jeudi 28 avril 2022

Phobie sociale (trouble d’anxiété sociale)













La phobie sociale se caractérise par une peur ou une anxiété vis-à-vis de certaines situations sociales ou de performance. Ces situations donnent souvent lieu à un comportement d’évitement ou sont vécues avec beaucoup de souffrance.

L’homme est un animal social et sa capacité à entretenir facilement des relations dans différentes situations sociales affecte de nombreux aspects importants de sa vie, notamment la famille, l’éducation, le travail, les loisirs, les rendez-vous sentimentaux et les relations amoureuses.

Les phobies sont un type de trouble anxieux dans lesquelles certaines situations ou certains objets déclenchent la peur et l’anxiété chez la personne atteinte, qui s’efforcera de les éviter. La peur et l’anxiété sont disproportionnées par rapport à la menace réelle. Il existe de nombreuses phobies spécifiques.

Bien qu’il soit normal de manifester un peu d’anxiété en société, les personnes qui souffrent de phobie sociale sont si angoissées qu’elles évitent ces situations ou les subissent avec un fort sentiment de malaise. Environ 13 % des personnes souffrent de phobie sociale à un moment donné de leur vie. Ce trouble affecte environ 9 % des femmes et 7 % des hommes sur une période d’un an.

Certains adultes souffrant de phobie sociale étaient timides quand ils étaient enfants, tandis que d’autres n’ont développé aucun symptôme d’anxiété important jusqu’à après la puberté.

Les personnes souffrant de phobie sociale s’inquiètent que leurs faits et gestes puissent sembler inappropriés. Elles craignent souvent que leur anxiété n’apparaisse de façon évidente, redoutant de transpirer, de rougir, de vomir, de trembler ou d’avoir la voix tremblante. Elles ont également peur de perdre le fil de leur pensée ou de ne pas parvenir à trouver leurs mots pour s’exprimer.

Certaines phobies sociales sont liées à des situations particulières, ne produisant d’anxiété que lorsque la personne doit réaliser une activité particulière en public. La même activité effectuée dans la solitude ne provoque pas d’anxiété. Les situations qui déclenchent souvent de l’anxiété chez une personne atteinte de phobie sociale sont les suivantes :

·        Parler en public

·        Réaliser quelque chose en public, tel que lire à l’église ou jouer d’un instrument de musique

·        Manger avec d’autres

·        Rencontrer des personnes inconnues

·        Tenir une conversation

·        Signer un document devant témoins

·        Se rendre dans des toilettes publiques

Dans une forme plus générale de phobie sociale, l’anxiété est présente dans de nombreuses situations sociales.

Dans les deux types de phobies sociales, la personne craint que si elle ne parvient pas à répondre aux attentes des autres ou si elle est scrutée à la loupe dans ses interactions sociales, elle se sente gênée, humiliée, ou rejetée, ou elle offense d’autres personnes.

Les personnes peuvent ou non reconnaître que leurs peurs sont irrationnelles et excessives.

Diagnostic de la phobie sociale

·        Examen clinique, sur la base de critères spécifiques

      Les médecins diagnostiquent une phobie sociale quand les personnes ressentent une peur ou une anxiété qui répond à tous les critères suivants :

·        Elle est intense et elle est présente depuis au moins 6 mois

·        Elle porte sur une ou plusieurs situations sociales

·        Elle se produit presque toujours dans la ou les mêmes situations

·        Elle implique la crainte d’une évaluation négative par les autres

·        Elle amène la personne à éviter la situation ou à l’endurer en étant mal à l’aise

·        Elle est hors de proportion avec le danger réel

.      Elle provoque une souffrance importante ou entrave considérablement le fonctionnement des         personnes

Par ailleurs, les médecins écartent les autres troubles mentaux responsables de symptômes similaires, tels que l’agoraphobie, le trouble panique ou une dysmorphophobie.

Traitement de la phobie sociale

·        Thérapie d’exposition

·        Thérapie comportementale et cognitive

·        Antidépresseurs, d’ordinaire les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS)

En l’absence de traitement, la phobie sociale persiste souvent, incitant de nombreuses personnes à éviter des activités qu’elles apprécient par ailleurs.

