Les
hommes ne viennent pas de Mars, ni les femmes de Vénus. Membres d’une seule et
même espèce, les deux vivent sur la même planète. Par contre, ils se
différencient par leur sexe. Les distinctions entre hommes et femmes sont bien
réelles et importantes.
Ces différences servent à des fonctions biologiques et peuvent vous aider à mieux comprendre vos besoins en matière de santé. Elles confèrent à chaque sexe des forces qui lui sont propres et qui l’aident à remplir sa tâche principale : survivre.
Avant de passer aux différences entre l’homme et la femme, abordons d’abord leurs similitudes.
Vous connaissez sans doute les deux premières : sur le plan génétique, l’ADN masculin et l’ADN féminin sont identiques à 98,5 %. Les hommes et les femmes ont aussi les mêmes hormones. C’est le rapport entre ces hormones qui explique ce qui différencie la femme de l’homme.
Voyons maintenant 25 faits amusants permettant de découvrir les différences importantes entre l’homme et la femme, tant d’ordre physiologique que biologique et nutritionnel.
L’homme a généralement la peau plus épaisse – d’environ 25 %. Et chez lui, la densité de la protéine collagène est plus élevée.
Cette différence de densité ne se limite pas à la peau, puisque l’homme a aussi des os plus résistants ainsi que des tendons et ligaments plus denses que ceux de la femme.
De l’âge de 14 ans à 51 ans, les besoins en fer de la femme sont généralement plus grands que ceux de l’homme. Ces besoins s’expliquent par la perte sanguine liée aux menstruations, dont le cycle est de 28 à 40 jours.
En moyenne, la masse musculaire de l’homme est plus grande que celle de la femme et ses muscles squelettiques sont plus rapides et plus puissants. Par contre, les muscles féminins résistent mieux à la fatigue et se rétablissent plus vite.
L’index, le voisin du pouce, est le deuxième doigt le plus long chez la plupart des femmes, tandis que chez les hommes, l’annulaire juste à coté de l’auriculaire est plus long que leur index!
Le folate est une vitamine essentielle nécessaire à l’homme et à la femme, mais le besoin en est primordial chez la femme en âge de procréer. L’apport en folate de la femme enceinte doit être suffisant pour soutenir le développement neural de son bébé.
La
structure du cerveau, son mode de traitement de l’information et ses
interactions avec les signaux chimiques diffèrent chez l’homme et la femme. Par
exemple, la matière grise qui emmagasine l’information est plus abondante chez
l’homme, tandis que la matière blanche qui lie différentes parties du cerveau
est prépondérante chez la femme. De plus, le centre de la mémoire est plus
développé chez la femme.
Le rythme circadien féminin est souvent de six minutes plus court qu’une journée de 24 heures. L’homme est plus souvent un oiseau de nuit, mais la femme fonctionne mieux en période de privation de sommeil.
Pendant l’exercice, la femme tire son énergie des lipides et l’homme, des glucides.
On trouve chez la femme adulte moyenne de 15 à 70 nanogrammes par décilitre (ng/dl) de testostérone, tandis que l’homme adulte moyen en a de 270 à 1 070 ng/dl. Après l’âge de 30 ans, le taux de testostérone masculin baisse d’environ 1 % par année. Ce n’est pas le cas chez la femme qui, par contre, voit son taux d’œstrogène baisser après la ménopause.
La pomme d’Adam de l’homme est proéminente, parce que son larynx est plus gros et fait ressortir davantage le cartilage environnant.
La masse osseuse des deux sexes atteint son maximum vers l’âge de 30 ans. À 40 ans, la perte osseuse s’amorce chez l’homme et la femme, mais cette perte s’accélère chez la femme à la ménopause. Par conséquent, la femme âgée entre 51 et 70 ans a besoin de 200 milligrammes (mg) de calcium de plus que l’homme du même âge, soit un apport quotidien de 1 200 mg pour la femme et de 1 000 mg pour l’homme.
L’apport quotidien en calories nécessaire à l’homme est supérieur à celui de la femme. Les raisons : sa masse musculaire plus dense, sa stature et son taux métabolique de base. Poids pour poids, les muscles éliminent plus du double de calories que les lipides.
