jeudi 18 février 2021

Rire de soi! C’est bon pour le moral!

 
Rire de soi n’est pas se ridiculiser. Mais c’est savoir utiliser l’humour pour dédramatiser plusieurs situations de la vie. Et ça, c’est vraiment bon pour le moral!

Quand on apprend à rire de soi ou qu’on fait preuve d’autodérision, on démontre que notre esprit est souple et capable de s’adapter à différentes situations. Du coup, notre vision du monde (et de nous-même!) change. Et on se sent bien mieux!

Le bon humour

Rire de soi ne veut pas dire être ridicule ni se moquer des autres. Ce n’est pas non plus adopter une attitude cynique ou ironique. En fait, l’humour utilisé ne doit pas nous servir de paravent ou de protection pour s’empêcher de montrer notre vraie nature. On doit s’en servir pour mieux se connaître et, surtout, mieux s’apprécier. Quand on sait rire de soi, on accepte mieux nos points faibles, nos défauts et nos failles. Et, sans les banaliser, le simple fait d’en être conscient nous amène à opérer parfois certains changements positifs.

Trois techniques à adopter tout en humour

L’humour nous permet de…

Faire des erreurs! Et sans croire que c’est la fin du monde si on se trompe! Ainsi, on osera davantage et qui sait si un nouveau monde s’ouvrira à nous!

Dédramatiser! On a parfois tendance à exagérer le caractère catastrophique d’une situation. L’humour nous permet de relativiser le tout en classant les vraies et les fausses urgences. Enfin, un nouveau regard sur ce qui se passe!

Créer de l’espace en nous! Après une bonne rigolade, on se sent plus léger, plus détendu, n’est-ce pas? Si le stress nous tient dans un étau, l’humour, lui, est la clé pour nous défaire de ce carcan. Du coup, on est beaucoup plus enclin à réagir avec moins d’éclat (négatif!). Rire dénoue tout ce qui coince en nous. Même le simple fait de sourire – même quand c’est un peu forcé – réactive les mêmes régions de notre cerveau que lorsqu’on est réellement joyeux.

Source : Nadine Descheneaux, auteure

https://www.canalvie.com/sante-beaute/bien-etre/rire-de-soi-1.1651492

Se connaître soi-même : 5 actions pour atteindre la connaissance de soi


Comment peut-on se connaître soi-même? Comment atteindre la connaissance de soi? Ce sont des questions que bon nombre de personnes se posent assez souvent. Pour certains, ce n’est rien de bien compliqué. Il n’y a pas mieux que soi-même pour se connaître à la perfection. Beaucoup prétendent donc bien se connaître alors qu’en réalité ils se trompent. Pour d’autres, il est impossible de se cerner, car l’être humain est assez complexe, évolutif et changeant.

Que veut dire « se connaître soi-même »?

Pour faire simple, sans chercher à entrer dans les considérations philosophiques, je dirai que c’est prendre conscience de soi. Comprendre qui nous sommes réellement à travers nos valeurs, nos besoins, nos émotions, nos qualités et nos défauts. C’est identifier ce qui est bon ou mauvais pour nous, ce que nous aimons vraiment ou pas. Une personne qui se connaît véritablement et profondément vit en harmonie avec elle-même, avec son entourage. Elle a le contrôle de ses expériences et agit en toute connaissance de cause. Elle ne se laisse pas influencer par les autres et sait se défendre sans pour autant manquer de comprendre et de respecter ses semblables.

Se connaître soi-même permet d’apprécier ce que nous sommes et ce que nous avons. Cela aide à rester concentré sur les objectifs et permet d’avancer, quels que soient les obstacles. Si vous arrivez à connaître réellement vos forces, vos limites et vos faiblesses, rien ne pourra vous empêcher d’être heureux. Vous serez plus épanouie, libre de prendre vos décisions et surtout vous pouvez apporter de la joie et du bonheur aux autres.

La véritable connaissance de soi va au-delà du physique et du matériel. Elle prend en compte l’être humain dans son entièreté. Se connaître soi-même vous permettra de vous accomplir pleinement, de régler vos conflits internes, de développer votre capacité d’affirmation de soi ainsi que votre estime de soi.

Apprendre à se connaître à travers 5 actions

Pour donner un sens à sa vie et être heureux, il faut réussir à faire l’expérience de l’auto-connaissance. Bien se connaître se travaille au quotidien, car nous sommes soumis à l’évolution et au changement, jour après pour.

