mardi 22 juin 2021

Conseils pour décrocher pendant les vacances


Quand on a seulement quelques semaines de vacances par année, il faut savoir en profiter pleinement. Pour ce faire, on doit s’abandonner au moment présent sans anticiper le retour au travail. Plus facile à dire qu’à faire, direz-vous… Besoin de trucs pour apprendre à décrocher?

Sortez de chez vous. Pas nécessaire d’aller bien loin pour briser la routine. Partez en camping ou louez un chalet à la campagne. Exit entretien extérieur et ménage!

Donnez-vous une marge de manœuvre. Ne prévoyez pas de rendez-vous ou de réunions importantes la veille de votre départ.

Arrêtez de vous croire indispensable. Oubliez votre ordinateur portable et votre téléphone intelligent au bureau. Préparez un message automatique mentionnant que vous êtes en vacances et que vous ferez le suivi à votre retour. Déterminez une personne à joindre en cas d’urgence.

Planifiez. Si vous partez en voyage, faites le budget et les réservations (voiture, hôtel, etc.) à l’avance pour éviter les imprévus.

Prenez l’air. Organisez des activités qui vous sortent de votre contexte de travail. Si vous travaillez dans un bureau, faites des activités en plein air. Profitez-en pour bouger, vous oxygéner. Rien de mieux pour évacuer le stress accumulé!

Libérez votre esprit. Réglez ou déléguez à d’autres les dossiers urgents au boulot et payez vos comptes à la maison avant de partir.

Stoppez la routine. On mange quand on a faim, on se couche quand on s’endort… même en après-midi! On fait la grasse matinée, on prend l’apéro avant le souper… ou avant le dîner! Donnez congé à votre montre. Fiez-vous plutôt à votre corps et à votre esprit.

Accordez-vous du temps de qualité. Si vous êtes en couple, rattrapez le temps perdu. Comme le travail est souvent source de stress, profitez des vacances pour vous rapprocher de votre conjoint et de vos enfants.

Prenez le temps de prendre le temps. Prévoyez des périodes de temps pour ne rien faire. C’est aussi important que de planifier des activités. Rien de mieux pour mettre les pendules à l’heure et le cerveau à off.

Soyez égoïste… un peu! Que vous soyez en couple ou en famille, il est important que chacun s’accorde du temps pour soi.

Changez-vous les idées. Pour ce faire, rien de tel que la lecture ou le cinéma. Quoi de mieux pour nous transporter dans des univers différents du nôtre?

Prévoyez un retour en douceur. Ne planifiez pas de rendez-vous au cours des deux premiers jours suivant votre retour. Cela vous permettra d’avoir l’esprit libre jusqu’à la fin des vacances et de ne pas anticiper votre retour au travail.

Source : https://www.pratico-pratiques.com/trucs/famille/12-conseils-pour-decrocher-pendant-les-vacances/

11 trucs efficaces pour éloigner les guêpes

Comment éloigner les guêpes?

Au pire, elles piquent, au mieux, elles sèment la terreur : les guêpes, personne n’en veut! Voici 10 trucs naturels et drastiques pour les faire fuir. Ne cédez pas à vos envies de meurtres! La présence des guêpes dans votre jardin est un bon signe. Elles sont essentielles à l’écosystème et participent à la biodiversité. Elles limitent la prolifération des chenilles et autres insectes et font partie des insectes pollinisateurs. Envie de déjeuner en paix? Voici quelques répulsifs naturels et autres astuces pour éloigner les guêpes sans les tuer.

1.  PAS DE GESTES BRUSQUES

On a tendance à faire de grands mouvements brusques avec les bras dès qu’une guêpe s’approche. Or, elle pourrait se sentir agressée par vos gestes et avoir d’autant plus envie de vous piquer! Gardez donc votre calme.

2.  DE LA NOURRITURE

Les guêpes sont attirées par la nourriture. Prévoyez donc dans le fond de votre jardin (loin de la terrasse où vous mangez) une zone sauvage avec des fleurs. Elle attirera des insectes dont se nourrissent les guêpes. Enfin, à table faites diversion en installant un petit bol de confiture à plusieurs dizaines de mètres.

3.  LA BRANCHE DE TOMATE

Si l’on en croit nos grands-mères, une branche de plant de tomate sur la table vous assure d’éloigner les guêpes. L’odeur qui s’en dégage les ferait déguerpir. Idem avec une branche de menthe, d’ailleurs.

4.  LE CAFÉ MOULU

Déposez du café moulu non utilisé (et non pas du marc de café) dans une coupelle qui résiste à la chaleur et mettez-y le feu. Le café se consume sans flammes en dégageant une odeur qui éloigne les guêpes.

