vendredi 28 février 2020

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Conseil d'école

-  Compte rendu du 13 janvier 2020


Mise à jour

- Liste téléphonique 2019-2020

jeudi 27 février 2020

Comment et pourquoi oser dire ce que l'on pense?


Est-il possible de dire ce que nous pensons?

Est-ce vraiment nécessaire de dire la vérité?

Que vais-je gagner ou perdre à exprimer mes sentiments?

Que cela soit dans la vie professionnelle ou bien dans la vie privée, dire ce que l’on pense a son lot de conséquences.

Il y a un certain nombre de raisons qui peuvent nous inciter à ne pas nous affirmer face à une autre personne.

Il peut s’agir de l’éducation que nous avons reçue, durant laquelle on nous a expliqué que toute vérité n’est pas bonne à dire, qu’être trop franc peut blesser une personne, qu’il est important de respecter sa hiérarchie, qu’il s’agisse d’un enseignant, ou d’un patron.

Nos expériences vécues expliquent quelquefois les résistances que nous avons à être transparents avec un interlocuteur. La mauvaise expérience vécue d’avoir osé un jour dire la vérité à son supérieur ou à un proche nous rendra extrêmement prudent, voir nous condamnera à tout jamais à avaler nos commentaires ou nos opinions. Au même titre que d’avoir été blessé par une franchise excessive nous incitera à retenir nos commentaires.

Dans le domaine de la vente, il est très fréquent de retenir notre opinion face à un client, ceci en partie lié à un mélange de conviction « le client est roi et il a toujours raison », ou bien d’expériences malheureuses qui ont coûté la fidélité d’un client si difficile à obtenir.

Il est néanmoins intéressant de mesurer et d’analyser les conséquences à ne pas ouvertement dire ce que nous ressentons ou ce que nous souhaitons exprimer.

Une dégradation de l’estime de soi

Ne pas s’exprimer et s’affirmer en tant que personne, peut sur une longue période, entamer notre confiance et notre estime de soi. Il est fréquent de constater que beaucoup de personnes qui ont préféré garder pour elles ce qu’elles auraient aimé dire vont ruminer, regretter, reprendre le fil de la discussion en inventant plusieurs scénarios. Ceci sans compter les remarques pas toujours délicates d’un proche, d’un patron ou autre, qui fera remarquer que nous n’aurions pas dû nous laisser faire, ou aurions dû être capables de mieux réagir. Autant dire recevoir une « deuxième couche » de frustration qui vient se rajouter à notre première.

Des mauvais signaux envoyés aux autres

Ne pas réagir ou répondre comme nous le souhaiterions peut laisser entendre que nous sommes d’accord avec le comportement ou la réflexion de l’autre personne. Celle-ci sera alors éventuellement encline à continuer et à ne rien changer. Certaines personnes pourraient en abuser et ne plus nous respecter, ceci d’une manière consciente ou inconsciente. Ceci se retrouve fréquemment dans la relation vendeur-client, ou employé-gestionnaire. Le client ou le gestionnaire, qui en présence d’un représentant ou d’un collaborateur, n’hésite pas à répondre au téléphone, regarde ses courriels ou laisse des personnes venir perturber une discussion entamée. Des rendez-vous annulés à la dernière minute, des promesses non tenues, des réflexions désobligeantes sont des actes qui méritent bien souvent d’être mentionnés et corrigés.

Un gestionnaire qui garderait trop longtemps pour lui des remarques sur le comportement inapproprié d’un de ces collaborateurs s’exposerait à long terme à un conflit. L’employé qui n’a reçu aucun signal de dérives durant une longue période est alors surpris et frustré d’une sanction éventuelle donnée plus tard.

Et il est bien évidemment important et nécessaire de savoir comment le dire, si nous souhaitons garder une bonne relation avec la personne en question, surtout si l’enjeu est fort comme un emploi ou un client à conserver.

L’assertivité : une compétence clé pour s’affirmer  

Qu’est-ce que l’assertivité? Le comportement assertif a été introduit par le psychologue new-yorkais Andrew Salter. II s’agit de la capacité d’exprimer ses sentiments et d’affirmer ses droits, tout en respectant les sentiments et les droits des autres. Cela consiste à exprimer de façon claire et directe ses sentiments et ses besoins aux autres, sans pour autant les frustrer ou à les offusquer. L’assertivité permet de se montrer authentique, sans masquer nos faiblesses ni ses qualités, sans changer son comportement par peur du jugement des autres.

Cela fait référence à ce que nous appelons communément « l’affirmation de soi ».
Les contraires de ce comportement sont l’agressivité, ou la manipulation, qui sont des comportements qui en aucun cas ne respectent l’autre. La fuite ou le silence sont également des comportements qui ne sont pas idéaux, puisque nous respectons l’autre personne, mais nous ne nous respectons pas. Nous recherchons le respect mutuel.

Certaines personnes ont des capacités naturelles à user de cette compétence d’assertivité, pour beaucoup ce n’est pas une aptitude innée, ou bien comme nous l’avons vu précédemment les expériences ou l’éducation nous freinent à l’utiliser.
La bonne nouvelle est que cette habileté se travaille et se développe. De nombreux ouvrages sont aujourd’hui disponibles sur le marché, des exercices et des ateliers sont organisés.

Voici quelques conseils pour être plus assertif dans vos relations :

– Soyez conscient et connaissez vos droits et vos limites.

– Communiquez clairement ce que vous avez à dire, et respectez les opinions et les idées de l’autre.

– Osez dire non si vous le pensez tout en mesurant bien sûr les conséquences réelles.

– Développez un message clair et concis en vous posant 3 questions :
1) Comment je me sens?
2) Qu’est-ce que je veux dire?
3) Comment je veux l’exprimer?

