable de faire travailler le petit producteur du coin qu’une usine à l’autre bout du pays! De plus, si vous manger bio, vous avez la garantie que la production est plus respectueuse de l’environnement (pas d’engrais chimique, d’insecticides…). Pour les œufs, la viande et les poissons, privilégiez au maximum le local et les entreprises qui sont certifiés par des labels qui garantissent le bien-être animal (élevé en plein air, meilleures conditions d’abattages, pêche responsable…).

8. Utiliser les moteurs de recherche écologiques

Même s’il est très pratique, notre ami Google n’est pas le plus ecofriendly des moteurs de recherche. Avec une industrie liée au numérique qui représente environ 10% des gaz à effets de serre dans le monde, certains moteurs vont réduire cet impact comme Écosia, Écogine ou Lilo. Pour les amoureux des animaux, YouCare permet de reverser de l’argent à chaque recherche effectuée pour nourrir des animaux. Ces moteurs de recherches compensent le carbone émis par les recherches avec des plantations d’arbres dans le monde.

9. Numériser au lieu d’imprimer

Aujourd'hui, nous sommes nombreux à travailler depuis nos écrans et il est parfois plus pratique de conserver les documents sous leur format numérique que sous leur format papier. Lorsque l’impression n’est pas nécessaire, numérisez!

10. Acheter d’occasion

Vous avez besoin d’un bureau? Achetez usagé, allez dans les marchés aux puces, suivez les articles qui se vendent sur le Facebook Marketplace. Besoin d’un nouveau téléphone? Tentez le reconditionné, il est garanti 1 ou 2 ans! Envie de nouveaux livres? Aujourd'hui, de nombreux sites Internet et sociétés permettent la vente et l’achat d’occasion. De quoi acquérir des objets sans trop se ruiner.

11. Vendez vos affaires inutiles

De nombreux objets en tout genre sont jetés ou alors délaissez au fond du garage. Alors qu’ils pourraient bénéficier d’une nouvelle vie ou ravir un nouveau propriétaire. Vous ne portez plus vos vêtements? Vendez-les ou apportez-les dans les conteneurs de recyclage. Vos enfants grandissent et ne jouent plus avec leurs vieux jouets? Vendez-les ou offrez-les à des associations.

Niveau 3 : Les gestes avancés

1. Faire ses propres produits ménagers

Une très grosse tendance sur les réseaux sociaux depuis quelques années : faire ses propres produits ménagers : lessives, tablettes pour le lave-vaisselle, produits d’entretien… De nombreux sites Internet partagent leurs recettes de cuisine ultra simple à base de bicarbonate de soude, de vinaigre blanc et d’huiles essentielles. Vous pouvez également rejoindre des groupes sur les réseaux sociaux qui partagent leurs bonnes astuces et vous donnent des conseils pour faire un petit pas pour l’environnement tout en respectant votre budget.

2. Récupérer l’eau de pluie pour arroser ses plantes

De plus en plus de citoyens adoptent des récupérateurs d’eau de pluie. Pourquoi? Environ 45% de l’eau utilisée au quotidien ne doit pas forcément être potable (arroser les plantes, laver la voiture…). Avec un récupérateur, vous pourrez utiliser cette eau propre pour ces tâches-là.

3. Faire son propre compost

Si vous avez un jardin (ou un jardin partagé pour les appartements), il est très simple de réduire ses déchets. Installé au fond du jardin, vous pourrez y éliminer vos épluchures de fruits et de légumes, les coquilles d’œufs, les fleurs fanées ou encore le marc de café). D’ailleurs, le marc de café peut être déposé dans vos massifs de fleurs pour repousser vos chiens et chats qui auraient tendance à y faire leurs besoins.

4. Limiter les trajets en voiture

Difficile de prendre autre chose que la voiture lorsque vous habitez en pleine campagne et que le commerce le plus proche est à plusieurs kilomètres. Mais il reste toutefois possible d’agir à sa propre échelle et limiter la pollution. Covoiturage, transports en commun, se mettre à la marche ou au vélo électrique sont des gestes qui ont leur importance.

De même, si vous partez en vacances, privilégiez le train à l’avion. En plus de consommer nettement moins, vous pourrez admirer le paysage des régions que vous traversez. C’est toujours plus sympa que des nuages pendant 1 heure!

5. Recycler les liquides

Comme pour les toilettes, ne videz surtout pas vos déchets liquides dans l’évier : produits ménagers, solvants, huile de vidange, huile de friteuse… Pour les recycler, mettrez-les dans des bouteilles et amenez-les en déchetterie.

6. Recycler autant que possible

Aujourd'hui, tout ou presque peut être recycler ou détourner. Au lieu de jeter quelque chose, trouvez-lui une nouvelle fonction. Un pot en verre peut devenir un pot à confiture maison ou alors une bougie, un vêtement déchiré peut être découpé et servir de torchon pour les vitres ou pour nettoyer votre voiture. Ou un vieux meuble peut être modernisé avec un coup de peinture… Si vous avez des enfants, vous savez certainement que les activités manuelles faites à l’école ou dans les centres aérés demandent du matériel qu’on retrouve à la maison : des rouleaux de papier toilettes, des vieux journaux, un vieux livre…

7. Récupérer les invendus

Trop d’aliments sont jetés parce qu’ils n’ont pas été vendus dans chez les grands distributeurs. Que ce soient des « légumes moches », des produits en date limite de consommation ou encore des sandwichs invendus. Une solution efficace pour lutter contre le gaspillage, tout en faisant des économies.

Source : https://www.parcanimalier07.com/post/30-gestes-%C3%A9cologiques-pour-prot%C3%A9ger-notre-plan%C3%A8te