jeudi 24 février 2022

L’histoire des deux cailloux

Il y avait autrefois, dans un petit village, un fermier sans le sou qui devait rembourser une importante somme d’argent à un vieil homme très laid.

Comme le fermier avait une très jolie fille qui plaisait beaucoup au vieux prêteur, ce dernier proposa un marché. Il dit qu’il effacerait la dette du fermier s’il pouvait marier sa fille. Le fermier et sa fille furent tous deux horrifiés par cette proposition.

 

Alors le vieux prêteur suggéra que le hasard détermine l’issue de la proposition. Il leur dit qu’il mettrait un caillou blanc et un caillou noir dans un sac d’argent vide, et que la fille aurait à piger, à l’aveuglette, un des deux cailloux du sac.

 

1) Si elle pige le caillou noir, elle devient son épouse et la dette de son père est effacée.

2) Si elle pige le caillou blanc, elle n’a pas à l’épouser et la dette du père est également annulée.

3) Si elle refuse de piger un caillou, son père est jeté en prison.

 

Cette discussion avait lieu sur le chemin devant la maison du fermier et le sol était jonché de cailloux. Tout en continuant de parler, le vieux monsieur laid se pencha pour ramasser les deux cailloux. Comme il les ramassait, la jeune fille, qui avait l’œil vif, remarqua qu’il avait ramassé deux cailloux noirs et qu’il les avait mis dans le sac. Mais elle ne dit rien. Puis le vieux prêteur demanda à la jeune fille de piger dans le sac.

 

Imaginez un instant ce que vous auriez fait si vous aviez été là. Qu’auriez-vous conseillé à la jeune fille de faire? Si on analyse bien, il y a 3 possibilités :

 

1) La fille devrait refuser de piger un caillou.

2) La fille devrait sortir les deux cailloux noirs du sac, montrant que le vieux a triché.

3) La fille devrait piger le caillou noir, et se sacrifier en mariant le vieux pour épargner l’emprisonnement à son père.

 

Prenez un moment pour réfléchir à cette situation. Alors, qu’auriez-vous fait? Bien voici ce que la jeune fille fit :

 

Elle pigea dans le sac et en sortit un caillou qu’elle échappa aussitôt par terre, gauchement, sans qu’on n'ait pu le voir, et il se confondit spontanément avec la multitude des autres cailloux sur le sol.

 

Ce que je peux être maladroite, s’exclama la jeune fille. Mais qu’importe, si je sors du sac le caillou qui reste, on verra bien lequel j’avais pigé en premier! Puisque le caillou restant était noir, le premier caillou pigé ne pouvait qu’être blanc. Et comme le vieux prêteur n’osa pas avouer sa malhonnêteté, la jeune fille transforma une situation qui semblait impossible en un dénouement fort avantageux.

 

La morale de cette histoire 

 

Il existe une solution pour la plupart des problèmes complexes. C’est juste qu’on ne sait pas toujours regarder les choses sous le bon angle.

 

Source : http://sesouvenirdesbelleschoses.eklablog.com/belles-histoires-a-mediter-p948874

La hutte en feu














Le seul survivant d’un naufrage a été emporté par les vagues sur une petite île déserte. Tous les jours, il priait pour que quelqu’un vienne le sauver, et tous les jours il scrutait l’horizon pour entrevoir le moindre signe d’aide, mais personne ne venait jamais. Il a donc décidé de se bâtir une petite hutte avec des arbres morts et des feuilles de palmier afin de se protéger contre les intempéries, les animaux, ainsi que pour mettre à l’abri les quelques possessions qu’il avait sauvées du naufrage. Après une semaine de travail assidu, sa hutte était complétée et il en était très fier. Citadin de nature, notre homme n’était pas habitué de travailler de ses mains.

À la tombée du jour, quelques jours plus tard, alors qu’il revenait de chasser pour se procurer de la nourriture, il a trouvé sa petite hutte en feu. Déjà qu’il se sentait terriblement malchanceux de se retrouver seul, égaré sur une île déserte, encore fallait-il que le pire lui arrive. Il avait tout perdu dans cet incendie. Après le choc initial, le chagrin et bientôt la colère l’ont habité. Il s’est mis à genoux sur la plage et a crié : « Mon Dieu, comment peux-tu me faire ça? » Complètement découragé et fatigué, il s’est mis à pleurer à chaudes larmes, et il s’est endormi ainsi sur la plage.

Très tôt, le lendemain matin, il a été réveillé par le bruit d’un bateau qui approchait de son île. Il était ainsi sauvé.

