vendredi 29 octobre 2021

Les trois portes




Un roi avait pour fils unique un jeune prince courageux, habile et intelligent. Pour parfaire son apprentissage de la Vie, il l'envoya auprès d'un vieux sage.

« Éclaire-moi sur le sentier de la vie », demanda le prince.

« Mes paroles s'évanouiront comme les traces de tes pas dans le sable, répondit le sage. Cependant je veux bien te donner quelques indications. Sur ta route, tu trouveras 3 portes. Lis les préceptes indiqués sur chacune d'entre elles. Un besoin irrésistible te poussera à les suivre. Ne cherche pas à t'en détourner, car tu serais condamné à revivre sans cesse ce que tu aurais fui. Je ne puis t'en dire plus. Tu dois éprouver tout cela dans ton cœur et dans ta chair. Va, maintenant. Suis cette route, droit devant toi ».

Le vieux sage disparut et le prince s'engagea sur le chemin de la vie. Il se trouva bientôt face à une grande porte sur laquelle on pouvait lire CHANGE LE MONDE.

C'était bien là mon intention, pensa le prince, car si certaines choses me plaisent dans ce monde, d'autres ne me conviennent pas. Et il entama son premier combat. Son idéal, sa fougue et sa vigueur le poussèrent à se confronter au monde, à entreprendre, à conquérir, à modeler la réalité selon son désir. Il y trouva le plaisir et l'ivresse du conquérant, mais pas l'apaisement du cœur. Il réussit à changer certaines choses mais beaucoup d'autres lui résistèrent. Bien des années passèrent.

Un jour il rencontra le vieux sage qui lui demande : « Qu'as-tu appris sur le chemin »? 

« J'ai appris, répondit le prince, à discerner ce qui est en mon pouvoir et ce qui m'échappe, ce qui dépend de moi et ce qui n'en dépend pas ». 

« C'est bien, dit le vieil homme. Utilise tes forces pour agir sur ce qui est en ton pouvoir. Oublie ce qui échappe à ton emprise ». Et il disparut.

Peu après, le prince se trouva face à une seconde porte. On pouvait y lire CHANGE LES AUTRES. C'était bien là mon intention, pensa-t-il. Les autres sont source de plaisir, de joie et de satisfaction mais aussi de douleur, d'amertume et de frustration. Et il s'insurgea contre tout ce qui pouvait le déranger ou lui déplaire chez ses semblables. Il chercha à infléchir leur caractère et à extirper leurs défauts. Ce fut là son deuxième combat. Bien des années passèrent.

Un jour, alors qu'il méditait sur l'utilité de ses tentatives de changer les autres, il croisa le vieux sage qui lui demanda : « Qu'as-tu appris sur le chemin »? 

« J'ai appris, répondit le prince, que les autres ne sont pas la cause ou la source de mes joies et de mes peines, de mes satisfactions et de mes déboires. Ils n'en sont que le révélateur ou l'occasion. C'est en moi que prennent racine toutes ces choses ».

« Tu as raison, dit le sage. Par ce qu'ils réveillent en toi, les autres te révèlent à toi-même. Soit reconnaissant envers ceux qui font vibrer en toi joie et plaisir. Mais sois-le aussi envers ceux qui font naître en toi souffrance ou frustration, car à travers eux la vie t'enseigne ce qui te reste à apprendre et le chemin que tu dois encore parcourir ». Et le vieil homme disparut.

Peu après, le prince arriva devant une porte où figuraient ces mots CHANGE-TOI TOI-MÊME. Si je suis moi-même la cause de mes problèmes, c'est bien ce qui me reste à faire, se dit-il. Et il entama son 3e combat. Il chercha à infléchir son caractère, à combattre ses imperfections, à supprimer ses défauts, à changer tout ce qui ne lui plaisait pas en lui, tout ce qui ne correspondait pas à son idéal. Après bien des années de ce combat où il connut quelque succès mais aussi des échecs et des résistances, le prince rencontra le sage qui lui demanda: « Qu'as-tu appris sur le chemin »? 

« J'ai appris, répondit le prince, qu'il y a en nous des choses qu'on peut améliorer, d'autres qui nous résistent et qu'on n'arrive pas à briser ».

« C'est bien », dit le sage.

« Oui, poursuivit le prince, mais je commence à être las de ma battre contre tout, contre tous, contre moi-même. Cela ne finira-t-il jamais? Quand trouverai-je le repos? J'ai envie de cesser le combat, de renoncer, de tout abandonner, de lâcher prise ». 

« C'est justement ton prochain apprentissage, dit le vieux sage. Mais avant d'aller plus loin, retourne-toi et contemple le chemin parcouru ». Et il disparut.

Regardant en arrière, le prince vit dans le lointain la 3e porte et s'aperçut qu'elle portait sur sa face arrière une inscription qui disait ACCEPTE-TOI TOI-MÊME.

Le prince s'étonna de ne point avoir vu cette inscription lorsqu'il avait franchi la porte la première fois, dans l'autre sens. Quand on combat on devient aveugle, se dit-il. Il vit aussi, gisant sur le sol, éparpillé autour de lui, tout ce qu'il avait rejeté et combattu en lui : ses défauts, ses ombres, ses peurs, ses limites, tous ses vieux démons. Il apprit alors à les reconnaître, à les accepter, à les aimer. Il apprit à s'aimer lui-même sans plus se comparer, se juger, se blâmer.

Il rencontra le vieux sage qui lui demanda : « Qu'as-tu appris sur le chemin »?

