Le silence rend parfois les gens mal à l’aise. Mais
quand on l’apprivoise, on ouvre la porte à ses bienfaits
calmants et réénergisants. Dites oui à une vie avec moins
de bruits pour un maximum de bien-être.
Quand le silence
s’installe, il arrive souvent que l’on se sente un peu inconfortable. C’est que
ce dernier est souvent associé à une certaine forme de malaise, de gêne,
de solitude ou
même de tabou. On l’associe aussi aux secrets et aux non-dits. Pourtant, le
silence peut être vécu autrement. Toutefois, pour que le silence soit positif
et source de bienfaits, il faut l’apprivoiser et changer notre perspective par
rapport à lui.
Arrêter le bruit
Notre environnement
sonore est rarement au repos. Dès qu’un moment de silence survient, au lieu de
le voir comme un espace à soi, on le meuble par du bruit. On n’a qu’à regarder
comment on allume la radio en entrant dans la voiture ou qu’on ouvre la télévision
en arrivant à la maison après le travail. Mettre un fond sonore est une
habitude, une façon de masquer le silence qu’on n’a jamais appris à apprécier
vraiment. Le bruit est en quelque sorte rassurant. Il camoufle notre malaise
et, surtout, nous empêche d’entendre nos pensées.
Écouter en soi
Faire taire le
bruit autour nous permet d’accéder à nos pensées et d’écouter ce qui se passe
en nous. Exercice qui n’est pas toujours simple et qui ne se passe pas sans
heurts. Avoir accès à ce pan de nous – que l’on tente parfois de camoufler
notamment par le bruit – peut être déstabilisant. Ce face à face déroutant
n’est pas, surtout au début, confortable. Revenir vers soi n’est pas toujours
facile. Nous flirtons avec les profondeurs alors que nous sommes plus souvent
habitués à surfer près des surfaces. Et c’est dans cet espace qu’on arrive à
atteindre une autre facette de soi, celle qui est essentielle à notre
épanouissement et à un bon équilibre.
Il faut donc
réapprendre à renouer avec « nous-mêmes » et considérer le
silence comme une forme de recueillement et même une distanciation avec le
monde autour. Nous reprenons contact avec notre essence et ce qui fait que nous
sommes qui nous sommes indépendamment du reste. Mais cette démarche doit être
progressive comme tout changement que nous souhaitons implanter dans nos vies.
Autrement, nous serons vite découragés. Pour arriver à retirer des bienfaits de
la pratique du silence, il est nécessaire d’y aller par courtes périodes au
début. Parfois, quelques minutes le matin et quelques autres le soir suffisent
pour amadouer cet état. Puis, doucement, on augmente la fréquence ou la durée.
Si nous nous imposons une heure de silence, nous ne tiendrons pas et nous
affirmerons – à tort – que le silence n’est pas pour nous. Ce serait nous
priver d’une multitude de bienfaits.
Remettre du silence dans nos vies
À petites doses,
voici des pistes pour mettre un peu plus de silence dans nos vies.
·
Freiner notre réflexe de mettre du bruit partout autour de nous.
·
Instaurer une routine de « pause silencieuse » en restant en
silence, par exemple, 3 minutes au lever et 3 minutes avant d’aller dormir.
·
Prendre une minute de silence avant d’entamer une activité (manger,
travailler, etc.).
·
Aller dans des lieux silencieux comme une bibliothèque, un musée, etc.
·
Apprendre à être en silence même en famille ou en couple, pendant un
moment.
·
Prendre une marche sans écouteur sur les oreilles.
·
Percevoir les moments de silence comme étant des espaces de découverte
de soi et non comme une menace ou un malaise.
·
Utiliser le silence pour se ressourcer, pour souffler.
·
Ne pas se forcer, se contraindre ou s’obliger.
Bienfaits du
silence
Une fois qu’il est
apprivoisé, le silence procure plusieurs bienfaits.
·
Meilleure connexion et connaissance de soi.
·
Plus grande sensibilité et intuition.
·
Prise de distance par rapport à ce qui nous arrive.
·
Calme.
·
Diminution de l’anxiété et du stress.
·
Plus grande ouverture à soi, et potentiellement aux autres.
·
Prise de décision éclairée.
·
Meilleure concentration.
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