Arrivé sur le bateau, il a demandé au capitaine : « Comment saviez-vous que je me trouvais ici? » Le capitaine de lui répondre : « Nous avons vu votre signal de fumée. »

Même si dans la majorité des cas, les bienfaits ne nous sont pas toujours apparents au premier coup d’œil, tout ce qui nous arrive dans la vie survient toujours pour une raison bien précise. Rien n’est accidentel. Devant un problème, le perdant se dit : « Pourquoi moi? » Le gagnant se dit : « Si ça m’arrive, c’est que ça devait m’arriver. »

La vie nous confronte tous quotidiennement à une série de grandes opportunités brillamment déguisées en situations qui semblent impossibles. Une bosse sur votre chemin peut être considérée comme un obstacle, mais elle peut être aussi une opportunité… Cela relève de votre attitude et du point de vue avec lequel vous la considérez.

Source : Patrick Leroux, http://sesouvenirdesbelleschoses.eklablog.com/belles-histoires-a-mediter-p948874

jeudi 17 février 2022

Le sac de sable

Juan arrive du Mexique à la frontière séparant le Mexique des États-Unis en bicyclette. Il a un gros sac sur ses épaules.

Le douanier l'arrête et lui demande :

- Qu'est-ce que tu as dans ton sac?

Il répond :

- Du sable.

 

Le douanier, incrédule, lui dit :

- On va voir ça... Descends du vélo.

Le douanier ouvre le sac et répand le sable qu'il contient sur le sol. Il fouille dedans sans rien y trouver.

- C'est bon, lui dit-il.

 

Juan ramasse le sable du mieux qu'il peut et repart sur sa bicyclette.

 

Une semaine plus tard, la même chose se produit. Le douanier demande à Juan :

- Qu'est-ce que tu as dans ton sac cette fois?

Juan répond :

- Du sable.

 

Le douanier, qui n'est toujours pas convaincu, décide de détenir Juan pour la nuit et d'envoyer un échantillon du sable pour analyse. Le lendemain, les résultats révèlent qu'il s'agit bien de sable. Il laisse donc Juan repartir sur son vélo.

 

Le petit manège se poursuit tous les deux ou trois jours pendant les quelques années qui suivent. Chaque fois, le douanier fouille le sac de sable. Il envoie régulièrement des échantillons pour analyses de toutes sortes mais toujours sans rien trouver d'autre que du sable.

 

Finalement, quelques années plus tard, Juan arrête de traverser la frontière en bicyclette avec son sac de sable.

 

Un beau jour, alors qu'il est en retraite, le douanier prend ses vacances au Mexique et rencontre Juan dans un petit bar sur la plage.

 

- Hé! Je te reconnais, toi! Tu n'es pas le gars qui traversait la frontière en bicyclette avec un sac de sable? Juan reconnaît le douanier et lui répond :

- Oui, c'est moi.

- Qu'est-ce que tu deviens? lui demande le douanier.

- Je me suis acheté ce petit bar et je vis tranquillement, répond Juan.

 

Le douanier se décide finalement à lui demander :

- Écoute, je suis à la retraite et je n'ai plus aucun pouvoir. Je voudrais bien savoir une chose. Je n'ai jamais arrêté de penser à ça depuis que je t'ai vu la première fois. Juste entre toi et moi, tu faisais de la contrebande?

 

Juan esquisse un petit sourire et répond :

- Oui, et c'est comme ça que je me suis acheté ce bar.

 

Le douanier s'approche un peu et demande à voix plus basse :

- Et qu'est-ce que tu passais frauduleusement aux douanes?

 

- Des bicyclettes....

 

La morale de l'histoire

 

Avoir un regard d'enfant, un regard neuf. Si le douanier avait regardé Juan sans présupposé, sans que le mental intervienne, il aurait sans doute compris le manège. Trop souvent, nous avons des préjugés sur un type de personne ou sur quelqu'un.

 

Avoir la maîtrise de son attention, choisir de la poser où l'on veut et ne pas laisser les autres choisir où elle se porte. Certains hommes politique sont très doués pour cela avec la complicité des médias. Il n'est pas le seul. On manipule en attirant l'attention sur une chose secondaire pour faire passer les choses plus importantes. C'est la théorie de Milton Freidman qui dit qu'il faut profiter d'une bonne crise pour faire passer les réformes les plus douloureuses, quand les gens ont l'attention captée par des problèmes pressants. Voyez le 11 septembre...