« J'ai appris, répondit le prince, que détester ou refuser une partie de moi, c'est me condamner à ne jamais être en accord avec moi-même. J'ai appris à m'accepter moi-même, totalement, inconditionnellement ». 

« C'est bien, dit le vieil homme, c'est la première sagesse. Maintenant tu peux repasser la 3e porte ».

À peine arrivé de l'autre côté, le prince aperçut au loin la face arrière de la seconde porte et y lut ACCEPTE LES AUTRES.

Tout autour de lui il reconnut les personnes qu'il avait côtoyées dans sa vie; celles qu'il avait aimées comme celles qu'il avait détestées. Celles qu'il avait soutenues et celles qu'il avait combattues. Mais à sa grande surprise, il était maintenant incapable de voir leurs imperfections, leurs défauts, ce qui autrefois l'avait tellement gêné et contre quoi il s'était battu.

Il rencontra à nouveau le vieux sage. « Qu'as-tu appris sur le chemin »? demanda ce dernier.  

« J'ai appris, répondit le prince, qu'en étant en accord avec moi-même, je n'avais plus rien à reprocher aux autres, plus rien à craindre d'eux. J'ai appris à accepter et à aimer les autres totalement, inconditionnellement ». 

« C'est bien, dit le vieux sage. C'est la seconde sagesse. Tu peux franchir à nouveau la deuxième porte ».

Arrivé de l'autre côté, le prince aperçut la face arrière de la première porte et y lut ACCEPTE LE MONDE.

Curieux, se dit-il, que je n'aie pas vu cette inscription la première fois. Il regarda autour de lui et reconnut ce monde qu'il avait cherché à conquérir, à transformer, à changer. Il fut frappé par l'éclat et la beauté de toute chose. Par leur perfection. C'était pourtant le même monde qu'autrefois. Était-ce le monde qui avait changé ou son regard?

Il croisa le vieux sage qui lui demanda : « Qu'as-tu appris sur le chemin »? 

« J'ai appris, dit le prince, que le monde est le miroir de mon âme. Que mon âme ne voit pas le monde, elle se voit dans le monde. Quand elle est enjouée, le monde lui semble gai. Quand elle est accablée, le monde lui semble triste. Le monde, lui, n'est ni triste ni gai. Il est là; il existe; c'est tout. Ce n'était pas le monde qui me troublait, mais l'idée que je m'en faisais. J'ai appris à accepter sans le juger, totalement, inconditionnellement ».

« C'est la 3e sagesse, dit le vieil homme. Te voilà à présent en accord avec toi-même, avec les autres et avec le monde ». Un profond sentiment de paix, de sérénité, de plénitude envahit le prince. Le silence l'habita. « Tu es prêt, maintenant, à franchir le dernier seuil, dit le vieux sage, celui du passage du silence de la plénitude à la plénitude du silence ». Et le vieil homme disparut.

Source : https://educationphysique-bbrady.profweb.ca/lestroisportes.htm

jeudi 28 octobre 2021

Que révèlent nos ongles sur notre santé?

Nos ongles en disent long, très long, sur l’état général de notre santé. Que peuvent bien révéler ces taches blanches, stries ou rainures sombres?

Il y a celles qui portent un soin maniaque à leurs ongles et les autres qui ne s’en préoccupent guère. Peu importe notre assiduité en la matière, nous devrions toujours les observer avec attention parce qu’ils livrent de précieuses informations sur notre condition médicale. Des études portant sur la couleur, la texture et la structure des ongles démontrent que ceux-ci peuvent souvent signaler des carences nutritionnelles et des maladies.

 

Voici les anomalies à surveiller de près.

 

Des ongles secs, effrités ou cassants

 

Des ongles déshydratés et cassants peuvent être dus à plusieurs facteurs : changements dans notre style de vie (par exemple, un niveau de stress ou de fatigue inhabituel), utilisation de produits chimiques tels que dissolvants à vernis et détergents abrasifs, etc. Les trempettes prolongées dans l’eau ne font pas non plus bon ménage avec nos mains.



Mais si nos ongles s’effritent, se dédoublent et semblent fragilisés en permanence, il serait temps de consulter un médecin. « Une peau, une chevelure et des ongles déshydratés peuvent être le signe d’un ralentissement de l’activité de la glande thyroïde », explique la Dre Sandy Skotnicki, professeure agrégée de dermatologie à l’Université de Toronto.


L’hypothyroïdie (quand la thyroïde ne produit pas la quantité suffisante d’hormones qui permet aux cellules et aux organes de bien fonctionner) touche surtout les femmes de 46 à 54 ans, selon une étude publiée en 2013 dans le Indian Journal of Endocrinology and Metabolism. Une analyse sanguine est nécessaire pour contrôler le dosage des hormones thyroïdiennes.


Stries, bosses et trous

 

Les stries sur les ongles équivalent aux rides sur la peau. Il s’agit d’un phénomène naturel qui finit par survenir un jour ou l’autre. « Les stries longitudinales [dans le sens de la longueur] s’installent avec l’âge, et c’est normal », déclare la Dre Skotnicki.


Cependant, des sillons transversaux méritent qu’on y prête attention. « Lors d’une forte fièvre ou d’une maladie, il arrive parfois que nos ongles cessent de pousser, ce qui provoque une strie horizontale appelée ligne de Beau, indique le Dr Peter Vignjevic, dermatologue et professeur adjoint de médecine à l’Université McMaster. C’est un signe de stress. » Qu’en est-il d’une surface bosselée? « Des bosses et des petits cratères peuvent être des symptômes de psoriasis [une maladie inflammatoire chronique de la peau se manifestant par des plaques rouges qui desquament] », précise la Dre Skotnicki. Une récente étude canadienne démontre que plus de 90 % des patients atteints d’arthrite psoriasique affichent des ongles abîmés.