La thérapie d’exposition est généralement efficace. Mais il n’est pas toujours facile de s’arranger pour que l’exposition dure suffisamment longtemps pour permettre à la personne de s’habituer à la situation anxiogène et de finir par y être à l’aise. Par exemple, une personne qui a peur de parler à son supérieur hiérarchique ne peut pas forcément organiser une série d’entretiens avec lui. Des situations de substitution peuvent être utiles, telles que celles que l’on peut trouver en s’inscrivant dans des associations comme Toastmasters (une association pour personnes qui éprouvent de l’anxiété à parler en public) ou en allant lire des livres à des pensionnaires de maisons de retraite.

Une thérapie comportementale et cognitive peut également s’avérer utile. Cette thérapie permet aux personnes d’apprendre ce qui suit :

·        Utiliser des techniques de relaxation

·        Identifier des schémas de pensée et de comportement qui peuvent déclencher l’angoisse ou la panique

·        Adapter ces schémas de pensée

·        Modifier leur comportement en conséquence

Les antidépresseurs, tels que les ISRS et les benzodiazépines (anxiolytiques) sont souvent efficaces dans la phobie sociale. Les ISRS sont généralement privilégiés car, contrairement aux benzodiazépines, ils sont peu susceptibles d’interférer avec la thérapie comportementale et cognitive. Les benzodiazépines agissent sur le système nerveux central (cerveau et moelle épinière) et peuvent entraîner des problèmes de somnolence et de mémoire.

Les bêtabloquants peuvent être utilisés pour réduire l’accélération de la fréquence cardiaque, le tremblement et la transpiration que ressentent certaines personnes terrorisées par le fait de se produire en public, mais ces médicaments ne réduisent pas l’anxiété elle-même.

Source : https://www.merckmanuals.com/fr-ca/accueil/troubles-mentaux/anxi%C3%A9t%C3%A9-et-troubles-li%C3%A9s-au-stress/phobie-sociale

La chenille

C'est au cœur d'une forêt sauvage que notre petite chenille voit le jour. Toute petite, fragile et innocente, elle part bien jeune à la découverte de son environnement.

Sans méfiance aucune elle avance à son rythme et se délecte de tout ce que Mère nature lui offre. Sous son corps, la terre moelleuse et chaude lui prodigue de douces caresses et lorsque les rayons du soleil deviennent un peu trop chauds, elle s'en va s'abriter sous l'ombre des fleurs. Au matin, la fraîcheur de la rosée la chatouille et lui annonce une nouvelle journée.

Notre petite chenille allait apprendre bien vite que la vie n'est pas faite que de quiétude. Ce matin-là, alors qu'elle repose sur une feuille de fougère, une violente rafale de vent la projette sans prévenir sur le sol et elle roule et roule encore, se prenant des coups les uns après les autres. Lorsque le vent se retire enfin, la peur au ventre elle reprend ses esprits et se demande ce qu'elle a bien pu faire pour mériter ça. Elle ne comprend pas et aucune réponse ne vient éclairer ses interrogations. Alors que faire d'autre que de continuer à vivre?

Elle trouve le courage au fond d'elle-même pour continuer sa route, mais elle sait qu'elle n'oubliera jamais cette terrible expérience.

Néanmoins, elle retrouve la joie de vivre, mais à peine a-t-elle récupéré, qu'un nouveau coup dur allait la surprendre. Ce jour-là, elle était sur la branche d'un mélèze et a juste eu le temps de s'engouffrer dans cet étroit orifice qui lui sauva la vie. Le bec pointu d'un oiseau avait quand même eu le temps de lui lacérer le dos, lui laissant une vilaine blessure. Elle n'avait jamais eu aussi peur de sa vie et elle resta cloîtrée dans ce minuscule abri durant trois jours.

La vie continuait, et notre petite chenille se prit des coups et des coups. Pourtant elle trouvait toujours les forces nécessaires de se relever et d'aller de l'avant, car elle avait l'intuition que quelque chose de merveilleux l'attendait et qu'un jour elle serait libérée de cette vie douloureuse.

Un jour elle ressentit une impression très bizarre qu'elle ne connaissait pas. Cette sensation lui causa une peur terrible et elle se renferma sur elle-même. Cela lui donnait le sentiment d'être protégée du monde extérieur. Elle n'avait plus le goût à rien et n'attendait rien d'autre que d'en finir avec cette souffrance. Elle s'abandonna totalement à l'instant présent et au courant de la vie.