 

Le sable ici est aussi le sable du temps, celui qui coule dans le sablier, ce temps que passe Juan à transporter son sable, à transporter le rien qui deviendra quelque chose grâce au temps. Il faut donner du temps pour récolter.

Source : http://sesouvenirdesbelleschoses.eklablog.com/belles-histoires-a-mediter-p948874

Ne vivez pas pour travailler, travaillez pour vivre

 

Il y a un mythe très connu qui affirme que « travailler plus chaque jour contribue à nous forger un meilleur avenir professionnel ». C’est un mythe car, même si avoir de longues journées professionnelles peut contribuer à améliorer le salaire, avec le temps, cela génère de la fatigue et un rendement de plus en plus difficile à maintenir.

Travailler dur est vu par beaucoup comme le chemin jusqu’au succès. C’est en partie vrai, car ce n’est pas possible de vraiment triompher si on n’a pas fourni un réel effort continu.

Mais le travail dur ne signifie pas forcément un emploi du temps surchargé. De fait, il a été vérifié que l’excès de travail conduit à des résultats moins bons.

« Une machine peut faire le travail de 50 hommes ordinaires. Mais il n’existe aucune machine capable de faire le travail d’un homme extraordinaire. »

Elbert Hubbard

Le plus grave, c’est que beaucoup découvrent ces grandes vérités quand il est déjà trop tard. Cette découverte se produit également quand les personnes se rendent compte qu’elles sont passées à côté de moments qu’elles ne pourront jamais récupérer et auxquels elles n’auraient normalement pas renoncé.

Elles sont confrontées à un divorce à cause de l’éloignement émotionnel de leur conjoint ou se rendent compte que leurs enfants sont déjà grands et qu’elles ne partageront plus jamais une après-midi de jeux avec eux. Elles se réveillent un jour et en ouvrant les yeux, une profonde peine les envahit, une douleur que l’argent ou la reconnaissance ne consolent pas.

Les effets du travail excessif

Presque tout le monde croit qu’on doit travailler au maximum quand on est jeune, afin de s’octroyer une retraite confortable. Cependant, on se rend vite compte qu’après 8 heures par jour, l’esprit commence à divaguer et à se disperser.

Il est très difficile de se concentrer sur ce que l’on fait et parfois, même, d’avoir un sommeil réparateur. Avec le temps, ces symptômes se transforment en un découragement général. Vous vous sentez triste tout le temps, angoissé car vous ne remplissez pas toutes vos obligations et vous avez un sentiment de culpabilité car tout n’est pas parfait.

C’est alors que vous devenez irritable. Tout, ou presque tout, vous déplaît. Alors, vous justifiez votre mauvaise humeur en vous disant que vous êtes une personne sérieuse, que vos buts sont très élevés et que vous ne pouvez pas passer votre vie à sourire à tout. « Tout ça, c’est bon pour les idéalistes perdants », ajoutez-vous. Vous sentez que vous aurez du temps plus tard pour votre vie personnelle. L’opportunité est ici et maintenant et vous ne pouvez pas passer à côté.

Bien sûr que vous devez faire des sacrifices, mais vos objectifs le valent. Sans vous en rendre compte, vous vous transformez en l’une des pièces d’un grand engrenage d’unité de production et vous êtes en train d’échanger votre santé et votre bonheur contre de l’argent. Un argent dont vous pensez profiter alors que vous avez perdu la jeunesse qui vous permettrait de le faire.

Ne vivez pas seulement pour le travail

Selon une étude de Bannai et Tamakoshi, l’excès de travail est la base de quasiment tous les problèmes de sommeil et des maladies coronariennes. Il a également été découvert que les personnes qui travaillent trop ont tendance à consommer de l’alcool plus facilement, à développer du diabète de type 2 plus fréquemment et ont un plus grand risque de souffrir du syndrome du « burnout ».

Où que vous regardiez, le travail excessif n’apporte rien de bon : à part un peu plus d’argent à la fin du mois qui, de toutes façons, n’est pas suffisant pour payer ce que vous faites à votre santé physique et émotionnelle. L’unique sortie pour s’éloigner de ce cercle vicieux est évidente : travailler moins. La limite de 8 heures par jour, 5 jours par semaine est bonne, même s’il y a certains travaux qui requièrent une journée de moins. Si l’usure physique, mentale ou émotionnelle est très forte, il est bon de ne travailler que 6 heures par jour au maximum.

Bien sûr, nous savons que ce n’est pas simple et sur le chemin, il peut se dresser deux grandes barrières.