 

Ongles jaunes

 

Deux mauvaises habitudes peuvent causer le jaunissement des ongles : le tabagisme et l’application fréquente de vernis sans base protectrice. Mais, « s’il y a couleur jaune et que le corps de l’ongle décolle de la base [le lit unguéal], on a peut-être affaire à une infection fongique », prévient la Dre Skotnicki. Le médecin prescrira alors un traitement pour arrêter la prolifération des champignons. Dans de rares cas, des ongles jaunes peuvent révéler des conditions plus sérieuses, comme un lymphœdème (une accumulation de liquide lymphatique dans les tissus conjonctifs) ou encore une maladie respiratoire, comme une bronchite chronique. Ces problèmes de santé causent un ralentissement de la croissance de l’ongle qui se met à épaissir et à jaunir.

 

Taches blanches

 

Lorsqu’on travaille avec ses mains, il y a de bonnes chances qu’on se retrouve avec quelques ongles cassés ou des marques blanches sur le lit de l’ongle.
« Une petite tache blanche, qu’on désigne sous le nom de leuconychie traumatique, est bénigne », explique le Dr Vignjevic. Par contre, si l’étendue blanche couvre plus de la moitié de l’ongle, brille comme du verre dépoli et que la lunule [le petit croissant à la base de l’ongle] a disparu, « il s’agit d’une affection appelée ongle de Terry, associée à une maladie du foie ou des reins », ajoute le spécialiste.


Bandes foncées et taches noires

 

On s’est toutes un jour cogné un ongle avec un marteau (ouch!). L’hématome qui apparaît alors prend des semaines à disparaître. Mais si une tache ou une bande foncée surgissent sur le lit de l’ongle sans aucune raison apparente, il faut consulter un spécialiste le plus vite possible. « La plupart des gens ne savent pas que Bob Marley est mort d’un cancer rare de la peau, le mélanome acrolentigineux, qui se manifeste souvent par l’apparition d’une ligne noire sous les ongles », signale la Dre Skotnicki. Cette forme de cancer affecte davantage les gens au teint foncé et d’un certain âge ».

Source : https://fr.chatelaine.com/sante/que-revelent-nos-ongles-sur-notre-sante/#gallery/que-revelent-nos-ongles-sur-notre-sante/slide-5

jeudi 21 octobre 2021

L'arbre à souhaits

Un voyageur très fatigué s'assit à l'ombre d'un arbre sans se douter qu'il venait de trouver un arbre magique, l'arbre à réaliser des souhaits.

Assis sur la terre dure, il pensa qu'il serait bien agréable de se retrouver dans un lit moelleux. Aussitôt, ce lit apparut à côté de lui.



Étonné, l'homme s'y installa en disant que le comble du bonheur serait atteint si une jeune fille venait masser ses jambes percluses. La jeune fille apparut et le massa très agréablement.

J'ai faim, se dit l'homme, et manger en ce moment serait à coup sûr un délice. Une table surgit, chargée de nourritures succulentes. L'homme se régala. Il mangea et il but.

La tête lui tournait un peu. Ses paupières, sous l'action du vin et de la fatigue, s'abaissaient. Il se laissa aller de tout son long sur le lit, en pensant encore aux merveilleux évènements de cette journée extraordinaire.

Je vais dormir une heure ou deux, se dit-il. Le pire serait qu'un tigre passe par ici pendant que je dors. Un tigre surgit aussitôt et le dévora.


Nous avons en nous un Arbre à souhaits qui attend nos ordres.
Mais attention, il peut aussi réaliser nos pensées négatives et nos peurs.
En tout cas, il peut être parasité par elles et se bloquer. C'est le mécanisme des soucis.

Source : http://buze.michel.chez.com/beaux_textes/arbre_a_souhaits.htm

Ne vous laissez plus manipuler!

Parents, conjoint, amis, collègues se livrent souvent au chantage affectif : ils sèment en nous le doute et le malaise, et minent l’image que nous avons de nous-mêmes. Comment déjouer ces schémas et ne plus tomber dans ces pièges?

Manipulé?

Noël approche mais, cette année, vous n’avez nullement l’intention de le passer en famille. Aux réflexions sournoises de votre belle-sœur et aux monologues existentiels de votre père, vous préférez une semaine en amoureux. Désir personnel contre devoir familial… Lequel des deux l’emportera?

Julie, votre meilleure amie, vous demande de lui prêter votre voiture. Comme vous partez en vacances le surlendemain, vous ne voulez courir aucun risque. Vous refusez. « Dommage, répond Julie. Je ne vais pas pouvoir me rendre à ce rendez-vous très important pour mon job… ». Pire encore : « Quand tu as besoin d’aide, moi, je suis toujours là ». Aussitôt, vous commencez à culpabiliser…

Attention, vous êtes manipulé! D’ailleurs, nous le sommes tous. Tout comme nous manipulons les autres à notre tour, sans en avoir forcément conscience. Pourquoi? Tout simplement pour obtenir de l’autre qu’il satisfasse nos désirs. Pour cela, la culpabilisation – ou comment rendre l’autre responsable de nos propres malaises – est idéale.

Repérez les maîtres chanteurs

L’éternelle victime

Reprenons l’exemple de Noël en famille. Désirant rassembler tous les siens à cette occasion, la mère va semer le doute chez sa fille rebelle : « Tu sais, ma chérie, la famille, c’est sacré. Nous vieillissons… Des Noël tous ensemble, il n’y en aura peut-être plus beaucoup… Ton frère, lui, revient spécialement de Londres… ». Un cas classique de chantage affectif, assorti d’une menace implicite : « Si tu ne viens pas, nous serons très malheureux ». La mère adopte là le comportement type de la « victime » pour obtenir de l’autre le comportement souhaité.