C'est alors que le miracle se produisit. La lumière perça son cocon et l'inonda de douceur. Elle se sentait légère comme une aile de papillon.

Ce qu'elle pressentait depuis tant d'années se réalisait à l'instant. Toute peur s'était évaporée et le monde lui apparaissait soudain harmonieux et vibrant d'amour. Elle réalisa que tous ces moments difficiles qu'elle avait traversés avec courage, l'avaient amenée vers la plus belle des délivrances.

Elle déploya ses ailes délicatement et s'élança en douceur, portée par le souffle silencieux de la vie.

Source : http://sesouvenirdesbelleschoses.eklablog.com/belles-histoires-a-mediter-p948874 

jeudi 21 avril 2022

Le bonheur papillon






















- Joli papillon, viens vers moi. Viens. 


Amandine tente d'attraper l'insecte multicolore et le poursuit à travers les champs. Elle danse, suivant le rythme du papillon qui a si soif d'air et d'aventure.


- Si tu m'attrapes, je meurs. Le sais-tu?


La fillette s'arrête brusquement tandis que le papillon se pose, léger, sur une fleur.


- Tu meurs? Pourquoi devrais-tu mourir? Je te caresserais doucement, tout doucement pour ne pas te blesser.


- Même la plus douce des caresses est mortelle pour moi.


Amandine contemple, sans le toucher, l'animal si fragile. En son cœur, elle le plaint de ne pas pouvoir recevoir de câlins, ne serait-ce qu'un seul sans le payer de sa vie. Elle ne pourrait pas vivre sans se faire câliner.


- Si j'étais un papillon, je serais bien malheureuse et j'irais vers le bon dieu pour lui dire que c’est injuste, qu’il devrait changer les choses.


- Pourquoi faire? Dieu m’a fait le don de la vie et je lui en suis reconnaissant, même si mon passage sur terre est éphémère. D’ailleurs, je n'ai pas le temps de me révolter, puisque demain je serai mort. Autant profiter du peu de temps que j'ai à vivre.


- Es-tu donc si vieux?


- Oui, non. Je suis né ce matin à l'aube.


- Alors tu es encore bien jeune. Moi, je suis née il y a bien plus longtemps et mon âge se compte en années déjà, s'exclame la petite, très fière de ses six ans.


- Pour moi, une heure, c'est comme trois ou quatre de tes années.


Amandine a bien envie de pleurer sur le triste sort du si beau papillon. Elle essaie de se retenir, mais une larme roule malgré tout sur son visage. Dire que parfois, Amandine passe des heures à ne rien faire ou à s'ennuyer. Elle a honte de s'être si souvent plainte.


- Ne pleure pas petite.


- Je ne pleure pas, répond la fillette en essuyant furtivement une nouvelle larme indécente.


- Tu sais, pour moi le temps ne passe pas aussi vite que pour toi. Et puis si ma vie est éphémère, je n'en profite pas moins de tous les instants qui me sont offerts. Je n'ai pas le temps d'être triste, je n'ai pas le temps de songer à moi et de m’appesantir sur mon triste sort. Je vole de droite à gauche, je butine ici ou là, j’emplis mon regard de la beauté du monde et des fleurs. Je me laisse porter par le vent où il veut et comme il veut, sans réfléchir. Et seule sa caresse me remplit d'aise. Qu'importe où je vais pourvu que mon être s'emplisse de beauté et de joie pour l'éternité!


- Je ne comprends pas. Si moi, on me disait que j'allais mourir demain, je serais désespérée de partir et de laisser tous ceux que j'aime derrière moi. J'aime rire, j'aime chanter, j'aime vivre. Je ne voudrais pas...


La petite se met à sangloter.


- Peut-être que tu serais d'abord désespérée... Et puis qui sait si tu ne te mettrais pas, comme moi, à faire provision pour l'éternité de tout ce qui t'est bon dans cette vie.


La fillette écoute, attentive, tandis que ses larmes coulent plus tranquillement maintenant.