5.  L’ENCENS ET LES BOUGIES PARFUMÉES

Les guêpes détestent les odeurs trop fortes. Si, pendant que vous dégustez votre dessert, elles affluent vers ces aliments sucrés, allumez un bâton d’encens ou une bougie parfumées; elles ne s’attarderont pas.

6.  LE CLOU DE GIROFLE

Idem. L’odeur dérange le nez de ces dames. Soit vous déposez dans une soucoupe des clous de girofle écrasés ou vous en piquez quelques-uns dans une tranche d’orange ou de citron.

7.  LES HUILES ESSENTIELLES

Celles de lavande vraie, de lavandin ou de citronnelle repoussent les guêpes. Diluez quelques gouttes de l’une de ces huiles essentielles dans de l’eau et aspergez le mélange autour de vous.

8.  L’EAU CONGELÉE

L’effet est provisoire mais si vous voulez éloignez les guêpes d’une terrasse par exemple, suspendez des sachets d’eau congelée. Les reflets du soleil sur ces sacs les dérangent.

9.  LE VERRE RETOURNÉ

Si un convive réussit à retourner un verre sur une guêpe, celle-ci va émettre un son pour appeler ses congénères au secours ou les prévenir du danger. Surélevez un bord du verre avec un cure-dent, elles y seront bientôt à plusieurs.

10.  LA BOUTEILLE EN PLASTIQUE COUPÉE

Coupez une bouteille en plastique en deux. Dans la partie fond, versez un peu de confiture ou de miel. Replacez ensuite l’autre partie de la bouteille à l’envers (côté bouchon vers le bas, mais sans bouchon) au-dessus. Les guêpes vont rentrer par le petit trou et ne pourront plus sortir.

11.  LE JUS DE MELON

Mettez du jus de melon dans un bol. Les guêpes adorent et succombent.


jeudi 17 juin 2021

La brique

Un jeune et talentueux homme d'affaires passait dans les rues d'un quartier tranquille, roulant un peu trop vite à bord de sa nouvelle Jaguar. Il surveillait prudemment afin de ne pas avoir à éviter d'enfants surgissant d'entre deux voitures garées et ralentissait lorsqu'il croyait avoir aperçu quelque chose. Comme il passait, aucun enfant n'y était. À la place, une brique a fracassé la portière de la Jag! Il freine et recule l’auto jusqu'où la brique a été lancée. Le conducteur enragé a sauté hors de la voiture et a agrippé le premier enfant qu'il vu et l'adossa contre une voiture stationnée et lui criant : « Qu'est-ce que c'était et qui es-tu? Que fais-tu? C'est une voiture neuve et cette brique que tu as lancée va me coûter très cher. Pourquoi as-tu fait ça »?

Le jeune garçon se confondait en excuses. « S'il vous plaît monsieur, je suis désolé mais je ne savais pas quoi faire d'autre ». Il plaide : « J'ai lancé la brique parce que personne d'autre ne s'arrêtait... »!

Avec les larmes qui roulait sur son visage, le jeune pointa un peu à l'arrière d'une voiture stationnée. « C'est mon frère » qu'il dit. « Il est tombé de sa chaise roulante et je ne peux le relever ».

Le garçon demande au jeune exécutif : « Voulez-vous s'il vous plaît m'aider à le remettre dans sa chaise roulante? Il est blessé et il est trop lourd pour moi ».

Ému sans mot, le conducteur a éteint un sanglot qui lui montait à la gorge. Il s'empressa de relever l'enfant handicapé et le remis dans sa chaise roulante ensuite il prit son mouchoir de lin et épongea les égratignures et coupures du jeune. Après un examen rapide il sut qu'il serait o.k.

« Merci » dit l'enfant reconnaissant.

Trop ému pour dire quoi que ce soit, l'homme a simplement regardé le petit pousser la chaise de son frère sur le trottoir jusqu'au bout de la rue.

Il retourna lentement à sa Jaguar. Les dommages étaient très apparents mais le conducteur n'a jamais fait réparer la portière abîmée. Il l'a gardé afin de se souvenir de ce message :

Ne passer pas la vie à si grande vitesse que quelqu'un doive vous lancer une brique afin d'avoir votre attention! Parfois il nous arrive de ne pas avoir le temps d'écouter et on reçoit une brique. C'est notre choix d'écouter ou non.