Quatre types de « maîtres chanteurs » :

-      le bourreau, qui menace de vous punir (« Si tu me quittes, tu ne verras plus les enfants »);

-      le flagellant, qui retourne la menace contre lui-même (« Si tu me quittes, je me suicide »);

-      le martyr ou l’éternelle victime, qui brandit sa souffrance (« Comment peux-tu faire cela à ta pauvre mère »?);

-      le marchand de faux espoirs, qui vous fait miroiter un avenir prometteur si vous répondez à sa requête (« Si tu acceptes de monter cette affaire avec moi, tu gagneras énormément d’argent »).

Le cadeau piégé

Autre procédé courant : le faux cadeau. Par une utilisation abusive du principe de réciprocité – par ailleurs indispensable à une bonne cohésion sociale –, le donneur maintient le receveur dans une position de débiteur. Le marché implicite est le suivant : puisque je t’ai donné ceci, j’ai le droit d’exiger en retour cela. Le problème est que le donneur choisit quand et comment le receveur doit lui rendre la monnaie de sa pièce.

Exemple : une grand-mère qui, parce qu’elle s’occupe régulièrement de ses petits-enfants, se permet de débarquer chez son fils à l’improviste, comme si elle était chez elle. « Comment lui dire non, elle est si gentille »!

Les fausses croyances

Pourquoi est-il si difficile pour la personne manipulée de réagir sainement? Parce que le manipulateur utilise des croyances familiales et sociales afin d’induire chez sa victime un lourd sentiment de faute morale.

Exemples de croyances types : les enfants sont débiteurs de leurs parents (parce que ces derniers leur ont donné la vie, parce qu’ils se sont sacrifiés pour eux, etc.); c‘est dans le malheur que l’on reconnaît ses vrais amis…

La culpabilité qu’instille le maître chanteur dans l’esprit de ses victimes mine l’image positive d’elles-mêmes que celles-ci cherchent à construire. Abandon, égoïsme, injustice, trahison sont les points sensibles sur lesquels le manipulateur appuie dans l’intention de faire mal. Il procède souvent par insinuation. Il n’exprime jamais une demande claire et vous réduit à l’impuissance. Exemple : une mère malade, toussant très fort au téléphone, s’arrange pour glisser sur un ton plaintif à sa fille qu’elle ne mange plus depuis trois jours parce qu’elle n’a pas le courage de faire ses courses. Mais, surtout, elle ne demande rien…

Déjouez les pièges : mettez-vous au clair avec vous-même

Faites un examen de conscience. Repérez les croyances sur vous-même qui vous viennent spontanément à l’esprit : je suis égoïste, ingrat, je ne suis jamais à la hauteur, je ne vaux rien…

Cessez ensuite de vous focaliser sur la situation et essayez de changer d’angle de vue pour dresser un constat objectif sur vous-même : Est-il vrai que je suis égoïste? Voilà tout ce que j’ai fait pour elle depuis trois ans…; Est-il vrai que je ne suis pas à la hauteur? Voilà les éléments que je peux mettre à mon actif car le manipulateur se sert d’un seul acte de la personne pour la juger dans sa globalité.

Faites alors le tri de ce qui relève ou non de votre responsabilité : Est-ce que son problème existe indépendamment de moi ou en suis-je vraiment à l’origine? En effet, le propre du manipulateur est de brouiller les frontières en faisant passer ses besoins avant les vôtres. Jusqu’où puis-je répondre à sa demande tout en me respectant? Une fois que vous aurez évalué vos limites, vous pourrez prendre une décision claire. Deux stratégies s’offrent alors à vous : la contre-manipulation ou la confrontation.

Apprenez à contre-manipuler

Pour ne pas donner prise au manipulateur, ne cherchez surtout pas à vous justifier, car cela ne ferait que vous fragiliser encore plus. Au contraire, suggère Isabelle Nazare-Aga, simulez l’indifférence – même si vous êtes horriblement tiraillé à l’intérieur et renvoyez-le à ses propres croyances à l’aide de quelques phrases types énoncées calmement :

« J’ai la conscience tranquille. »

« Tout le monde ne pense pas comme toi. »

« C’est ton opinion. »

« Je ne suis pas de cet avis. »

« Chacun ses goûts. »

« Eh oui, je ne fais rien comme tout le monde! »

Le but : se protéger en ne réagissant pas aux provocations de votre interlocuteur.

Exemple : votre amie Marianne, seule et dépressive, vous reproche de ne pas l’avoir invitée lors de votre dernier dîner.

« Quand tu étais mal, moi, je te présentais mes amis ; toi, tu me laisses tomber.

– Ce n’est pas parce que je ne t’ai pas invitée à dîner que je te laisse tomber. Quand tu as besoin de me parler au téléphone ou de passer à la maison, je suis là.

– Oui, mais c’est le minimum que puisse faire une amie.

– Si tu n’accordes pas de valeur à ce que je t’apporte, c’est dommage. J’ai l’impression que tu exiges de moi un remboursement de ce que tu as fait pour moi.

– Non, mais, pour toi, ce n’était pas grand-chose de rajouter un couvert de plus. Pour moi, ça comptait énormément.