S’auto-observer

Pour se connaître soi-même, il faut être capable de s’auto-observer. Ce qui veut dire qu’il faut s’observer comme si l’on regardait une autre personne. Il vous revient donc de faire attention à tout ce qui vient de nous, de notre intérieur : pensées, réactions, comportements. En vous adonnant à cet exercice, vous avez toutes les chances de savoir qui vous êtes vraiment. Ainsi, vous pouvez identifier d’une part vos défauts et vos qualités. D’autre part, vous serez en mesure de savoir ce qui peut vous rendre heureux, malheureux, en colère… Grâce à l’auto-observation, vous pouvez changer ce qui est néfaste dans votre vie et devenir une meilleure personne.

Se poser les bonnes questions

Pour se connaître soi-même, il faut se poser les bonnes questions. Il ne sert à rien de chercher la réponse à des interrogations qui n’ont pas lieu d’être. Vous devez plutôt réfléchir sur vous-même, vos besoins, vos aspirations, vos peurs, vos limites, vos rêves et vos objectifs plutôt que de vous focaliser sur la vie d’une autre personne. Chercher à comprendre pourquoi nous n’avions pas la vie d’une autre personne ne sera d’aucune utilité. Pour apprendre à se connaître, il faut plutôt se pencher sur les pistes suivantes :

  • Connaître son corps : se poser des questions par rapport à votre apparence et capacité physique, votre santé.
  • Comprendre vos réactions : pour bien se connaître soi-même, il faut être en mesure de savoir si vous avez des tendances impulsives, pondérées, émotives ou rationnelles.
  • Vos habitudes et vos goûts : faites le tour de ce que vous aimez ou vous n’aimez pas. Ce qui vous rend heureux, ce qui vous fait plaisir. Pourquoi préférez-vous telle chose par rapport à telle autre?
  • Vos aptitudes et vos compétences : il s’agit ici d’évaluer vos aptitudes et vos compétences sur le plan personnel (parent, conjoint, ami…) et sur le plan professionnel ».  
  • La gestion des émotions : les événements de la vie au quotidien agissent sur vos sentiments et influencent vos humeurs. Se connaître soi-même passe par la connaissance et la maîtrise de ses propres émotions.
  • Vos actions, vos décisions et votre vision de la vie : votre vie est le reflet de vos actions. Si vous êtes tout le temps insatisfait, et passez votre temps à vous plaindre, la vie ne vous sourira point. Mais si par contre, vous êtes ouverts et que vous vous concentrez sur ce que vous pouvez changer, vous obtiendrez des résultats positifs et pouvez ainsi donner un sens à votre vie.

S’accepter

Pour arriver à la connaissance de soi, il faut s’accepter tel que l’on est, sans chercher à ajouter ou à retrancher quoi que ce soit. Chacun est unique en son genre avec ses défauts, ses qualités et sa façon de faire, de penser et d’être. Se connaître soi-même, c’est arrêter de se comparer aux autres et surtout ne plus se sous-estimer ni se surestimer. Cela ne voudra pas dire qu’il ne faut pas chercher à changer ou à améliorer des choses qui ne nous font pas honneur.

D’un autre côté, il ne faut pas prendre le positif qui est en nous comme acquis. Vous devez toujours chercher à vous améliorer et à donner le meilleur de vous-même. Apprendre à se connaître permet d’évoluer et de donner un sens à sa vie. En cherchant à se connaître soi-même, il est indispensable de s’accepter tel qu’on est avec sincérité. Il ne faut pas chercher à se voiler la face ou à se donner des réponses qui font plaisir. Il faut plutôt accepter la réalité et chercher comment faire pour devenir une personne meilleure.

Écouter son cœur

Lorsque nous réfléchissons, nous obtenons des réponses qui dépendent de plusieurs facteurs. Qu’il s’agisse de ce que nous avions appris ou ce qui vient de nos expériences, nous n’avions pas toujours la certitude d’être dans le faux ou le vrai. Pour réussir à se connaître soi-même, il faut alors se fier à son intuition et apprendre à écouter son cœur, et non toujours sa raison. Les vraies réponses viennent souvent spontanément sans prévenir. Il faut donc apprendre à se débarrasser de tout préjugé, de notre a priori pour écouter la voix intérieure qui est en nous.

Pratiquer la méditation

Méditer sur soi est un bon moyen pour atteindre la connaissance de soi. Grâce à la concentration et au calme que demande cet exercice, vous pouvez entrer en contact avec votre moi intérieur pour en savoir davantage sur vous. Pour se connaître soi-même à travers la méditation, il est nécessaire de faire le vide dans son esprit en se débarrassant de toute sorte de pensées, de réflexions et de suggestions, à plus forte raison si elles sont négatives. Grâce à la méditation, on peut apprendre à se connaître et à obtenir toutes les réponses aux questions que l’on se pose sur soi. Méditer vous aide à comprendre vos comportements. C’est une expérience qui vous mettra face à la partie de vous-même que vous ignorez. Ainsi, vous comprendrez mieux pourquoi vous agissez de telle ou telle manière.