Source : http://sesouvenirdesbelleschoses.eklablog.com/la-brique-a11415120o0

Couple : prendre soin l'un de l'autre au quotidien

Nous le savons, mais nous l’oublions parfois : pas d’amour au long cours sans attention à l’autre jour après jour. À condition de ne pas confondre générosité et sacrifice, don et manipulation. Quelques pistes pour trouver la juste distance.


Être heureux ensemble, prendre du plaisir, tisser un lien intime complice et solide… Tout contrat de couple repose, même implicitement, sur ces idéaux amoureux. Dans les premiers temps, nul besoin de fournir des efforts pour que la magie irradie le tête-à-tête et le corps-à-corps. Puis les hormones s’assagissent et le réel reprend ses droits. « C’est alors le moment d’y mettre du sien », disent en substance les professionnels de l’aide aux couples. Les moyens sont connus : se donner du temps, se prodiguer des attentions, cultiver le désir. En bref, prendre soin de l’autre. En italien, « Je t’aime » se dit : « Ti voglio bene » («Je te veux du bien »). Une jolie formule qui n’évoque pas la passion brûlante, mais plutôt l’amour dans sa dimension la plus altruiste, la plus généreuse et aussi la plus idéaliste. Celle que l’on pense si indissociable de l’amour qu’elle semble une évidence. Aimer signifie vouloir le bien de l’autre, comment pourrait-il en être autrement? Et pourtant…

 

Des motivations cachées

 

La psychanalyse, en nous permettant d’explorer les marécages de notre inconscient, nous a confronté à la face sombre de nos beaux sentiments : envie, jalousie, haine… Mais, nourris de romantisme et désireux de confort affectif et émotionnel, nous oublions volontiers ce côté obscur. Et nous sous-estimons sa force. Le psychanalyste Jean-Michel Hirt affirme qu’une bonne intention consciente peut être entachée de motivations moins avouables, comme le désir de dominer l’autre, de le rendre dépendant de soi, et même d’étouffer sa propre agressivité par des attentions, des soins et des cadeaux. C’est pourquoi, selon lui, il n’est jamais inutile de s’interroger sur ses motivations altruistes, surtout si elles sont très généreuses, très fréquentes, ou si l’on en fait la promotion sur l’air de tout ce que je fais pour toi ou tu es tout pour moi.


Dans le soin amoureux, la peur, de la perte ou de la trahison, peut être un puissant moteur et la source de nombreux conflits, parfois de ruptures. Les inconscients communiquant sans entraves, le conjoint qui perçoit les motivations masquées peut ne plus supporter d’être affectivement pris en otage. C’est ce qui est arrivé à Jeanne, 37 ans, excédée par les appels, textos et autres mails de son ex-compagnon, qui désirait savoir « ce que faisait [son] petit chat » et qui avait, de cadeaux en attentions, tissé une véritable toile d’araignée autour d’elle. Pour Jean-Michel Hirt, on peut mesurer la qualité du soin au peu de poids qu’il fait peser sur les épaules de celui qui le reçoit : la relation fait que chacun accueille sans inquiétude les différents mouvements – humeurs, points de vue, désirs – de son partenaire. Pour le psychanalyste, contrairement à une croyance largement partagée, savoir prendre soin de l’autre ne se joue pas tant du côté du don que de celui de la distance. Plus exactement de la bonne distance, celle qui permet d’être à l’écoute de ses besoins et de ses désirs, et d’entendre ceux de l’autre.

 

La juste distance

 

Cette posture, on l’aura deviné, requiert des talents d’équilibriste et exige un minimum d’autonomie affective. « Mieux l’on aura été nourri affectivement, sécurisé, enveloppé, mieux on saura se traiter soi-même, et moins on pèsera sur l’autre, explique le psychanalyste Moussa Nabati. Ce qui signifie que nous serons capables de donner et recevoir de manière juste. En évitant le piège de l’égoïste “moi d’abord” comme celui de la fusion, asphyxiante et régressive. » Si l’on n’a pas bénéficié d’un capital d’estime de soi suffisant, poursuit le psychanalyste, « il faudrait apprendre à se materner grâce à un travail personnel pour identifier ses manques et blessures, et tenter de les guérir plutôt que de transformer son partenaire en thérapeute ». Même si prendre soin de l’être aimé signifie aussi le soigner dans le sens de soutenir, réconforter, faire plaisir. « À condition que la réciprocité existe et que la fluidité soit la règle, tempère Moussa Nabati. Sinon, l’équilibre relationnel est rompu et, à moins d’être épanoui dans cette distribution fixe des rôles, cela finit par se payer cher. Le sacrifice de soi comme l’égoïsme ont, en amour, un coût très élevé ».