– Tu comptabilises avec tes critères ce que les autres doivent faire pour toi. J’en suis vraiment peinée pour toi. »

Osez la confrontation

C’est la seconde stratégie possible. Ici, il s’agit de renvoyer l’autre à son besoin, donc à sa responsabilité. Plus impliquante, la confrontation risque de vous amener à vous positionner sur la nature du lien que vous souhaitez entretenir avec celui ou celle qui vous manipule.

Exemple : vous êtes marié, père de deux jeunes enfants et passionné de golf, d’équitation ou de tennis. Malheureusement, à chaque fois que vous projetez de vous adonner à votre passion, votre femme vous tyrannise : « Tu me laisses en plan avec les enfants! Tu imagines si je faisais comme toi? » Tout reproche exprime une demande indirecte, note Jacques Salomé, auteur de Pour ne plus vivre sur la planète Taire (Albin Michel, 1997). Il faut donc essayer d’amener l’autre à formuler son besoin. « Quand tu t’amuses sans moi, je me sens abandonnée, mal aimée. » Là, vous pouvez engager une discussion de fond sur la nature de votre relation : « Dois-je renoncer à ma passion pour te prouver mon amour? L’épanouissement de notre couple ne passe-t-il pas par le bien-être de chacun? » Cela pourra également mener à une négociation sur le temps passé ensemble et séparément, le partage des tâches, etc.

Refuser la manipulation, c’est accepter de passer pour une mauvaise fille, un mari égoïste, un collègue difficile. Donc renoncer à une image idéale de soi. Vous y parviendrez en prenant conscience de votre valeur. Et cela se travaille. Vous deviendrez peut-être moins aimable aux yeux du manipulateur, mais, en vous libérant de ce regard extérieur, vous gagnerez un bien précieux : votre liberté.

Face à un patron tyrannique

Collègues, petits chefs, patrons… Au bureau, tout le monde manipule tout le monde. Certains résistent calmement « Désolé, mais cette semaine, je n’ai vraiment pas le temps de traiter ce dossier supplémentaire », tandis que d’autres cèdent sans mot dire de peur d’être licenciés. Comment parvenir à un modus vivendi avec un chef qui ne cesse de vous imposer des charges de travail supplémentaires? Optez pour la stratégie d’adaptation provisoire, conseille Susan Forward.

En voici les règles de base :

Ne tolérez rien qui risque de nuire à votre santé. Pas question d’accepter des demandes qui mettraient en péril votre équilibre physique ou psychique. Gardez confiance en vous. Faites un examen de conscience et voyez si vous pouvez ou non améliorer votre façon de travailler pour répondre à la nouvelle demande. L’important est de ne pas vous laisser miner par des croyances négatives sur vous-même (Je suis trop lent, je ne suis pas à la hauteur, etc.).

Envisagez des actions modestes mais susceptibles d’améliorer la situation. Au lieu de précipiter l’affrontement avec votre patron, tâtez le terrain pour clarifier votre position. Demandez-lui, par exemple, de vous expliquer concrètement comment lui ferait pour mieux s’organiser. Ou détournez-vous de votre comportement habituel de soumission en lui annonçant qu’en raison de projets importants prévus depuis longtemps, vous ne serez pas disponible au moment où il aura besoin de vous. Quelquefois, le pire tyran finit par céder face à une résistance déterminée. Et aussi paradoxal que cela puisse paraître, on force ainsi son respect. 

Source : psychologies.com

jeudi 14 octobre 2021

L’être humain est-il bon ou mauvais?

La découverte de deux circuits cérébraux sous-tendant la compassion et la cruauté relance le débat sur la nature fondamentalement bonne ou mauvaise de l'être humain.

L’être humain est capable du pire comme du meilleur. Des plus nobles élans de compassion comme des génocides les plus atroces. Où est sa vraie nature? Deux circuits neuronaux viennent d’être identifiés dans le cerveau humain. L’un porte à la compassion, l’autre à l’indifférence devant la souffrance d’autrui.

Tout dépend du lien qui unit le sujet à la personne qui souffre. Dans les expériences menées par la neurologue Tania Singer et ses collègues de l’Université de Zurich, des supporters de football devaient observer un supporter de la même équipe, ou de l’équipe opposée, en train de recevoir une décharge électrique. Les supporters avaient la possibilité d’aider la personne souffrante en déviant une partie de la décharge sur eux-mêmes, ou bien de ne rien faire et, dans ce cas, ils pouvaient soit regarder ailleurs, soit observer la scène.

Cette expérience a montré que les supporters compatissaient avec une personne arborant les couleurs de la même équipe (et prenaient sur eux une partie de sa douleur physique), mais préféraient regarder souffrir une personne soutenant l’équipe opposée. Dans leur cerveau, des zones très différentes s’activaient : dans la situation de compassion, c’était une zone émotionnelle nommée insula antérieure; dans la situation de cruauté, c’était le noyau accumbens, généralement impliqué dans les sensations de plaisir.

Voici sur quoi repose la théorie des endogroupes, selon laquelle l’être humain fait preuve d’altruisme envers les personnes affichant la même appartenance identitaire que lui, et d’hostilité vis-à-vis des membres de groupes externes. L’existence de structures cérébrales dédiées à ces changements d’attitude suggère que l’être humain est double vis-à-vis des thématiques altruistes. Il n’est ni bon ni mauvais, mais exprime ses tendances compassionnelles ou cruelles selon l’identité de la victime.