Que retenir?

Il est bien possible de se connaître soi-même. Cette auto-connaissance va bien entendu au-delà de la simple maitrise de ses goûts, ses préférences. Il s’agit de se retrouver face à son moi intérieur pour cerner sa vraie personnalité, sa réelle identité afin de donner un sens à sa vie. La vraie question est de savoir si l’exercice sera objectif étant donné que le sujet à étudier et « l’étudiant » se confondent. Il va falloir donc être sincère et ne pas se mentir à soi-même pour réussir cet exercice de développement personnel.

Source : https://www.penser-et-agir.fr/se-connaitre-soi-meme/

jeudi 11 février 2021

25 faits amusants qui expliquent les différences entre l’homme et la femme

 












Les hommes ne viennent pas de Mars, ni les femmes de Vénus. Membres d’une seule et même espèce, les deux vivent sur la même planète. Par contre, ils se différencient par leur sexe. Les distinctions entre hommes et femmes sont bien réelles et importantes.

Ces différences servent à des fonctions biologiques et peuvent vous aider à mieux comprendre vos besoins en matière de santé. Elles confèrent à chaque sexe des forces qui lui sont propres et qui l’aident à remplir sa tâche principale : survivre.

Avant de passer aux différences entre l’homme et la femme, abordons d’abord leurs similitudes.

Vous connaissez sans doute les deux premières : sur le plan génétique, l’ADN masculin et l’ADN féminin sont identiques à 98,5 %. Les hommes et les femmes ont aussi les mêmes hormones. C’est le rapport entre ces hormones qui explique ce qui différencie la femme de l’homme.

Voyons maintenant 25 faits amusants permettant de découvrir les différences importantes entre l’homme et la femme, tant d’ordre physiologique que biologique et nutritionnel.

L’homme a généralement la peau plus épaisse – d’environ 25 %. Et chez lui, la densité de la protéine collagène est plus élevée.

Cette différence de densité ne se limite pas à la peau, puisque l’homme a aussi des os plus résistants ainsi que des tendons et ligaments plus denses que ceux de la femme.

De l’âge de 14 ans à 51 ans, les besoins en fer de la femme sont généralement plus grands que ceux de l’homme. Ces besoins s’expliquent par la perte sanguine liée aux menstruations, dont le cycle est de 28 à 40 jours.

En moyenne, la masse musculaire de l’homme est plus grande que celle de la femme et ses muscles squelettiques sont plus rapides et plus puissants. Par contre, les muscles féminins résistent mieux à la fatigue et se rétablissent plus vite.

L’index, le voisin du pouce, est le deuxième doigt le plus long chez la plupart des femmes, tandis que chez les hommes, l’annulaire juste à coté de l’auriculaire est plus long que leur index!

Le folate est une vitamine essentielle nécessaire à l’homme et à la femme, mais le besoin en est primordial chez la femme en âge de procréer. L’apport en folate de la femme enceinte doit être suffisant pour soutenir le développement neural de son bébé.

La structure du cerveau, son mode de traitement de l’information et ses interactions avec les signaux chimiques diffèrent chez l’homme et la femme. Par exemple, la matière grise qui emmagasine l’information est plus abondante chez l’homme, tandis que la matière blanche qui lie différentes parties du cerveau est prépondérante chez la femme. De plus, le centre de la mémoire est plus développé chez la femme.

Le rythme circadien féminin est souvent de six minutes plus court qu’une journée de 24 heures. L’homme est plus souvent un oiseau de nuit, mais la femme fonctionne mieux en période de privation de sommeil.

Pendant l’exercice, la femme tire son énergie des lipides et l’homme, des glucides.

On trouve chez la femme adulte moyenne de 15 à 70 nanogrammes par décilitre (ng/dl) de testostérone, tandis que l’homme adulte moyen en a de 270 à 1 070 ng/dl. Après l’âge de 30 ans, le taux de testostérone masculin baisse d’environ 1 % par année. Ce n’est pas le cas chez la femme qui, par contre, voit son taux d’œstrogène baisser après la ménopause.

La pomme d’Adam de l’homme est proéminente, parce que son larynx est plus gros et fait ressortir davantage le cartilage environnant.