La première, c’est que beaucoup de chefs ne vont pas vouloir que vous travailliez moins.

La seconde, c’est que vous devez vous persuader vous-même que travailler moins n’est pas un signe de fragilité, mais d’intelligence.

Face au premier obstacle, vous pouvez le résoudre en organisant votre travail : vous pouvez consacrer le nombre d’heures indiquées aux tâches difficiles, et garder le reste pour des activités simple. Concernant le second obstacle, cela ne dépend que de vous.

Trois clés pour ne pas travailler à l’excès

Pour éviter que le travail ne devienne une activité sans fin, qu’il consume vos meilleurs moments de vie, et qu’il vous ruine la santé, voici trois idées que vous pouvez appliquer.

Il est préférable d’économiser moins et de travailler moins

Plus on gagne, plus on dépense. Donc l’argent ne sera, de toutes façons, jamais suffisant. Si vous décidez, à l’inverse, d’économiser d’une manière continue et régulière, vous serez surpris des résultats. Peut-être que vous devez apprendre à reporter vos dépenses et à mieux planifier votre économie.

Écoutez votre corps

Aucune maladie se présente de manière subite, mais se cuisine petit à petit et lance de multiples alertes avant d’apparaître. Ne soyez pas insensible à ce que vous dit votre organisme. Reconnaissez les signaux de la fatigue et écoutez-les.

Reconnaissez et acceptez vos limites

La maturité commence quand vous êtes capable de reconnaître les limites de la réalité, commençant par vos propres limites. Peut-être que vous souhaitez triompher plus que personne, mais vous ne pouvez pas le faire en échange de votre santé et de votre bien-être.

De fait, si vous vous consacrez avec plaisir à ce que vous faites, si vous mettez une limite de temps claire à votre journée professionnelle, vous avez plus de chances d’atteindre l’excellence à laquelle vous aspirez. L’argent, même s’il tarde un peu plus à arriver, viendra sûrement plus tard.

Source : https://nospensees.fr/ne-vivez-pas-pour-travailler-travaillez-pour-vivre/

jeudi 10 février 2022

Le conte du grand-père qui n’aimait pas les gâteaux













Il était une fois un vieux grand-père qui assistait au repas de mariage de sa dernière petite-fille. Il était heureux, serein, apaisé devant le merveilleux spectacle de toute sa famille réunie. Leur joie, leur bonheur à tous l'entouraient d'une émotion tendre.

Comme elle était belle, sa petite-fille dans une éblouissante robe blanche! Elle riait de bon cœur en découpant avec son jeune époux la somptueuse pièce montée toute scintillante de caramel blond et de dragées roses.

 

- « Servez-vous tous et faites passer à vos voisins de table, disait-elle en déposant les choux tout rebondis de crème sur les assiettes chaudes. »

 

Quand la petite-fille passa l'assiette à son grand-père :

- « Tiens, Pépé Paco! Prends donc du gâteau! »

- « Mais non! Fais passer le plat, l'interrompit sa mère, toujours attentive, tu sais que Pépé n'aime pas les gâteaux. »

 

Il y eut un instant de silence et l'on entendit soudain la voix joyeuse du grand-père :

- « Mais oui! J'aime les gâteaux. Tiens, je vais prendre celui-là. »

 

Regard stupéfait de sa fille.

- « Comment ça, tu aimes les gâteaux? Mais tu n'as jamais aimé les gâteaux! Moi ta fille, j'ai cinquante ans et je ne t'ai jamais vu manger un gâteau de toute ma vie… »

 

- « De ta vie à toi, ma fille, oui…Mais pas de la mienne! C'est que je les aime, les gâteaux! J'ai toujours aimé les gâteaux… Seulement, nous étions si pauvres quand vous étiez petits avec tes sœurs et ton frère, tu le sais bien… Des gâteaux, votre mère ne pouvait en acheter qu'une fois de temps en temps, et encore seulement les dimanches de fête… Elle en prenait un pour chacun, c'est sûr, mais moi, quand je voyais tes yeux à toi, ma toute petite, quand tu venais t'asseoir sur mes genoux et que tu dévorais ton gâteau avec tant de plaisir, mon plaisir à moi, tu vois, c'était de te regarder manger mon gâteau que je te donnais si volontiers. Et j'ajoutais toujours pour que ton plaisir soit complet : « Mange ma petite chouette, va! Moi je n'aime pas les gâteaux. »

 

Le grand-père en disant cela souriait tendrement, dodelinant doucement de la tête. Il dit encore en riant franchement :

 

- « Tiens, ma fille, aujourd'hui c'est fête, donne-moi aussi celui qui reste sur le plat, là… D'ailleurs il va finir par tomber si tu continues à trembler comme ça! Tu as froid ou c'est l'émotion de marier ta fille? »

 

Il arrive quelquefois que les cadeaux d'amour mettent de longues années avant d'être reconnus comme tels. Il suffit parfois d'un moment de tendresse, qui vient se poser sur un souvenir avec la délicatesse d'un pétale de fleur pour qu'ils se révèlent au grand jour.