La zone de la cruauté (le noyau accumbens) est un générateur de plaisir, activé aussi bien par la nourriture que par l’alcool, les drogues ou le sexe. Sa mobilisation dans des situations de ce type laisse penser que la cruauté à l’égard des groupes externes est un comportement profondément ancré. Elle aurait rempli une fonction de survie illustrée par la théorie du «conflit réaliste », due au psychologue turc Muzafer Sherif dans les années 1960 : ce dernier avait observé que des individus normaux placés en situation de pénurie formaient rapidement des groupes antagonistes qui s’affrontaient pour l’accès aux ressources. La création de lignes de démarcation est une stratégie pour assurer sa propre survie.

La sélection naturelle aurait ainsi privilégié la capacité d’aider et celle de tuer. Comment, dans ce cas, expliquer l’existence de sentiments universels d’altruisme, non cantonnés à des groupes d’appartenance? Non plus par la théorie de l’évolution, mais par l’influence des cultures.En ce sens, ce n’est pas l’homme qui est bon ou mauvais, mais les messages culturels qu’il produit collectivement et qui agissent en retour sur lui. 

Source : https://www.pourlascience.fr/sd/psychologie/letre-humain-est-il-bon-ou-mauvais-10798.php

Gradués 2021


Félicitations aux enseignantes et aux enseignants qui ont terminé leur Baccalauréat en enseignement professionnel et qui ont gradué en 2021.

Chantal Audy (Santé, assistance et soins infirmiers)
Lucie Beauregard (Assistance dentaire)
Caroline Breton (Santé, assistance et soins infirmiers)
Valérie Compagnat (Santé, assistance et soins infirmiers)
Karine Deschamps (Santé, assistance et soins infirmiers)
Brigitte Dubois (Assistance à la personne en établissement et à domicile)
Lucie Jouis (Santé, assistance et soins infirmiers)
Patrick Langlois (Charpenterie-menuiserie)
Johanne Paré (Assistance à la personne en établissement et à domicile)
Caroline Rhéaume (Assistance à la personne en établissement et à domicile)
Mélisa Ruel (Santé, assistance et soins infirmiers)
Jasmin St-Germain (Charpenterie-menuiserie)
Marie-Ève Verpaelst (Santé, assistance et soins infirmiers)

Et un prix engagement a été remis à Caroline Rhéaume.

Source : Johanne Despars, conseillère pédagogique



jeudi 7 octobre 2021

Pourquoi la vie passe-t-elle si vite?

Vous n’arrivez peut-être pas à y croire, mais plus de dix ans de votre vie se sont écoulés et c’est à peine si on se rappelle ce qui s’est passé en l’espace d’un an au complet. Mon but n’est pas de vous rendre triste ou nostalgique, mais bien de vous faire comprendre les faits : la vie passe vite. Un an semble parfois passer en l’espace d’un claquement de doigt et vous vous demandez : qu’est-ce que j’ai fait pendant une année entière?


La vie défile littéralement devant nos yeux, et ce, à une vitesse qui semble dépasser celle de la lumière. Mais pourquoi en est-il ainsi?

 

Pour commencer, en vieillissant, notre perception du temps change. En fait, lorsqu’on est un enfant, une année est quelque chose de très long, car nous n’avons vécu que pendant une modeste durée de temps. À l’inverse, lorsque nous vieillissons, une année occupe une proportion beaucoup plus petite. En bref, on perçoit la vie d’un point de vue changeant selon ce qu’on a déjà vécu. Lorsque nous aurons cinquante ans, un an égalera un cinquantième de notre vie, tandis qu’à un an, une année équivalait à l’entièreté de notre vie. Ce n’est pas une coïncidence si les gens plus âgés sortent plus souvent la réplique du temps qui passe trop vite!

 

En deuxième lieu, plus nous vieillissons, moins nous faisons de nouvelles expériences. En fait, lorsque nous sommes jeunes, il y a beaucoup de « premières fois » : première maison, premiers amis, première école, premier professeur, etc. Au fur et à mesure qu’on grandit, nous cochons de plus en plus de choses dans la liste invisible des « premiers ». Et sans s’en rendre compte, les jours commencent à se ressembler, ce qui fait que le temps passe plus vite, sans nouvelles choses à découvrir, tel un trésor que nous avons déjà trouvé.

 

En troisième lieu, le stress de manquer de temps contribue à faire passer le temps plus rapidement. En effet, dans une étude qui a demandé à différents sujets de décrire à quel point ils pensaient que la vie passait vite, les résultats démontrent que les sujets affirmant que le temps passe rapidement sont des personnes qui ont beaucoup à faire, mais qui n’ont jamais le temps de faire tout ce qu’ils désirent. Ce phénomène est plus communément appelé la pression du temps. Le stress peut aussi impacter notre vision du temps. Si on est stressé, cela affecte le fait que nous vivons moins dans le moment présent et qu’on passe moins de temps à se bâtir des souvenirs et à apprécier le monde qui nous entoure.

 

Finalement, la vie est comme un sablier. Nous ne pouvons pas ajouter davantage de grains de sable, mais nous pouvons faire en sorte que chaque grain ait une importance particulière. En fait, le meilleur moyen de faire passer le temps moins vite est d’accomplir de nouvelles choses à chaque jour et de ne pas succomber à la routine. Aller à un endroit où vous n’avez jamais été, cuisinez ce que vous n’avez jamais cuisiné auparavant, essayer une nouvelle méthode de travail, etc. Ajoutez chaque jour de nouvelles expériences à votre liste de « premiers »! Il est aussi conseillé d’essayer d’accomplir moins de choses et d’apprendre à se centrer uniquement sur ce qui est important. Essayer de vivre plus dans le moment présent et d’apprécier ce qui nous entoure.