La masse osseuse des deux sexes atteint son maximum vers l’âge de 30 ans. À 40 ans, la perte osseuse s’amorce chez l’homme et la femme, mais cette perte s’accélère chez la femme à la ménopause. Par conséquent, la femme âgée entre 51 et 70 ans a besoin de 200 milligrammes (mg) de calcium de plus que l’homme du même âge, soit un apport quotidien de 1 200 mg pour la femme et de 1 000 mg pour l’homme.

L’apport quotidien en calories nécessaire à l’homme est supérieur à celui de la femme. Les raisons : sa masse musculaire plus dense, sa stature et son taux métabolique de base. Poids pour poids, les muscles éliminent plus du double de calories que les lipides.

La quantité de graisse corporelle de l’homme et celle de la femme ne sont pas les mêmes. Plus importante d’environ 10 % chez la femme, cette graisse favorise surtout sa physiologie reproductrice. Par exemple, si cette quantité est trop faible chez elle, ses menstruations cessent.

La graisse corporelle se loge surtout dans les hanches et les cuisses chez la femme, tandis que le gras tend à se déposer autour de l’abdomen chez l’homme.

En raison des différences de taille, de masse musculaire et de besoins caloriques entre l’homme et la femme, il faut généralement à l’homme un régime alimentaire plus riche en protéines.

Une étude indique que la fréquence cardiaque au repos est plus faible chez l’homme que chez la femme, mais que la fréquence maximale est moins élevée chez la femme. Règle générale, la fréquence cardiaque s’accélère plus rapidement chez l’homme pendant l’exercice et ralentit aussi plus vite par la suite.

Le nombre de globules rouges est normalement plus élevé chez l’homme (entre 4,7-6,1 millions de cellules par microlitre comparativement à 4,2-5,4 chez la femme).

La tension artérielle de la femme est généralement moins élevée que celle de l’homme, sans égard à la race ou à l’origine ethnique.

Pendant la plus grande partie de la vie, l’apport recommandé en vitamine D de l’homme et celui de la femme sont identiques. Par contre, la femme doit en accroître l’apport avec l’âge, car la vitamine D favorise une meilleure absorption du calcium.

L’homme subit moins d’examens médicaux réguliers. S’il consulte un médecin, il tend plus souvent à taire ses symptômes ou à mentir.

Les besoins en zinc de l’homme et ceux de la femme sont généralement similaires, mais les besoins sont accrus chez la femme enceinte ou postménopausée. Les deux sexes emmagasinent ce minéral essentiel dans leurs os, mais l’homme le fait aussi dans sa prostate.

L’homme est moins sensible au froid.

L’odorat et le goût sont plus développés chez la femme. En plus d’avoir un bulbe olfactif – la partie du cerveau qui traite les odeurs – doté de 50 cellules (neurones) de plus que celui de l’homme, la femme a aussi un plus grand nombre de papilles gustatives.

Les perceptions différentes du monde chez l’homme et la femme s’expliquent en partie par leur nature physique. En moyenne, la probabilité de souffrir de daltonisme est plus élevée pour l’homme, mais ses yeux perçoivent mieux le mouvement. La femme peut mieux distinguer que l’homme les nuances de couleur.

Un apprentissage divertissant, mais que faire maintenant?

Vous avez maintenant certaines données qui expliquent les différences entre l’homme et la femme. Vous pouvez les glisser dans la conversation comme bon vous semble. Mais votre savoir sur ces différences peut aussi vous aider à personnaliser vos décisions à l’égard de votre santé. Si vous êtes une femme, vos besoins en folate sont plus grands et vous éliminez des lipides pendant l’exercice. Si vous êtes un homme, vos besoins caloriques sont plus élevés et votre graisse corporelle se dépose autour de votre abdomen. Ce sont là des facteurs importants à prendre en compte au moment de planifier un style de vie sain.

La chose à éviter, c’est de vous servir de ces différences pour tenter de démontrer la supériorité d’un sexe par rapport à l’autre. Chacune des différences énumérées plus haut a sa raison d’être, qu’elle soit d’ordre biologique ou physiologique. Au fil de l’histoire de l’espèce humaine, ces différences ont aidé l’homme et la femme à survivre – avant tout en collaboration.

Ces différences entre les sexes ne doivent en aucun cas être perçues comme des limites. Elles constituent des moyennes et de la généralisation. Ce ne sont pas tous les hommes qui sont plus musclés que les femmes et ces dernières n’ont pas toutes le sens du goût plus développé que celui des hommes. Ne laissez pas ces différences entre l’homme et la femme entraver votre santé, ni s’opposer aux buts que vous vous fixez dans la vie.

Source : https://askthescientists.com/fr/men-women-different/

Psycho : Pas parfaite? Tant mieux!

La quête de perfection est non seulement vaine mais ne serait pas non plus souhaitable. C'est aussi dans nos imperfections, que se trouve notre génie propre.