 

Source : Jacques Salomé - « Contes à aimer… Contes à s'aimer. »

Couple : 10 ingrédients essentiels

 

Comment garder la flamme vivante et faire durer l’amour, malgré la routine? Y a-t-il une recette du bonheur conjugal durable? Conseils d’experts pour profiter d’une relation harmonieuse et enrichissante.

Ils se marièrent… et ils vécurent heureux, jusqu’à la fin des temps… Ah! Si la vie de couple pouvait toujours être aussi simple! Mais, dans la course du quotidien, la vie à deux relève souvent plus du défi que du conte de fées! À défaut d’une recette miracle, Michel Lemieux, sexologue clinicien et thérapeute, nous propose, à l’unisson avec d’autres experts, 10 ingrédients essentiels pour une vie de couple harmonieuse.

Revoyez votre définition du verbe aimer!

« Aimer, c’est considérer que le besoin de l’autre est aussi important que le mien. »

Inspirée des théories sur les relations interpersonnelles du psychiatre américain Harry Stack Sullivan, cette définition de l’amour, plus pragmatique que poétique, a le mérite de mettre à égalité les besoins et les responsabilités des deux conjoints. Concrètement, elle propose, dans tout ce que vous faites ou décidez, de tenir compte de vous-même, mais aussi de l’autre.

Il ne s’agit pas pour les conjoints de répondre à tous leurs besoins, mais d’avoir une considération réciproque pour ceux-ci.

Exprimez vos besoins

Un incontournable… Impossible pour votre conjoint de répondre à vos besoins relationnels si vous ne les exprimez pas.

Vous avez besoin de sa présence? Vous souhaitez recevoir plus de tendresse? Vous aimeriez qu’il participe davantage à un aspect de votre vie? Vous avez envie de quelque chose? N’attendez pas qu’il devine vos pensées et laissez tomber les « messages subtils » : c’est à vous d’exprimer vos désirs et de créer les conditions favorables pour qu’il puisse y répondre. Et vice-versa.

Pratiquez le « notre façon »

Rassurez-vous, il ne s’agit pas d’une nouvelle religion, mais d’un heureux compromis, qui consiste à trouver un moyen de tenir compte à la fois de « votre » façon et de « sa » façon de faire. Attention, il ne s’agit pas de choisir l’une d’elles, mais bien de trouver le « notre » façon, qui se rapproche le plus possible des deux positions.

Par exemple, vous souhaitez recevoir vos parents tous les dimanches, mais votre conjoint rouspète et trouve la fréquence excessive. Pourrait-il se joindre à vous seulement une fois sur deux et, le reste du temps, en profiter pour faire une activité qu’il aime? Ou encore, pourquoi ne pas réduire la fréquence des visites à trois fois par mois et réserver un dimanche pour votre couple ou votre famille? Autre option : vous pourriez choisir de recevoir vos parents deux fois par mois et de les revoir une troisième fois, dans le cadre d’une sortie, seule avec eux.

Bref, les possibilités ne manquent pas, et il s’agit de pratiquer l’art du compromis et de la négociation en tenant compte des deux points de vue, des deux besoins et des deux façons de faire.

Inscrivez « romance et sexe » à votre agenda

Pour aller au théâtre, à un souper entre amis ou à un rendez-vous chez le dentiste, on bloque une case de l’agenda et on réserve une gardienne : on trouve du temps. Pourquoi ne pas en faire autant pour votre couple?

Si vous avez des enfants, le rendez-vous amoureux avec votre conjoint est un must. Il faut le prévoir et l’inscrire à l’agenda, faute de quoi, vous risquez de ne pas prendre le temps de le concrétiser. Sa fréquence peut être d’une fois ou plus par semaine, mais d’au moins deux fois par mois, selon les experts. Et que ce soit pour une soirée ou un après-midi : on fait garder les enfants. Le jour de la semaine peut changer ou non, le programme, lui, devrait varier. Et qu’importe l’activité (cinéma et souper au resto, patinage main dans la main, soirée érotique à la maison, massage à deux avant d’aller prendre un verre et danser), le menu doit comprendre romantisme, intimité, amour, séduction et sexualité…

Histoire de vous rappeler qu’en plus d’être parents, vous êtes un couple. Un tel rendez-vous vous semble dénué de spontanéité? Votre horaire surchargé l’est sans doute tout autant!