La quantité de graisse corporelle de l’homme et celle de la femme ne sont pas les mêmes. Plus importante d’environ 10 % chez la femme, cette graisse favorise surtout sa physiologie reproductrice. Par exemple, si cette quantité est trop faible chez elle, ses menstruations cessent.
La graisse corporelle se loge surtout dans les hanches et les cuisses chez la femme, tandis que le gras tend à se déposer autour de l’abdomen chez l’homme.
En
raison des différences de taille, de masse musculaire et de besoins caloriques
entre l’homme et la femme, il faut généralement à l’homme un régime alimentaire
plus riche en protéines.
Une étude indique que la fréquence cardiaque au repos est plus faible chez l’homme que chez la femme, mais que la fréquence maximale est moins élevée chez la femme. Règle générale, la fréquence cardiaque s’accélère plus rapidement chez l’homme pendant l’exercice et ralentit aussi plus vite par la suite.
Le nombre de globules rouges est normalement plus élevé chez l’homme (entre 4,7-6,1 millions de cellules par microlitre comparativement à 4,2-5,4 chez la femme).
La tension artérielle de la femme est généralement moins élevée que celle de l’homme, sans égard à la race ou à l’origine ethnique.
Pendant la plus grande partie de la vie, l’apport recommandé en vitamine D de l’homme et celui de la femme sont identiques. Par contre, la femme doit en accroître l’apport avec l’âge, car la vitamine D favorise une meilleure absorption du calcium.
L’homme subit moins d’examens médicaux réguliers. S’il consulte un médecin, il tend plus souvent à taire ses symptômes ou à mentir.
Les besoins en zinc de l’homme et ceux de la femme sont généralement similaires, mais les besoins sont accrus chez la femme enceinte ou postménopausée. Les deux sexes emmagasinent ce minéral essentiel dans leurs os, mais l’homme le fait aussi dans sa prostate.
L’homme est moins sensible au froid.
L’odorat et le goût sont plus développés chez la femme. En plus d’avoir un bulbe olfactif – la partie du cerveau qui traite les odeurs – doté de 50 cellules (neurones) de plus que celui de l’homme, la femme a aussi un plus grand nombre de papilles gustatives.
Les perceptions différentes du monde chez l’homme et la femme s’expliquent en partie par leur nature physique. En moyenne, la probabilité de souffrir de daltonisme est plus élevée pour l’homme, mais ses yeux perçoivent mieux le mouvement. La femme peut mieux distinguer que l’homme les nuances de couleur.
Un apprentissage divertissant, mais que faire maintenant?
Vous avez maintenant certaines données qui expliquent les différences entre l’homme et la femme. Vous pouvez les glisser dans la conversation comme bon vous semble. Mais votre savoir sur ces différences peut aussi vous aider à personnaliser vos décisions à l’égard de votre santé. Si vous êtes une femme, vos besoins en folate sont plus grands et vous éliminez des lipides pendant l’exercice. Si vous êtes un homme, vos besoins caloriques sont plus élevés et votre graisse corporelle se dépose autour de votre abdomen. Ce sont là des facteurs importants à prendre en compte au moment de planifier un style de vie sain.
La chose à éviter, c’est de vous servir de ces différences pour tenter de démontrer la supériorité d’un sexe par rapport à l’autre. Chacune des différences énumérées plus haut a sa raison d’être, qu’elle soit d’ordre biologique ou physiologique. Au fil de l’histoire de l’espèce humaine, ces différences ont aidé l’homme et la femme à survivre – avant tout en collaboration.
Ces différences entre les sexes ne doivent en aucun cas être perçues comme des limites. Elles constituent des moyennes et de la généralisation. Ce ne sont pas tous les hommes qui sont plus musclés que les femmes et ces dernières n’ont pas toutes le sens du goût plus développé que celui des hommes. Ne laissez pas ces différences entre l’homme et la femme entraver votre santé, ni s’opposer aux buts que vous vous fixez dans la vie.
Source : https://askthescientists.com/fr/men-women-different/
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