- De toute façon ce n'est pas tout à fait pareil. De tous temps, les papillons n'ont jamais vécu très longtemps. La nature nous a donné la splendeur contre la durée. Nous avons le pouvoir d'enchanter les cœurs, de faire naître des sourires aux lèvres arides. Rien de tel que cette joie qui surprend enfants et adultes lorsqu'ils nous aperçoivent. Il suffit de me poser sur le chapeau d’une dame pour que tout le monde retienne son souffle émerveillé de mon audace et de mes couleurs.


Amandine se met presque à regretter de ne pas être un papillon. Elle n'a pas tant de beauté à offrir, elle, mais elle n'ose pas le dire au papillon. Elle qui le plaignait peu avant, la voilà qui se met à l'envier! Cela n'a vraiment pas de sens.


- Tu te trompes, ce que tu penses est plein de sens.


- Parce que tu sais aussi lire dans les pensées! Rétorque Amandine qui se sent devenir minuscule, aussi petite qu'un grain de poussière... ou un microbe!


- Chaque être, chaque chose a un sens quelle que soit la durée de leur vie ou de leur existence, si inerte soient-elles. Nous avons tous notre raison d'être. Toi aussi, tu as ta place ici, même lorsque tu te sens inutile ou lorsque tu as l'impression d'avoir perdu ton temps. Tu ne réalises pas le pouvoir que tu as sur tout ce que tu approches. Une parole qui te paraît anodine va peut-être changer la vie de quelqu’un sans que tu le saches. Un mouvement ou même un regard peuvent modifier le cours de l'histoire. Et puis, le sais-tu? Tu as autant de beauté à offrir qu'un papillon. Seulement, elle est différente.


- Vraiment?


- Oui, c'est sûr.


Amandine aimerait serrer contre elle l'insecte si merveilleux. Elle esquisse un mouvement dans sa direction, caressant l'air qui entoure le papillon.


- Adieu, petite.


- Adieu, gentil papillon.


L’insecte s’élève, gracieux, dans les airs, tourne un instant autour de la fillette qui le contemple en souriant, puis il la quitte et s’envole vers sa destinée de papillon. Amandine, quant à elle, retourne chez elle, le cœur gai, le visage radieux.


Source : http://sesouvenirdesbelleschoses.eklablog.com/belles-histoires-a-mediter-p948874

11 façons d'apprendre à s'aimer soi-même et à être heureux

L’amour de soi et le bonheur n’est pas quelque chose qui doit être trouvé, ils doivent être créés. Ce n’est pas un interrupteur qui est actionné un jour et nous sommes amoureux de nous-mêmes et de notre vie. S’aimer soi-même est la chose la plus productive que nous puissions faire pour notre vie, car tout ce doute, cette haine de soi et cette sous-estimation nous empêchent d’atteindre notre plein potentiel et, bien sûr, de trouver le vrai bonheur.

Nous ne pouvons pas vraiment être heureux si nous ne nous aimons pas, car peu importe à quel point tout le reste de notre vie est heureux, nous nous sentirons toujours indignes, comme si nous ne méritions pas ce bonheur. S’aimer soi-même n’est ni arrogant ni grandiose, dès le plus jeune âge, on nous a appris que s’aimer soi-même, c’est être égoïste, faux, arrogant, condescendant, peu attrayant et improductif.

S’aimer soi-même, c’est expérimenter le bonheur et la sécurité à un tout autre niveau. Nous recherchons l’amour extérieurement parce que c’est ainsi qu’en tant qu’enfants, nous avons trouvé l’amour et la sécurité. Cela nous a été récompensé lorsque nous avons fait de bonnes choses. Mais nous n’en sommes pas sortis, nous continuons à rechercher l’amour chez d’autres personnes. La vérité est que l’amour que nous recherchons ne peut venir que de l’intérieur. C’est pourquoi l’amour de quelqu’un d’autre n’est jamais suffisant pour que nous soyons vraiment heureux et nous ne pourrons jamais nous sentir en sécurité si nous ne sommes pas à l’aise avec nos propres capacités.

Mais comment être plus confiant et s’aimer soi-même? Je dirais qu’apprendre à s’aimer soi-même est un voyage, ce sont des leçons ou encore des activités que vous devrions apprendre pour améliorer notre amour de soi et augmenter le bonheur authentique dans notre vie.

Pour nous aider sur cette voie, voyons 11 façons d’apprendre à nous aimer et à être heureux.