Jamais la société ne nous a imposé un tel devoir de performance! Et cela commence dès l’école « tu peux faire mieux ».  Le syndrome de la perfection touche en priorité les femmes, constate la psychanalyste Valérie Blanco, auteure de L’effet divan. Éloge de la psychanalyse à l’usage de ceux qui veulent déployer leurs ailes (L’Harmattan). Sous la société patriarcale, on savait quelle place nous était assignée. Aujourd’hui, à défaut d’un modèle clé en main, la femme moderne doit faire ses preuves tout le temps et dans tous les domaines et se transformer en déesse Shiva aux mille bras. Nous en payons le prix fort. L’idéal de perfection est impossible à atteindre dans la mesure où c’est une pure abstraction, une norme qui n’existe pas dans la nature, rappelle la psychanalyste et philosophe Elsa Godart, auteure de Je selfie donc je suis (Albin Michel). Accepter nos imperfections, soutiennent les deux psychanalystes, nous aiderait à mieux vivre… Démonstration.

C’est à travers nos failles que passe la lumière

C’est bien au cœur de nos défauts que siège la plus belle part de notre humanité. Comme pour les œuvres d’art, les imperfections donnent du style, de la singularité et du relief à la personnalité, souligne Elsa Godart. Mais s’accepter comme on est suppose de lâcher nos idéaux et de renoncer à notre désir de maîtrise ou de reconnaissance. On a pourtant tout à y gagner, selon celle-ci. Lorsqu’on est persuadée que même imparfaite, je mérite d’exister et d’être aimée, on se met à rayonner comme jamais. Ne plus dépendre du regard des autres nous donne une vraie force, celle d’oser être soi. De plus, c’est en étant dans une forme de vulnérabilité, d’humilité, qu’on développe une sensibilité à la beauté ou aux émotions et qu’on accède à la vérité de l’existence.

Elles sont un espace de liberté

Se conformer aux attentes de la société ou de sa famille nous empêche surtout d’exister selon notre désir propre et singulier, insiste la psychanalyste Valérie Blanco. Nos imperfections sont la trace de ce que nous dérobons à l’autre et à ses exigences. Sans elles, nous aurions vite fait de nous laisser épingler tels de beaux papillons inertes dans une vitrine. C’est le chemin auquel nous invite la psychanalyse : sortir du cadre, faire du hors-piste, aborder notre complexité, cette partie de nous-même la plus singulière, qui nous échappe souvent, et créer un espace de réflexion où le sujet a le droit d’évoluer, de se surprendre. C’est pourquoi, en analyse, certaines questions doivent rester ouvertes, sans réponses, pour ne pas figer le patient dans une sorte de vérité gravée dans le marbre. Sans transgression, l’art, la philosophie, les sciences n’auraient jamais vu le jour.

Nos défauts sont le moteur de notre désir

La meilleure façon de ne pas avancer est de suivre une idée fixe, aimait à répéter Prévert. Et de fait, en concentrant toute notre énergie psychique sur l’objectif réussir, à trop vouloir bien faire, on risque fort de procrastiner ou de passer à côté de l’essentiel. L’idéal de perfection est une mauvaise boussole, confirme Valérie Blanco. Impossible en effet de s’orienter en même temps vers le Nord, le Sud, l’Est et l’Ouest. Pour que la boussole s’anime et nous indique le chemin à parcourir, il faut choisir une direction! Or ce qui nous met dans le mouvement de la vie, ce sont précisément nos imperfections, que l’on appelle en psychanalyse, notre « manque à être ». Seul le manque crée le désir, l’envie (en-vie). Sans compter que, sans ce sentiment d’incomplétude, l’amour n’existerait pas. La relation est l’articulation de deux manques, fait remarquer la psychanalyste. L’autre doit être intimement persuadé de nous apporter quelque chose pour se sentir exister, de combler un manque. Si l’on est obnubilée par la perfection – comme la « wonder woman » qui n’a besoin de personne, on ne peut pas lui laisser l’espace où il peut venir se loger.