Source : http://monimpression.ca/articles/science_technologie/pourquoi-la-vie-passe-t-elle-si-vite/

Accumulateurs compulsifs : caractéristiques et causes

Les accumulateurs compulsifs sont obsédés par le stockage de biens matériels qu'ils n'utilisent pas. S'en débarrasser leur cause une grande angoisse et une grande souffrance. À quoi cela est-il dû?















Pourquoi certaines personnes deviennent-elles des accumulateurs compulsifs? Le syndrome du thésauriseur est un trouble mental qui, à ce jour, soulève encore autant d’inconnues que de spéculations. Le plus frappant est le fait que nous sommes confrontés à une condition qui apparaît de plus en plus fréquemment.

Il faut d’abord faire la différence entre le comportement de thésaurisation et le syndrome de Diogène. Alors que la seconde se limite à une accumulation arbitraire d’objets collectés sans aucune valeur par des personnes qui se négligent souvent et qui souffrent de schizophrénie, de dépression ou de conduites addictives, la première renvoie à une réalité plus frappante.

Le trouble de la thésaurisation se caractérise par une anxiété excessive à se détacher d’objets appartenant à la personne affectée. Cette dernière semble avoir une vie normale, mais avec la particularité de stocker une infinité d’ustensiles de manière désordonnée au point de manquer d’espace dans la maison.

C’est un comportement qui touche plus fréquemment les personnes âgées, mais la population plus jeune est également concernée. Par exemple, une personne atteinte de ce trouble accumule des tours de livres, d’antiquités, de vêtements, de jouets ou de vaisselle pour le simple plaisir de posséder des objets. Il s’agirait d’une stratégie pour se défendre de la solitude.

Il existe encore de nombreux doutes autour de ce trouble. Découvrons ce que la science nous dit à ce sujet.

Accumulateurs compulsifs : qu’est-ce que le trouble de la thésaurisation?

L’Université de Braga (Portugal) a mené une étude en 2017 pour tenter de comprendre un peu plus le trouble de la thésaurisation. Pour ce faire, elle a suivi le cas d’un homme marié de 52 ans qui avait entreposé des objets dans sa maison, son garage et son grenier au point de la rendre inhabitable.

Après une analyse psychiatrique, on a pu voir que le patient n’avait pas d’autre problème qu’une légère dépression. Il avait une famille, un travail, n’avait aucun problème de démence ou aucun type d’altération de la personnalité. Après 9 mois de traitement avec un antidépresseur, il a vendu tous les objets accumulés et a pu mener une vie normale à la maison.

Pourquoi une personne sans problèmes psychiatriques graves peut-elle conduire à cette réalité problématique? Jusqu’à présent, il y a plus de doutes que de certitudes.

Cependant, les institutions médicales insistent beaucoup plus sur l’importance de comprendre ce trouble au regard du risque qu’il présente. De nombreux incendies sont déclenchés dans une maison ou un appartement trop plein d’objets inutiles.

Les caractéristiques de la thésaurisation compulsive

  • Les personnes atteintes de ce trouble accumulent des magazines, des journaux et même du courrier professionnel.
  • Elles ne peuvent pas jeter les appareils qui ne fonctionnent plus. Elles ressentent un lien émotionnel avec cette télévision, ce vieux portable ou ce sèche-cheveux qui appartenait à un parent.
  • Elles accumulent de vieux vêtements.
  • Ces personnes ne se soucient pas que certains objets soient déjà cassés. Elles ne peuvent ni les jeter ni les recycler.
  • Elles gardent une grande quantité de vêtements.
  • La thésaurisation compulsive peut se concentrer sur un seul objet. Par exemple, des livres.
  • Il existe également des cas de thésaurisation d’animaux (grand nombre de chats ou de chiens à la maison, par exemple).
  • Le stockage d’objets finit par empêcher la personne d’accomplir des tâches élémentaires comme cuisiner, dormir, aller aux toilettes…

Pourquoi certaines personnes deviennent-elles des accumulateurs compulsifs?

Pour comprendre pourquoi certaines personnes deviennent des accumulateurs compulsifs, il est important de comprendre qu’il n’est pas tout à fait clair que la thésaurisation compulsive soit un trouble unique ou un symptôme d’autres troubles. C’est une réalité très complexe qui touche de plus en plus de gens. Voyons ce que la science nous dit jusqu’à présent.

Il ne s’agit peut-être pas d’un trouble obsessionnel-compulsif

Le Dr Shirley M. Mueller, une psychologue experte en neurobiologie, a écrit un livre très pertinent sur le sujet intitulé Inside the Head of a Collector : Neuropsychological Forces at Play. Dans ce document, et à la suite d’un travail de recherche exhaustif, elle révèle ce qui suit :

  • Près de 50 % des personnes testées avec un trouble de la thésaurisation souffraient de dépression.
  • 25 % souffraient d’une phobie sociale.
  • Seulement 20 % présentaient un trouble obsessionnel-compulsif.

Autrement dit, il est vrai que l’acte d’accumulation répond à un comportement compulsif. Mais dans de nombreux cas, le déclencheur est un trouble de l’humeur.

Une altération du cortex préfrontal mésial

Il est également important de se plonger dans l’aspect biologique pour comprendre ce trouble. Des recherches telles que celles menées à l’Université de Yale ont montré que les personnes qui manifestent un comportement de thésaurisation présentent des anomalies dans les régions frontales du cerveau. Plus précisément dans le cortex préfrontal mésial.

Le contrôle des effets personnels comme mécanisme de sauvetage

Aujourd’hui, grâce à l’alliance entre la psychologie et les neurosciences, nous comprenons beaucoup plus cette réalité. Une chose est claire : le fait que les accumulateurs doivent avoir leurs effets personnels avec eux, aussi inutiles soient-ils, est un mécanisme de contrôle.