1. Accepter de ne pas être parfait!

Nous devons absolument assimiler que la perfection n’existe pas et bien que cela paraît être le cas sur les réseaux sociaux (ce qui est faux), elle masque souvent des problèmes de santé mentale paralysants. Nous ne serons jamais parfaits. Mais la bonne nouvelle est que nous sommes déjà parfaits dans notre imperfection. Nous devons simplement tâcher de faire de notre mieux et de coller le plus possible aux valeurs qui sont importantes pour nous. Tout en acceptant que nous allons forcément commettre des erreurs lors de cette quête.

2. Arrêter d’essayer d’atteindre une norme irréaliste

Il est de notre nature humaine d’avoir toujours faim de plus, même si nous atteignons cette norme irréaliste, nous serons toujours malheureux parce que nous en voudrons encore plus. Ne nous comparons pas nous-mêmes ou notre vie à cette norme irréaliste, cela ne mène qu’à la haine de soi et à la dépression : plus nous comparons, plus nous nous perdons.

3. Vivre dans l’instant présent, un moment chaque jour

Prenons un moment pour arrêter la poursuite (sans fin) de toutes les choses que nous avons à faire et prenons un moment pour nous poser. Visualisons d’où nous venons et apprécions la beauté du moment – Vivre, respirer, avoir la chance d’être en vie et voyons à quel point c’est un luxe. Apprenons à apprécier l’instant lorsque cela est possible.

4. Accepter le fait de ne pas pouvoir tout contrôler

La seule chose que nous puissions contrôler, ce sont les choses sous notre contrôle et nos réactions. Nous devons impérativement comprendre que nous ne pouvons pas contrôler les autres, leurs choix, leurs comportements, tout comme nous ne pouvons pas contrôler la météo. La vie ne consiste pas à essayer de tout contrôler, mais à savoir comment nous y réagissons. Au lieu d’essayer de contrôler tout et tout le monde, faisons de notre mieux et ce qui est en notre pouvoir et laissons l’univers faire le reste.

5. Prendre soin de soi

La société nous a appris que prendre soin de soi est égoïste, notre plus grande peur est d’être qualifié d’égoïste. En réponse, nous travaillons du mieux que nous le pouvons pour que chacun sache à quel point nous sommes bons. Mais il y a un coût à être « bon » aux yeux de la société et ce coût est notre bonheur. Alors, arrêtons d’essayer de trop être « bon » pour la société et faisons en sorte de prendre soin de nous-mêmes. Cela ne nous aidera paradoxalement à être également meilleur pour les autres.

6. Être à l’écoute de ses émotions

Trouvons une chaise, prenons un thé ou un café et ressentons ce qui se passe en nous aujourd’hui. Comment allons-nous? Qu’est-ce que nous ressentons en cet instant? Apprendre à ressentir réellement nos sentiments au lieu de les mettre sous le tapis est la meilleure voie à suivre pour mieux nous connaître.

7. Faire face à nos pensées négatives

Questionnons-nous sur nos pensées négatives. Sont-elles vraies? Sont-elles utiles? Avant de dire quoi que ce soit de négatif, tâchons de nous demander si cette pensée nous est profitable d’une manière ou d’une autre? Est-ce que cette pensée permet de nous rendre meilleurs d’une certaine manière? Ou est-ce juste impoli, dépréciant et cruel. Nous sommes souvent les plus durs envers nous-mêmes mentalement, ce qui signifie que l’une des clés les plus importantes du bonheur est d’arrêter la torture interne. Les insultes sans fin, dépréciant, comme « je suis trop comme ceci ou trop comme cela ». Nous devons plutôt privilégier un langage positif et bienveillant envers nous-mêmes.

8. Resserrer son cercle social

Notre cercle social affecte toute notre vie. Une citation bien connue de Jim Rohn dit que nous sommes la moyenne des 5 personnes avec lesquelles nous passons le plus de temps. Alors qui sont-ils? Sont-ils positifs? Aimants? Des soutiens? Où sont-ils négatifs, grossiers et abusifs? Nous ne devons rien à personne, donc si quelqu’un nous tire vers le bas comme un ami négatif, un petit ami insultant ou une tante autoritaire plutôt opiniâtre. Nous devons bien prendre conscience de cela et plutôt passer notre temps avec des personnes positives et bienveillantes.