 

Parfois, prendre soin, c’est aussi savoir marcher sur la pointe des pieds, se faire discret, s’éloigner momentanément. « Lorsque Patrick a perdu son père, se souvient Chloé, 34 ans, j’ai senti que je ne devais pas le surcharger d’attentions, mais lui laisser le temps et le silence pour encaisser, et aussi l’espace pour qu’il puisse prendre sa place d’homme, celle, justement, que son père, très dominateur, ne lui avait pas laissé prendre ».

 

Déployer ses antennes pour sentir ce que l’autre a du mal à formuler, tomber suffisamment le masque pour faire vivre toutes ses facettes sans craindre le jugement, et autoriser son partenaire à en faire autant… C’est aussi cela que permet l’intimité du couple. Trop souvent, on mésestime son pouvoir transformateur. « On peut grandir en corrigeant ses défauts dans le miroir que nous tend l’autre, témoigne Laurent, 42 ans. Au début de notre relation, Lucille m’a reproché mon “indifférence égoïste”. Je me fermais quand je sentais pointer le conflit, et je n’ai pas l’habitude de m’épancher sur mes états d’âme… Résultat, j’ai dû apprendre à me montrer plus ouvert, et elle a appris à modérer sa tendance à prendre la mouche au quart de tour ».

 

Des attentions positives

 

« Comprendre les émotions de l’autre est l’un des piliers d’une intimité féconde, sou-ligne Stéphanie Hahusseau. Mais pour cela, encore faut-il entendre ses propres émotions ». La psychiatre et psychothérapeute préconise un exercice introspectif en trois étapes : ressentir pleinement dans son corps l’émotion qui nous envahit; l’identifier (colère, tristesse, gêne…); l’accepter (ici et maintenant, je me sens triste, en colère…). « Ce centrage permet de ne pas envahir son partenaire et de ne pas lui adresser des demandes irréalistes. En assumant nos émotions, nous pouvons évoluer dans une intimité sans parasites émotionnels».


Pour la psychiatre et psychothérapeute, prendre soin de son couple, c’est aussi savoir se créer des émotions positives. « Des études démontrent que les couples heureux sont ceux qui pratiquent ce que l’on appelle “les renforcements positifs” : ils se manifestent de la gratitude, se font des compliments, se remémorent de manière détaillée des bons moments passés ensemble… » Selon Stéphanie Hahusseau, tout couple peut adopter ces pratiques. Évoquer, seul ou ensemble, les expériences heureuses ou les qualités de l’autre, constitue la plus agréable façon de rester amoureux en se voulant et en se faisant du bien.

 

« À travers moi, c’est son angoisse qu’elle soigne »

Franck, 43 ans

« Il y a presque deux ans, j’ai été hospitalisé en urgence pour de violentes douleurs au ventre. J’ai vraiment cru que j’allais mourir. Ce n’est qu’au bout d’une semaine que l’on m’a diagnostiqué la maladie de Crohn. Sa particularité est que l’on n’en guérit jamais. Cela dit, je suis sous traitement et je n’ai plus eu de poussée. Tout va bien. Depuis, pourtant, Delphine, ma femme, n’a plus cessé de me considérer comme un malade. Elle a toujours été anxieuse pour tout et presque phobique pour ce qui concerne la santé, mais là, ça dépasse l’entendement. Elle est devenue incollable sur la maladie de Crohn, sur les régimes alimentaires appropriés, sur les facteurs extérieurs susceptibles de déclencher des crises… J’ai l’impression de vivre avec mon médecin. J’ai commencé par en rire, puis j’ai dû devenir presque désagréable pour lui demander de cesser de me considérer comme un éternel convalescent. Il suffit que je mette la main sur mon ventre pour qu’elle change de tête, ou que j’aie l’air un peu fatigué pour qu’elle me propose d’appeler le médecin. C’est “dévirilisant”! Son angoisse déborde sur moi. En fait, elle instrumentalise ma maladie pour se soigner. Je le lui ai dit, nous avons eu une scène terrible. Et qui n’a rien changé. Son attitude me pose problème, cela altère le désir que j’ai pour elle. Je crois que je vais lui faire peur avec ça pour qu’elle se remette à la bonne place avec moi. »

 

« En cas de conflit, la vraie victoire du couple est d’en sortir ensemble »

Questions à . . . Dominique Picard, psychosociologue


Pour la psychosociologue, prendre soin de l’autre, même dans les conflits, n’est pas une mission impossible.

 

Comment prendre soin de l’autre en cas de désaccord?