L’envers d’un défaut, c’est souvent une qualité…

Un défaut est une entité fort relative. Un défaut pour quelqu’un peut être jugé comme une qualité par un autre. Ce qui va être considéré comme pénible en famille ou dans le couple peut être un sacré atout dans le boulot! Et si la qualité et le défaut étaient les deux faces d’une même médaille? Chercher la qualité du défaut est un exercice amusant et fort instructif! Vous êtes colérique? Vous êtes sans doute très attachée à la franchise et à l’honnêteté. On vous dit têtue? Vous êtes probablement persévérante et peu influençable… Un défaut est souvent un mécanisme de défense mis en place à un certain moment de notre vie pour nous protéger de l’autre ou du réel, fait remarquer Valérie Blanco. En tirer le bon fil serait une façon de rafraîchir la page! Pour Elsa Godart, lister ses qualités et ses défauts revient à porter un jugement moral sur ce que l’on est en fonction d’une prétendue norme. Or il s’agit surtout de se reconnaître afin de trouver le meilleur agencement de soi à soi et de soi aux autres. Car on s’éloigne rarement de soi-même (chassez le naturel et il revient au galop!). Tout au plus peut-on arrondir les angles pour que nos excès ne viennent pas faire obstacle à la réalisation de nos désirs ou gâcher nos relations avec ceux qu’on aime.

Nos imperfections nous poussent à développer nos points forts

De même que l’aveugle ou le sourd entend ou voit mieux, chacun de nous est enclin à compenser un moins par un plus. Ainsi, une grande timide peut développer un sens aigu de la débrouillardise pour ne pas avoir à demander son chemin dans la rue; une hypersensible, son intuition... Partir à la rencontre de ses failles, de ce qui cloche chez soi, est toujours une exploration riche et passionnante dont émergent des ressources insoupçonnées et des solutions originales, observe Valérie Blanco. C’est une vraie chasse aux trésors! Aussi, plutôt que de vouloir coûte que coûte masquer nos faiblesses par toutes sortes d’artifices ou de prothèses qui risquent de nous amener à développer une personnalité en façade, mieux vaut chercher à nous débrouiller.

Source : https://www.femmeactuelle.fr/sante/psycho/pas-parfaite-tant-mieux-2037708

jeudi 4 février 2021

Être plus créatif : 6 méthodes prouvées pour illuminer votre carrière et votre vie

 
Certaines personnes pensent qu’être créatif est un don, quelque chose d’insaisissable qui n’est donné qu’à certaines personnes, comme Vincent Van Gogh, Toni Morrison ou Annie Leibovitz.

Mais en réalité, la créativité n’est pas un don, c’est une compétence. C’est même une compétence à laquelle tout le monde peut s’entraîner, peintres, écrivains, comptables, hommes au foyer, chefs d’entreprise, graphistes et tous les autres. Mais comment s’y prendre au juste? Comment faire pour s’entraîner à être plus créatif?  

Il se trouve que trois réseaux de notre cerveau sont en charge de notre créativité : le réseau exécutif de l’attention (qui est responsable de notre concentration et de notre attention), le réseau de l’imagination, et le réseau de saillance (qui connecte les connaissances qui se trouvent dans notre cerveau avec notre environnement). Si vous voulez devenir davantage créatif, vous devez trouver un moyen de stimuler ces trois réseaux.

Heureusement, il n’y a pas qu’un seul exercice qui permette de pratiquer sa créativité. C’est un peu comme le jogging : le but est toujours de devenir un meilleur coureur, mais il existe une multitude de moyens d’y parvenir. On peut s’entraîner pour augmenter son endurance, ou sa vitesse, ou tout simplement pour se détendre, etc. Chacune de ces choses feront de vous un meilleur coureur, mais les entraînements seront très différents les uns des autres.

Il en va de même pour la créativité. Il existe une tonne d’approches différentes pour stimuler sa créativité, et chacune d’entre elles vous permettra de développer un type différent de créativité. À quoi ressemblent ces exercices? Que pouvez-vous faire, concrètement, pour booster votre créativité?

Si vous essayez de faire de la place pour plus de projets créatifs dans votre vie…

1.  Ajoutez la pratique de la créativité à votre agenda

Réservez un créneau dans votre emploi du temps pour pratiquer votre créativité, comme vous le feriez pour un sport ou tout autre engagement important. Et surtout, respectez votre agenda. Une fois votre créneau arrivé, travaillez sur un projet créatif, comme par exemple : réfléchir à de nouvelles idées pour votre prochain livre, créer un nouveau design, ou même tout simplement colorier ou écrire un journal. Peu importe l’activité que vous choisissez, tant qu’elle est créative.

Faire de la créativité une priorité et réserver du temps pour la pratiquer permettra d’activer le système de contrôle exécutif de votre cerveau, c’est-à-dire de vous concentrer à la tâche. C’est le premier pas vers un futur davantage créatif.