9. Se rappeler qui nous sommes

Nous avons tous traversé beaucoup de choses durant notre vie, et nous avons traversé toutes ces épreuves, devenant de plus en plus forts à chaque fois. Alors parfois, n’hésitons pas à nous rappeler qui nous sommes et faire un point sur le chemin parcouru jusqu’ici. Quoi que l’on puisse en dire, l’adversité nous permet de grandir, elle nous met au défi de rendre notre vie plus intéressante et riche.

Lorsque tu ne sais pas où tu vas, regarde d’où tu viens.

Proverbe africain

10. S’autoriser à aimer son corps

Notre corps est un outil magnifique et merveilleux pour l’aventure. Notre corps n’est pas conçu pour être simplement une esthétique pour plaire aux autres et à la société. Ce n’est pas un vase sophistiqué. Notre corps est un outil qui doit nous permettre de réaliser tout ce que nous voulons faire dans cette vie. Traitons notre corps comme s’il s’agissait de votre enfant. Avec rien d’autre que de l’amour et la compréhension qu’il est parfait tel qu’il est.

11. Apprendre continuellement

Apprendre, lire, expérimenter… Trouvons ce qui fonctionne pour nous. Pour cela, nous devons essayer et si cela nous correspond, nous devons alors persévérer. Le bonheur n’est pas un interrupteur, c’est quelque chose qui se construit de façon quotidienne et qui demande du temps.

Pour conclure…

Ce sont ces petites choses (et bien d’autres!) qui peuvent nous aider à apprendre à être heureux. Le bonheur arrive avec l’accumulation de petites habitudes positives. Alors, tâchons de trouver celles qui nous correspondent le plus et pratiquons-les tous les jours pendant un mois. Une fois incorporé, notre vie s’améliorera et le bonheur aura l’occasion de s’épanouir. Le bonheur est juste devant nous, si seulement nous choisissons de le trouver et de le pratiquer.

Source : https://www.windtopik.fr/apprendre-a-saimer-soi-meme-et-a-etre-heureux/

lundi 11 avril 2022

Chocolat chaud

Un groupe de jeunes licenciés, ayant tous une brillante carrière, a décidé de rendre visite à un vieux professeur qui avait déjà pris sa retraite. Pendant la visite, la conversation des jeunes s'allongeait en lamentations sur le stress immense qui avait envahi leur vie et leur travail.

Le professeur ne fit aucun commentaire sur ce sujet et leur demanda s'ils désiraient prendre une tasse de chocolat chaud.


Tous se montrèrent intéressés et le professeur se dirigea vers la cuisine d'où il revient plusieurs minutes plus tard avec une grande bouilloire et une grande quantité de tasses, toutes différentes - en porcelaine fine et en terre cuite rustique, en simple verre ou en cristal, les unes d'aspect ordinaire et les autres très chères.

Il proposa seulement aux jeunes de se servir à volonté. Quand tous avaient une tasse de chocolat chaud dans la main, il leur dit :

« Regardez comme vous avez tous cherché à choisir les tasses les plus jolies et chères en laissant les plus ordinaires et bon marché. Bien qu'il soit normal que chacun désire le meilleur pour lui-même, ceci est l'origine de vos problèmes et de votre stress. La tasse dans laquelle vous buvez n'apporte rien de plus à la qualité du chocolat chaud. Dans la plupart des cas, c'est seulement une tasse plus raffinée et certaines ne permettent même pas de voir ce que vous buvez. Ce que vous vouliez réellement c'était du chocolat chaud, pas la tasse; mais vous vous êtes dirigés inconsciemment vers les meilleures tasses. »

Tandis que tous confirmaient l'observation du professeur, plus ou moins embarrassés, celui-ci continua :

« Considérez maintenant la chose suivante : la vie est le chocolat chaud; l'argent et la position sociale sont les tasses. Celles-ci sont seulement des moyens de contenir et de servir la vie. La tasse que chacun possède ne définit et n'altère pas la qualité de votre vie. Parfois, en se concentrant seulement sur la tasse, on finit par ne pas apprécier le chocolat chaud qui nous est offert. »

Les personnes les plus heureuses ne possèdent pas toujours le meilleur de tout, elles savent seulement profiter au maximum de tout ce qu'elles ont.