D.P. : D’abord en restant en prise avec ce que l’on éprouve, de manière à le transmettre à l’autre avec une sincérité authentique. Celle-ci s’entend, et elle neutralise l’agressivité et les ripostes de mauvaise foi. En entrant dans un conflit, il faudrait garder à l’esprit que la vraie victoire du couple est d’en sortir ensemble et fier de soi.

 

Que faudrait-il éviter à tout prix?

D.P. : Principalement trois écueils. La transformation de la relation en jeu de rôles bourreau-victime, c’est-à-dire refuser de prendre sa part de responsabilité ou se fermer à la critique de manière à incriminer uniquement l’autre. Les atteintes profondes au narcissisme : insultes, vexations, humiliations; ces blessures laissent des traces très profondes. Et une sortie trop rapide du conflit (par fatigue ou lâcheté), qui, de toute façon, resurgira sous une forme ou sous une autre et sera en plus aggravé par la frustration et le ressentiment.


Source : https://www.psychologies.com/Couple/Vie-de-couple/Au-quotidien/Articles-et-Dossiers/Couple-prendre-soin-l-un-de-l-autre-au-quotidien 

jeudi 10 juin 2021

7 signes dans le corps qui indiquent des problèmes émotionnels














Le corps et l’esprit forment un tout. Les problèmes émotionnels laissent donc toujours des traces dans l’organisme. Ceci est parfaitement logique si l’on prend en compte le fait que le cerveau est l’axe de fonctionnement du corps humain, que le corps est plein de nerfs et qu’il est donc relié au cerveau.

On pourrait affirmer qu’il n’y a aucune gêne physique qui n’ait pas, comme référence ou comme contexte, un ou plusieurs problèmes émotionnels. Il est donc bon de prêter attention aux signaux que nous envoie notre corps. En général, ils nous indiquent qu’il existe un certain type de déséquilibre dans notre vie.

Certains de ces signaux corporels sont très communs. Il ne s’agit pas de maladies au sens strict mais de problèmes émotionnels qui font acte de présence dans le corps. Nous allons donc vous parler de sept indicateurs qui peuvent être en train de suggérer l’existence de problèmes émotionnels.

Le secret pour être en bonne santé est que le corps s’agite et que l’esprit se repose.

Vincent Voiture

Le mal de tête, un symptôme des problèmes émotionnels

Le mal de tête fréquent est un symptôme très commun. Des milliers de personnes en souffrent dans le monde. Et ce n’est pas pour rien. Les maux de tête sont associés au stress et à l’agitation. Par conséquent, il est normal qu’il y ait autant de personnes affectées par ce problème.

Le sens des maux de tête se résume en un seul mot : tension. Des forces internes s’opposent. Habituellement, il s’agit du désir de faire les choses bien et complètement, et cela s’oppose au manque de temps. Ou du besoin de se reposer, en opposition à l’obligation de respecter des engagements. Derrière une céphalée, très souvent, on retrouve des problèmes émotionnels. C’est pour cela que, très fréquemment, les médicaments n’ont pas les effets escomptés.

Douleur dans le cou

Un cou raide et douloureux est un signal très clair d’une tension extrême. Non pas dans tous les aspects de la vie, mais à un niveau particulier : celui de la difficulté à pardonner. La rancœur et le ressentiment prennent la forme d’une forte tension musculaire dans la zone du cou.

La difficulté à pardonner peut aussi être accompagnée d’autres sentiments comme la non-conformité ou le mépris. Si vous avez mal au cou, vous devriez penser à la rancœur dont vous ne vous êtes encore pas défait. En la diluant, la douleur que vous ressentez disparaîtra.

Raideur et problèmes au niveau des épaules

Les épaules sont la zone du corps destinée à porter des charges très lourdes. Cela vaut aussi bien pour les poids physiques que pour ceux qui supposent un poids sur le plan mental. Une douleur au niveau des épaules, surtout si l’on note une présence de crampes, indique une surcharge.

Vous portez probablement une charge qui est trop lourde pour vous. Une responsabilité qui ne vous convient pas ou un engagement que vous ne pensez pas pouvoir respecter. La douleur dans les épaules indique, dans tous les cas, des problèmes émotionnels associés à une pression excessive.

Gêne dans la partie supérieure du dos

La partie supérieure du dos est une autre zone où se concentrent les tensions et les problèmes émotionnels. Quand vous notez une douleur à cet endroit, c’est que vous vous sentez très seul. Il s’agit d’un signe qui indique des difficultés à se lier aux autres.

Cette douleur peut aussi révéler un manque d’amour-propre. L’estime de soi peut être blessée et, à sa place, on retrouve un grand nombre de peurs. Celles-ci, généralement, sont à mettre en relation avec des liens sociaux peu satisfaisants.