2.  Autorisez-vous à vous ennuyer

Si vous êtes comme la plupart des gens, vous avez probablement un programme surchargé avec des tâches qui s’enchaînent les unes après les autres sans fin… Et c’est bien là le problème : votre cerveau n’a pas le temps de rêvasser. Si vous voulez être plus créatif, vous devez vous laisser le temps de vous ennuyer. C’est lorsqu’on s’ennuie ou que l’on rêvasse que le réseau de l’imagination de notre cerveau est activé. Et les études montrent que l’ennui (et tout ce qui s’y rattache) permet de susciter la créativité et les idées innovantes.

Si vous essayez de débloquer un projet qui n’avance pas…

3.  Essayez de vous mettre sur ce projet à une heure différente

Pour débloquer un projet sur lequel vous n’avancez pas vous avez besoin d’établir de nouvelles connexions et de voir votre projet sous un nouvel angle. Et l’une des meilleures façons de faire cela est de travailler à un moment différent.

Travailler sur un projet à un moment différent de la journée peut vous aider à penser différemment, car cela pourrait activer le réseau de saillance de votre cerveau, ce qui vous aiderait à établir de nouvelles connexions inattendues entre votre banque personnelle de données et l’environnement. Une étude récente a même établi le fait que nous avons plus de chance de résoudre un problème (qui demande de la créativité pour être résolu) lorsque nous sommes le moins éveillé. Donc si vous êtes du matin, vous avez plus de chance de résoudre un problème nécessitant de la créativité le soir. Cela est probablement dû au fait que la créativité fait appel à différente zones du cerveau. Donc si vous avez tout intérêt à résoudre vos problèmes analytiques lorsque vous êtes dans le meilleur de votre forme, les problèmes créatifs auront plus de chance de trouver une solution lorsque vous êtes détendu.

Pour résumer, si vous êtes bloqué sur un projet, essayez d’y revenir à un moment complètement inattendu. Ce simple changement de contexte pourrait vous aider à trouver la solution idéale.

4.  Allez faire un tour

Parfois, tout ce dont on a besoin est de changer d’air! Et vous savez où est-ce qu’on trouve le meilleur air? Dehors, bien sûr!

Sortir prendre l’air (surtout à la campagne) est l’une des meilleures choses que vous puissiez faire pour booster votre créativité et encourager votre cerveau à voir les choses différemment. Il a été prouvé que sortir prendre l’air augmente la créativité de 60%, certainement parce que le fait de passer du temps dehors active les trois réseaux de notre cerveau liés à la créativité (le réseau exécutif de l’attention parce qu’on se concentre sur l’endroit où nous allons, le réseau de l’imagination parce que nous avons tout le temps de rêvasser, et tous les nouveaux stimuli font travailler le réseau de saillance).

Petit bonus : si vous voulez maximiser les bénéfices, mettez vos écouteurs et écoutez de la musique joyeuse. La recherche a montré que cela facilitait la pensée divergente et boostait la créativité.

Si vous essayez de renforcer votre muscle créatif…

5.  Sortez de votre zone de confort créative

Si vous êtes déjà engagé dans une activité créative et que vous voulez aller encore plus loin, sortez de votre zone de confort et essayez quelque chose de complètement nouveau.

Si vous êtes graphiste, essayez d’écrire un poème. Si vous êtes poète, essayez de jouer d’un nouvel instrument de musique, etc. L’important est d’essayer quelque chose de nouveau de sorte à aider votre cerveau à créer de nouvelles connexions. Et ces nouvelles connexions vont à leur tour booster votre créativité. Cette nouvelle créativité trouvée peut ensuite vous aider à être plus créatif dans les autres domaines de votre vie, soit là où vous en avez besoin. Il a été prouvé que le fait d’effectuer des tâches différentes nous permet d’augmenter notre créativité. Et si vous effectuez différentes tâches, mais toutes créatives, le bénéfice est encore plus grand.

6.  Devenez une machine à idées

Quand il est question de créativité, peu de personnes s’y connaissent autant que James Altucher. Auteur, investisseur, animateur radio, Altucher est un vrai moulin à créativité! D’après lui, la raison pour laquelle il est capable de réussir dans tant de domaines créatifs tient au fait qu’il est décidé à être une véritable machine à idées. Tous les matins sans faute, Altucher s’assoit et écrit entre 10 et 20 nouvelles idées. Elles ne sont pas forcément toutes bonnes, et elles ne mèneront certainement pas toutes à la naissance d’une nouvelle entreprise. Le seul critère pour ces idées, c’est qu’elles soient nouvelles et intéressantes.

Se forcer à écrire de nouvelles idées tous les jours permet d’activer les trois réseaux de la créativité : l’imagination (penser à de nouveaux concepts), le réseau exécutif de l’attention (se concentrer sur le développement de nouvelles idées), et le réseau de saillance (chercher à établir de nouvelles connexions avec ce que nous connaissons déjà). Cela vous aidera à développer de nouvelles façons créatives de voir les choses, et à trouver de nouvelles solutions.