Face à l’insécurité psychologique qu’ils éprouvent du fait de leur dépression ou anxiété, thésauriser des objets et de les avoir avec eux génère soulagement et sécurité. Remplir la maison d’objets est une façon de combler les vides internes. Si cette personne présente également une altération du cortex préfrontal mésial, nous avons là le déclencheur de ce trouble.

Le traitement à base d’antidépresseurs, ajouté à la thérapie cognitivo-comportementale, tend à donner de bons résultats chez ces patients. L’important est sans aucun doute de pouvoir mettre en place des mécanismes adéquats pour prévenir et détecter au plus vite ce trouble.

Source : https://nospensees.fr/lorsque-vous-navez-plus-dattentes-votre-vie-change/

vendredi 1 octobre 2021

C'est le temps du grand ménage d'automne : par où commencer?

L'automne est bien installé et bientôt, ce sera l'hiver. Comme c'est le cas au printemps, c'est le temps de faire un grand ménage intérieur et extérieur pour se préparer au changement de saison.

On profite donc des températures encore clémentes pour nettoyer, ranger les accessoires et outils de la saison estivale, protéger les arbustes du gel hivernal et préparer la maison pour l'arrivée de l'hiver.

Voici quelques étapes à suivre pour un ménage d'automne efficace.

Tout commence par un peu de planification

Avant de commencer le grand ménage, on dresse une liste des travaux et des tâches à accomplir. De cette façon, on pourra répartir le grand ménage d’automne sur quelques jours ou semaines, selon le temps dont on dispose, et séparer les tâches plus facilement entre les membres de la famille.

On s’assure aussi d’avoir tous les produits et matériels nécessaires en quantité suffisante avant de commencer : produits nettoyants, linges et essuie-tout, seaux, escabeau, gants, plumeau, sacs à poubelle, etc.

Le ménage d'automne intérieur

Plusieurs des étapes de l’entretien ménager d’automne ressemblent à celles qu’on effectue lors du grand ménage printanier. On époussette de fond en comble derrière les meubles, on en profite pour nettoyer les garde-robes ainsi que les armoires de cuisine.

On profite aussi de ce grand ménage pour se débarrasser des choses qu’on n’utilise plus ou qui sont abimées : journaux et magazines qui s'accumulent, équipements brisés, linge trop petit, vaisselle en double ou plat de plastique sans couvercle, etc. On lave aussi les tapis, les meubles en tissus, les miroirs, les fenêtres, les stores et les rideaux.

Portes et fenêtres

Une fois les portes et fenêtres nettoyées, on applique au besoin des coupe-froid ou du scellant amovible pour isoler et empêcher le froid d'entrer cet hiver. Lors des journées ensoleillées, on ouvre les fenêtres pour aérer et renouveler l'air de la maison.

Cheminée, système de chauffage et climatiseur

Si vous avez un foyer, c'est le temps de faire inspecter et ramoner la cheminée. C’est aussi le moment de penser à faire l'entretien de votre système de chauffage, qu'il soit au gaz, à l'air pulsé ou électrique. Si vous avez des calorifères électriques, on profite aussi de ce grand ménage pour les épousseter avant de commencer à chauffer. On s'assure aussi que les meubles et rideaux ne sont pas collés sur les calorifères. Si vous avez un climatiseur portatif, retirez-le de la fenêtre ou recouvrez-le du matériau prévu pour l'hiver.

Vérifier les détecteurs

Lors du changement d'heure, remplacez les piles de vos détecteurs de fumée et testez votre détecteur de gaz carbonique, si vous en avez un.

Le linge et les articles de sport

Le ménage d'automne est aussi l'occasion de faire la transition entre le linge d'été et celui d'hiver. On remise maillots, shorts et camisoles et on sort les pulls et vêtements plus chauds. On fait la même chose avec les articles de sport, les accessoires de pique-nique ou pour aller à la plage.

Pour l’entrée

C’est le temps de ranger les sandales et de sortir les bottes, manteaux, gants, tuques, foulards et parapluies. Avant de les mettre, on applique une couche de protecteur sur les bottes et les souliers. Si nécessaire, on lave et repasse nos manteaux. On sort aussi les tapis en caoutchouc en prévision des bottes pleines de neige cet hiver.

Dans la cuisine

On profite du changement de saison pour faire le ménage du frigo et de son contenu. On lave le four, le micro-onde et les autres électroménagers.

Le ménage d'automne extérieur

Matériel de patio et outils de jardinage

L'automne est aussi le moment propice pour ranger le matériel de patio tels que les jardinières, chaises et tables de patio. Selon l’espace, vous pouvez les ranger dans le cabanon ou sinon, empiler les chaises et les ranger sous la table de patio. On troque les outils de jardinage dans le cabanon pour les pelles et balais à neige. On sort aussi du cabanon, si on en a un, tous les produits qui pourraient être endommagés par le froid.

Vivaces, arbustes et jardin

Vous avez un petit potager? C'est le temps de récolter les derniers légumes et fines herbes. Côté jardin, on s’occupe des vivaces et on taille les arbres et arbustes qui en ont besoin, les branches malades, etc. Aux premiers gels, on installe les protections hivernales sur les plantes et arbustes selon les variétés. C’est aussi le temps, avant le gel, de planter des bulbes de tulipes pour avoir de belles fleurs au printemps prochain!

Source : https://www.noovomoi.ca/style-et-maison/maison/article.menage-automne-interieur-exterieur.1.10073105.html