Douleurs dans le bas du dos

Les douleurs dans le bas du dos sont aussi liées aux surcharges. Malgré tout, dans ce cas, elles ne font pas référence à des responsabilités abstraites excessives mais à des préoccupations de type matériel ou économique.

Dans ce cas, il existe une préoccupation très grande par rapport à l’argent. Vous en avez peut-être trop dépensé ou vous avez beaucoup de dettes. Dans le fond, on retrouve une crainte : celle de ne pas être capable d’assumer efficacement les responsabilités économiques.

Douleurs dans les mains

Les mains sont une zone du corps liée à l’expression et au contact avec les autres. Quand on note une douleur ou une gêne dans les mains, cela signifie qu’il est temps de revoir les liens que nous avons avec les autres personnes.

Il est très habituel qu’il existe un désir insatisfait de faire ou d’avoir plus de relations de confiance. Les gênes ou les douleurs indiqueraient donc une condition de privation sociale que l’on veut surmonter. Le chemin pour le faire n’a peut-être simplement pas encore été trouvé.

Problèmes de genoux

La douleur dans les genoux est l’une des gênes les plus communes. Elle est presque toujours liée à une exacerbation de l’ego. Elle se produit quand le centre de la préoccupation n’est autre que nous-même et quand nous avons une attitude un peu méprisante envers les autres. Elle indique un besoin de sortir de cette bulle qui nous bloque et nous empêche de nous montrer généreux avec les autres.

Le corps est comme un livre : chaque partie raconte une histoire. Chaque zone de notre organisme nous envoie constamment des messages. Savez-vous les écouter? C’est la question que vous devez vous poser. Surtout quand vous savez que vous avez des problèmes émotionnels mais que vous n’avez pas décidé de les affronter ou ne savez pas comment faire.

Source : https://nospensees.fr/7-signes-dans-le-corps-qui-indiquent-des-problemes-emotionnels/ 

Histoire inspirante : Les insultes sont comme des cadeaux

Autrefois, vivait un grand samouraï, qui se consacrait désormais à enseigner la tradition aux jeunes. Il était réputé pour sa sagesse, on murmurait qu'il était encore capable d'affronter n'importe quel adversaire.

Un jour arriva un guerrier réputé pour son manque total de scrupules. Il était célèbre pour sa technique de provocation : il attendait que son adversaire fasse le premier mouvement et, doué d'une intelligence rare pour profiter des erreurs commises, il contre-attaquait avec la rapidité de l'éclair.

Ce jeune et impatient guerrier n'avait jamais perdu un combat. Comme il connaissait la réputation du samouraï, il était venu pour le vaincre et accroître sa gloire.

Tous les étudiants du sage étaient opposés à cette idée, mais le Maître accepta le défi.

Ils se réunirent tous sur une place de la ville et le jeune guerrier commença à insulter le vieux Maître. Il lui lança des pierres, lui cracha au visage, cria toutes les offenses connues – y compris à ses ancêtres. Pendant des heures, il fit tout pour le provoquer, mais le vieux resta impassible. À la tombée de la nuit, se sentant épuisé et humilié, l'impétueux guerrier se retira.

Dépités d'avoir vu le Maître accepter autant d'insultes et de provocations, les élèves questionnèrent le Maître : « Comment avez-vous pu supporter une telle indignité? Pourquoi ne vous êtes-vous pas servi de votre épée, même sachant que vous alliez perdre le combat, au lieu d'exhiber votre lâcheté devant nous tous »?

Le maître répondit : « Si quelqu'un vous tend un cadeau et que vous ne l'acceptez pas, à qui appartient le cadeau »?

« À celui qui a essayé de le donner, répondit un des disciples ».

« Cela vaut aussi pour l'envie, la rage et les insultes, dit le Maître. Lorsqu'elles ne sont pas acceptées, elles appartiennent toujours à celui qui le porte dans son cœur ».

Source : https://www.sourcedoptimisme.com/article-les-insultes-sont-comme-des-cadeaux-123312720.html

jeudi 3 juin 2021

Défi réussi - À votre tour d'en profiter

Depuis plusieurs années, différents centres de formation professionnelle du Québec ont établi des records de rosette de viande géante. Ce mercredi 2 juin, les élèves en Boucherie de détail ont battu ce record en assemblant une rosette de 120,7 pieds. Des portions individuelles sont en vente à notre comptoir « LES DÉLICES DU VIEUX-SHERBROOKE ».

En raison de la pandémie, le comptoir de boucherie du Pavillon du Vieux-Sherbrooke du Centre 24-Juin a été transformé en comptoir des ventes pour tous les programmes du secteur de l’alimentation.