Réservez du temps tous les matins pour réfléchir à de nouvelles idées, et surtout, ne vous préoccupez pas de savoir si elles sont bonnes ou pas. Le simple fait d’en faire une pratique régulière vous aidera à exercer votre muscle créatif et à devenir une machine à idées.

Entraînez-vous pour être plus créatif

La créativité n’est pas réservée aux petits génies! La créativité est pour tout le monde, qui que vous soyez et quelle que soit votre vie. Tout ce que vous avez à faire, c’est de pratiquer. Qu’attendez-vous? Lancez-vous et commencez à développer votre force créative! Nous avons hâte de découvrir ce que vous allez concocter.

Source : https://99designs.fr/blog/pensee-creative/etre-plus-creatif-methodes/

Le pouvoir de la gratitude sur votre bonheur







« Merci », voilà un petit mot au grand pouvoir. Effectivement, ces cinq lettres bien alignées peuvent changer votre vie en ajoutant de la gratitude à votre quotidien.

Qu'est-ce que la gratitude?

Selon Robert Emmons, psychologue américain et auteur du livre Merci! Quand la gratitude change nos vies, pour vraiment exprimer sa gratitude, on doit dire « merci » en toute conscience et non à la va-vite. Deux conditions doivent exister :

·    D’abord, la constatation du moment ou du bien pour lequel on dit merci de même que la prise de conscience de l’effort demandé pour l’obtenir.

·    Puis, il y a la reconnaissance que ce bienfait provient de l’extérieur de soi.


En effet, la gratitude vous amène à vous ouvrir aux autres et aux occasions au lieu de vous centrer sur vous. Par elle, vous arriverez à diriger votre attention sur ce qui vous rend heureux et reconnaissant au lieu de ne voir que ce qui vous manque.

C’est la transition entre « Pour être heureux, je veux… » vers « Je suis heureux d’avoir… ou d’être… ».

Souvent associée à la psychologie positive, la gratitude n’est pas une pensée magique. Elle n’efface ni les malheurs ni les soucis et ne vous garantit pas une vie exempte de coups du destin. Toutefois, grâce à sa pratique régulière, vous développerez de nouvelles aptitudes : vous reconnaitrez d’abord vos chances – plutôt que les risques! – et entretiendrez une vision plus positive de la vie. Mieux encore, vos relations avec les autres en bénéficieront aussi. Plus vous dites merci aux gens autour de vous, plus ils vous apprécient, plus ils seront gentils envers vous, plus vous aurez d’occasions de leur dire à nouveau merci et ainsi de suite! Enfin, une grande roue positive qui tourne.

En exprimant votre gratitude envers la vie en général et aux autres, vous prenez soin de vous… et d’eux. Voici une liste des bienfaits que peut apporter la gratitude.

·    meilleure résistance au stress… et capacité à trouver des façons de se faire du bien;

·    propension à voir le bon côté des choses… et conservation des souvenirs heureux;

·    sentiment de bien-être plus fréquent… et incitation à plus prendre soin de soi (meilleur  sommeil, moins malade, etc.);

·    relations interpersonnelles plus soudées et plus vraies… et meilleure connaissance de soi;

·    meilleure communication avec les autres… et capacité à exprimer ses émotions.

4 bonnes habitudes de la gratitude

Tenir un journal de gratitude dans lequel, chaque jour, vous inscrivez 3 choses pour lesquelles vous êtes reconnaissants. Vous pourrez ainsi analyser qui ou quoi vous aide à vivre ces moments et donc… les répéter!

Dire tout haut votre reconnaissance, de façon spontanée. Vous êtes assis autour d’un feu avec des amis? Dites « Wow! On est bien! Merci! » Exprimez votre gratitude le plus souvent possible.

Ne pas attendre une occasion pour dire « merci » aux gens autour de vous. Ne patientez pas jusqu’à leur fête pour leur dire tout le bien que vous pensez d’eux; dites « merci » dès que l’occasion s’y prête. Des amis vous ont reçu pour souper? Au retour, envoyez-leur un petit courriel pour les remercier. Pas besoin de flafla, la simplicité (et la régularité), c’est bien mieux!

Réapprendre à dire « merci » pour les petites choses de la vie. Dites-le dans votre tête, prenez un instant pour fermer les yeux pour imprégner l’image de la source de votre gratitude ou encore prenez ce moment en photo. La gratitude peut aussi être un acte personnel.

Source : https://www.canalvie.com/sante-beaute/bien-etre/pouvoir-gratitude-1.2891570