Remettez la sensualité au menu

La sensualité attise le désir et fait partie de la sexualité, mais aussi de la vie amoureuse.

Les caresses, les baisers, la main qu’on tient, la taille qu’on enlace : toutes ces marques d’affection créent un climat propice à l’amour. Or, nombreux sont les couples qui ne se touchent que pour faire l’amour et qui négligent les gestes tendres et sensuels, le reste du temps. « Certains hommes ont tendance à sexualiser le moindre câlin, ce qui rebute leurs conjointes, qui finissent par éviter les marques d’affection dont elles auraient pourtant besoin », explique Michel Lemieux.

Un scénario catastrophe tant pour la vie sexuelle qu’amoureuse. La solution? En parler ouvertement et exprimer son besoin.

Adoptez une attitude aimante

Vous aimez votre conjoint? Dites-le-lui plus souvent. Vous appréciez une de ses qualités ou un de ses talents? Complimentez-le. Il semble fatigué? Dorlotez-le un peu.

Souvenez-vous des gentillesses, des mots doux, de la tendresse que vous aviez l’un pour l’autre, à vos débuts. Remettez-les à l’ordre du jour. Soyez aimants, attentionnés l’un envers l’autre. Dans la routine du quotidien, on a tendance à tenir l’autre pour acquis. Résultat : on a souvent plus d’égards et d’attentions pour nos amis que pour le conjoint qui partage notre vie.

Concoctez de nouveaux projets… explorez!

« Pour rester vivant et évoluer, un couple, tout comme un individu, doit avoir des projets », affirme le psychologue Alain Delourme, dans une entrevue publiée sur le site Psychologies.com.

Attention, il ne s’agit pas ici de rénover le sous-sol, mais plutôt de continuer à trouver des façons de vivre plus d’intimité, d’être plus heureux avec l’autre, de faire des activités différentes ensemble et de vivre de nouvelles expériences à deux, et ce, en acceptant de prendre des risques et d’explorer des terrains inconnus.

Laissez-vous respirer

S’aimer, ce n’est pas fusionner en un être unique. Chacun des conjoints a besoin d’avoir des amis, des activités et des moments qui lui sont propres. Ces moments personnels sont nécessaires à l’équilibre de chacun et du couple, car vous ne pouvez répondre réciproquement à tous vos besoins.

Sachez vous disputer sans vous dénigrer

Dans un couple, l’harmonie n’est pas l’absence de conflits, mais bien la capacité de gérer les disputes. Comment? Quelques règles d’or :

Oubliez le « tu » accusateur et optez pour le « je ». L’autre se sentira moins agressé, et vous parviendrez ainsi à mieux exprimer ce que vous ressentez.

Écoutez l’autre et reconnaissez la légitimité de sa frustration, cela évitera l’escalade du conflit. Évitez d’injurier l’autre ou de tenir des propos dégradants.

Reconnaissez et réparez vos erreurs

Rien n’est parfait, dans un couple. Tout le monde peut faire des faux pas, blesser l’autre, le décevoir. L’important est de reconnaître ses erreurs et, surtout, de les réparer, en évitant de les répéter, en changeant d’attitude ou en accomplissant un geste concret, selon la situation. « On ne peut demander à l’autre de nous pardonner si on ne s’emploie pas à réparer la faute ou si on la répète », explique Michel Lemieux.

Et n’oubliez pas qu’une vie à deux, ça se travaille à deux

Pour que l’amour d’un couple dure, il faut que les deux aient envie d’y travailler. Chacun doit être prêt à fournir les efforts pour maintenir l’harmonie ou l’améliorer. À défaut de cette volonté commune, le couple risque de ne pas durer, et inutile alors de s’acharner.

« En revanche, si vous y travaillez à deux, vous pouvez raviver la flamme, être plus heureux ensemble ou changer certains comportements, et ce, même après 10, 20 ou 30 ans de vie commune », conclut Michel Lemieux.

Source : https://fr.chatelaine.com/sante/couple-et-sexualite/couple-10-ingredients-essentiels/#gallery/couple-10-ingredients-essentiels/slide-11