« LES DÉLICES DU VIEUX-SHERBROOKE » est ouvert au public et offre des produits de la boucherie, cuisine et pâtisserie. Différents produits, frais du jour ou congelés, vous sont proposés en fonction des compétences que les élèves développent. Cela varie tout au long de l’année, selon votre fréquence à nous visiter. Venez acheter votre portion de rosette, des petits plats cuisinés, des pâtisseries décadentes et plus encore.



Source : Annick Carrière, responsable de la promotion


La théorie du miroir : des blessures qui forment et brisent des relations

 

Vous êtes-vous déjà demandé ce qu’il se passe quand vous vous connectez à une autre personne et, peu de temps après, découvrez des aspects qui ne vous plaisent pas? La théorie du miroir de Jacques Lacan nous aide à comprendre ce processus. Selon l’auteur, la construction de notre identité personnelle se produit à travers la captation de soi dans d’autres personnes. De cette façon, les relations que nous maintenons avec les autres sont des reflets ou des projections d’aspects de notre personnalité que nous aimons ou non.

Qu’est-ce que la théorie du miroir?

Tout comme il y a des parties de notre corps et de notre image qui ne nous plaisent pas quand nous nous regardons dans un miroir, il y a des aspects de notre personnalité que nous n’acceptons pas. Nous trouvons chez les autres des reflets que nous n’acceptons pas, toute cette matière étant réprimée par notre inconscient. En d’autres termes, nous identifions en nous certains des traits que nous aimons le moins chez les autres, même si ce n’est que de façon symbolique. Ainsi, en partie, ce qui nous déplaît chez les autres nous déplaît aussi chez nous. Nous sommes constamment en train de projeter une partie de notre être. Ainsi, la théorie du miroir est une vision qui propose un changement de point de vue : au lieu de penser que nous devons nous protéger de l’autre pour qu’il ne nous fasse pas de mal, nous avons cette vision qui fait naître une question « Pourquoi suis-je en train de vivre cette situation avec cette personne et quelle partie d’elle que je ne supporte pas se retrouve en moi? ». Étant donné qu’en général, nous ne sommes pas capables de voir nos propres ombres ou vertus, la vie nous offre le cadeau des relations que nous vivons pour nous montrer directement ce qui se cache en nous. L’autre nous sert tout simplement de miroir : il nous reflète et nous donne l’opportunité de nous trouver.

Miroir direct ou inversé

La théorie du miroir peut agir de façon directe ou inversée. Prenons un exemple. Imaginons que vous ne supportez pas l’égoïsme de votre compagnon ou ami. De manière directe, il se peut que vous soyez en train de projeter cette partie de vous qui est égoïste et que vous rejetez. De manière inversée, cette personne pourrait refléter le peu d’importance que vous accordez à vos intérêts. Vous dépendez peut-être trop des autres et les faites passer avant vous. D’une façon ou d’une autre, l’autre nous apporte des informations très précieuses à notre connaissance et notre évolution.

Ce que je n’aime pas chez toi, je le corrige chez moi.

Vous pensez peut-être que votre chef est trop exigeant avec vous. Vous êtes peut-être vous-même très exigeant et perfectionniste avec vous-même et votre chef n’est rien d’autre que le reflet de cette exigence que vous vous auto-imposez. En revanche, il est possible que vous soyez trop tolérant et que vous ayez besoin d’un peu de rigueur dans votre vie. Et nous savons que la vertu se trouve dans l’équilibre.

Blessures émotionnelles

On ne soigne rien avec un pansement. Quand nous nous faisons mal, nous exprimons d’abord notre douleur; ensuite, lorsque nous sommes calmés, nous nettoyons la blessure et la soignons avec les outils adéquats. Ne la camouflons pas et ne l’oublions pas elle ne guérira jamais de cette manière. Nous devons la contrôler jusqu’à ce qu’elle soit entièrement guérie. La même chose se produit avec d’autres types de blessures.

Nous avons tous des blessures émotionnelles. Les blessures émotionnelles sont toutes ces émotions, ces sentiments, ces pensées et façons d’agir qui sont nés lors d’un ou plusieurs moments douloureux de notre vie et que nous n’avons pas réussi à surmonter et accepter. Nous sommes devenus prisonniers de ces émotions en nous maintenant dans une prison fictive. Notre bien-être dépend de la transformation de ces émotions et de ces façons de penser en sagesse et en expériences, afin qu’elles nous servent de moteur pour avancer.