Vivez en toute simplicité.

Aimez généreusement.

Aidez-vous les uns les autres avec ardeur.

Parlez avec gentillesse...

...et appréciez votre chocolat chaud.

Source : http://sesouvenirdesbelleschoses.eklablog.com/belles-histoires-a-mediter-p948874

Cerveau : on sait désormais pourquoi une odeur peut nous rappeler un souvenir

La dopamine contrôle les cellules cérébrales impliquées dans la mémoire associative. C’est grâce à elles que des éléments olfactifs ou auditifs peuvent nous remémorer des souvenirs passés.

L’ESSENTIEL

Des chercheurs ont réussi à identifier les cellules impliquées dans la mémoire associative. Celles-ci seraient stimulées par la dopamine, une molécule biochimique dont la libération provoque une sensation de plaisir.

Une odeur, un parfum ou encore une chanson peuvent nous remémorer un souvenir. C’est ce qu’on appelle la mémoire associative, c’est-à-dire un lien automatiquement fait par notre cerveau entre ce type d’éléments olfactifs ou auditifs et des situations, des moments ou des personnes. L’origine de cette réaction vient d’une zone du cerveau appelée le lobe temporal médian, qui regroupe l'hippocampe, l'amygdale (la région des émotions) et une petite région corticale appelée cortex rhinal. Cette dernière est composée de deux sous-régions appelées cortex entorhinal et cortex périrhinal.

Des rats capables de se souvenir d’un chemin grâce aux odeurs

Une étude publiée en 2014 dans la revue Nature précisait les zones du lobe temporal médian impliquées dans la mémoire associative. Il s’agissait du cortex entorhinal, qui traite les informations olfactives, et de l’hippocampe, qui les stocke. Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont entraîné 17 rats à mémoriser un chemin grâce à des odeurs. Résultat : l’association d’une odeur à un lieu - avec un taux de réussite allant jusqu’à 85% à la fin de l’expérience - se situait dans ces deux zones du cerveau, le cortex entorhinal et l’hippocampe. Autrement dit, grâce à des odeurs, les rats ont appris à se souvenir d’un contexte, ici le chemin défini par les chercheurs.

Des cellules contrôlées par la dopamine

Mais jusqu’à présent, si les scientifiques identifiaient les zones, ils ne connaissaient pas précisément les cellules impliquées dans ce phénomène. Ainsi, une nouvelle étude publiée dans la revue Nature, précise justement cette inconnue. « Bien que la mémoire associative soit l'une des formes de mémoire les plus élémentaires de notre vie quotidienne, les mécanismes sous-jacents à cette mémoire restent flous », explique Kei Igarashi, principal chercheur de l’étude.

Lors de ces travaux, les scientifiques ont découvert le type spécifique de cellules responsables de l'acquisition de nouveaux souvenirs associatifs. Celles-ci sont situées dans le lobe temporal médian et sont contrôlées par la dopamine, une molécule biochimique qui permet la communication au sein du système nerveux. Sa présence dans l’organisme provoque une sensation de plaisir qui active le système de récompense et joue un rôle dans la motivation.

De possible futurs traitements contre la maladie d'Alzheimer

Dans cette étude, les chercheurs ont entraîné le cerveau de souris à associer des odeurs spécifiques à des récompenses. Ainsi, ils ont pu identifier précisément les cellules impliquées dans la mémoire associative et comprendre comment elles enregistraient de nouvelles associations : grâce à la dopamine qui les stimule afin qu’elles enregistrent un lien entre un élément olfactif ou auditif et une situation ou une personne.

« Nous ne nous attendions pas à ce que la dopamine soit impliquée dans le circuit de la mémoire, souligne Kei Igarashi. Cependant, avec le nombre de preuves que nous avons obtenues (par les expériences), il devenait certain que la dopamine était impliquée ». À terme, ces découvertes permettront peut-être d’élaborer de nouvelles thérapies pour ralentir la perte des capacités de mémoire associative dans certaines maladies neurodégénératives comme celle d'Alzheimer. Actuellement, 1,2 million de personnes en sont atteintes dans l’hexagone selon l’Assurance maladie.

Source : https://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/37368-Cerveau-sait-odeur-rappeler-souvenir