Les blessures comme reflet

Quand nous oublions nos blessures, celles-ci finissent par rester dans notre inconscient et par avoir une influence sur nos pensées, humeurs et comportements. Des carences affectives commencent à résider à l’intérieur de notre être, qui proviennent de notre tendre enfance mais qui se réveillent et/ou se renforcent quand nous ne nous soignons pas.

Ainsi, très souvent, nous retrouvons chez notre conjoint des carences très similaires aux nôtres. Et c’est précisément ce qui provoque l’union. Par exemple, deux personnes qui ont beaucoup souffert par amour se rencontrent et découvrent que l’amour n’est pas synonyme de souffrance. La même blessure a uni ce couple. Les deux personnes fonctionnent comme des reflets. Mais il faut avancer avec précaution car les blessures qui unissent peuvent aussi séparer.

Si chaque membre du couple ne soigne pas ses blessures, celles-ci commenceront tôt ou tard à détériorer la relation. Insécurités, peurs, jalousie, possessivité… C’est comme si la vie essayait de vous envoyer des reflets pour indiquer le chemin sur lequel vous devez avancer afin de grandir. Si vous ne les analysez pas et ne prêtez pas attention aux informations qu’ils vous donnent, vous n’évoluerez pas et vos relations seront plus fragiles. C’est pour cela que les liens que nous maintenons avec les autres, en prenant en compte la théorie du miroir, peuvent nous apporter des informations très précieuses sur nous-mêmes et sur l’état de ces blessures que nous n’avons pas encore intégrées dans notre histoire.

Source : https://nospensees.fr/theorie-miroir-blessures-forment-brisent-relations

Estimer sa propre valeur

Ne vous laissez jamais atteindre par les jugements des autres. Votre valeur est bien plus grande que vous ne l'imaginez!

Une jeune femme, Bernadette, a une promotion dans son travail. Les commentaires commencent et vont bon train. « Elle a eu le poste parce qu'elle est mignonne. Elle a dû taper dans l'œil de la hiérarchie. Avec le peu d'expérience qu'elle a, elle ne mérite vraiment pas ce poste. Savez-vous qu’un jour, elle s'est trompée... ».


Bernadette rend visite à son père antiquaire pendant le week-end. Elle lui raconte sa promotion, son stress, les moqueries des autres, et tous ses doutes après ces attaques sournoises.

   
« Mais pourquoi te laisses-tu atteindre par ces collègues »? demande le père. « Ils connaissent bien le travail, ont plus d'ancienneté que moi... ». « Écoute ma chérie, j'ai un service à te demander, et qui va te changer un peu les idées. Pourrais-tu aller au marché demain matin vendre cette théière en faïence? Je viens de la récupérer dans une vente et j'aimerais m'en débarrasser. Mets-la en vente à 90 euros minimum s'il te plaît ». « 90 euros, ce n'est pas excessif, comme prix »? « Écoute, compte tenu du prix que je l'ai payée, il me faut cela. Ça te fera un petit exercice de vente ».


Le lendemain Bernadette passe sa matinée à essayer de vendre la théière, mais rien à faire. Quelques personnes s'y intéressent, mais aucune ne se décide pour l’achat.
   
Elle raconte cela à son père, qui lui dit : « Maintenant prend cette théière et visite 5 de mes confrères de la rue Notre-Dame, mais cette fois-ci, demande-leur seulement ce qu'ils seraient prêts à payer, mais tu ne vends pas la théière.


Aussitôt dit aussitôt fait. Le premier antiquaire lui propose 400 euros, d'autres plus et l'un va même jusqu'à 1000 euros!

    
Bernadette n'en revient pas. Elle raconte cela à son père qui lui demande : « Pourquoi n'arrivais-tu pas à la vendre 90 euros ce matin »? « Parce que je me suis adressée à une clientèle de gens qui ne connaissaient pas le "Staffordshire", et ignoraient sa vraie valeur ». « Et selon toi, pourquoi mes confrères antiquaires t'ont proposé autant pour la théière »? « Parce qu'ils sont des professionnels. Ils ont vu tout de suite que ce pot date de 1760 et qu’il a une grande valeur ». « Bien maintenant pense à tes collègues. Pourquoi leur confies-tu le droit de juger ta propre valeur? Sont-ils des experts »? « Non ».


« Vois-tu ma chérie, ne te laisse jamais atteindre par les jugements de ceux qui ne sont pas des experts. Écoute seulement les jugements des professionnels ou des experts en nature humaine. Et tu verras que ta valeur est bien plus grande que tu ne l'imagines ».

 

Source : http://sesouvenirdesbelleschoses.eklablog.com/estimer-sa-propre-valeur-a114151184