– Utilisez le JE dans des phrases bien équilibrées : la première partie de la phrase pour montrer que l’on respecte l’autre, la deuxième partie de la phrase pour dire ce que l’on pense.

Exemples :

« Je comprends que vous soyez occupé, mais j’aimerais que vous compreniez que c’est déjà la deuxième fois que vous m’annulez ce rendez-vous ».

« Je comprends ta frustration et ta déception, mais je me sens blessé lorsque tu me parles sur ce ton d’autant que je n’y suis pour rien ».

« Je comprends votre mécontentement, mais je ne suis pas d’accord avec votre conclusion et la manière dont vous me traitez ».

En conclusion, pratiquement tout peut se dire à condition d’y mettre les formes, et de mesurer les conséquences.

Source : http://systemelemaitre.com/2015/05/03/comment-et-pourquoi-oser-dire-ce-que-lon-pense/

vendredi 21 février 2020

Le conte de la carotte, de l’oeuf et du café






Il était une fois la fille d’un vieux maraîcher qui se plaignait constamment de sa vie et des difficultés qu’elle avait pour avancer. Elle était fatiguée de lutter et n’avait envie de rien. Quand un problème était résolu, un nouveau apparaissait. Cela la faisait se résigner et se sentir vaincue en permanence.

Le maraîcher a demandé à sa fille de venir dans la cuisine de sa cabane et de s’asseoir. Il remplit trois récipients d’eau et les mis sur le feu. Quand l’eau commença à bouillir, il mit dans l’un des récipient une carotte, dans un autre, un œuf et dans le dernier quelques grains de café. Il les laissa bouillir sans dire un mot alors que sa fille attendait patiemment sans comprendre ce que son père faisait. Au bout de 20 minutes, le père éteignit le feu. Il sortit la carotte et la mit dans un bol. Il sortit l’œuf et le mit dans un plat. Puis, il filtra le café.

Il regarda sa fille et lui dit : « Que vois-tu? » « Cette carotte, cet œuf et du café », répondit-elle. Il la fit s’approcher et lui demanda de toucher la carotte. Elle le fit et remarqua qu’elle était molle. Ensuite, il lui demanda de prendre l’œuf et de le casser. Elle enleva la coquille et découvrit un œuf dur. Ensuite, il lui demanda de goûter le café. Elle sourit au moment où elle sentit son délicieux goût. Humblement, elle lui demanda : « Qu’est-ce que tout cela signifie, papa? »

Il lui expliqua que ces trois éléments avaient affronté la même adversité : de l’eau bouillante. Mais qu’ils avaient réagi de manière très différente. La carotte était arrivée dans l’eau forte et dure; mais après un moment, elle était devenue fragile, facile à défaire. L’œuf était arrivé dans l’eau fragile, sa coquille protégeant son intérieur liquide; mais après un passage dans l’eau bouillante, son intérieur s’était endurci. Le café, lui, était unique : après un séjour dans l’eau bouillante, il avait changé l’eau.

« Auquel corresponds-tu, toi? », demanda-t-il à sa fille. « Quand l’adversité frappe à ta porte, comment réponds-tu? Es-tu une carotte qui semble forte mais qui devient fragile et sans force dès que l’adversité et la douleur la touche? Possèdes-tu un esprit fluide, mais après une mort, une séparation ou des adieux, deviens-tu plus dure et rigide? De l’extérieur, tu es la même, mais comment t’es-tu transformée à l’intérieur?

Ou es-tu comme le café? Le café change l’eau, c’est l’élément qui la fait souffrir. Quand l’eau arrive au point d’ébullition, le café atteint son meilleur goût. Si tu es comme le grain de café, quand les choses vont mal, tu réagis mieux et tu fais de ton mieux pour qu’elles s’améliorent.

Alors, lequel des trois éléments?

Être un œuf ou une carotte vous nuira alors levez-vous et allez de l’avant! Ne vous arrêtez pas. Luttez. Car si vous laissez passer les choses passivement, vous aurez de moins en moins de force pour les surmonter. Soyez fort, ayez confiance en vous, comprenez que les difficultés sont naturelles.

Comprenez que chaque pierre sur le chemin vous aide à réévaluer votre objectif et vous donne la possibilité d’apprendre de ce que vous aviez à faire. Sachez que personne ne naît parfait et que l’apprentissage et la réussite proviennent des cendres de l’erreur et de l’adversité.


jeudi 20 février 2020

Parents vieillissants : comment les aider?


Comment aider ses parents vieillissants? La quasi-totalité d’entre nous sera tôt ou tard confrontée à cette situation : des parents fragilisés par le grand âge qui perdent en autonomie. Si le modèle traditionnel de la famille donnait aux anciens une place qui allait de soi, il n’en est plus de même aujourd’hui. Familles éclatées, recomposées… aux ruptures relationnelles vient très souvent s’ajouter l’éloignement géographique. Voici quelques clés pour comprendre les enjeux et vous aider à vous orienter vers la solution qui conviendra le mieux à votre situation familiale.



Aide aux parents : trouver sa juste place


Accepter le vieillissement


Avec l’apparition des premières faiblesses physiques et/ou psychologiques, c’est toute la relation entre parents et enfants qui est ébranlée. Les rôles ne s’inversent pas mais les rapports sont amenés à évoluer.

S’il est difficile d’accepter le vieillissement de nos parents, c’est parce que bien souvent cette faiblesse vient mettre au grand jour des difficultés anciennes. Les blessures, les incompréhensions resurgissent alors et rendent encore plus difficile la prise en charge.  Il y a là un travail sur soi à faire. Accepter handicap et vieillissement chez ses parents, c’est aussi accepter de travailler sur la relation à eux. C’est s’interroger sur la distance nécessaire pour mener à bien sa propre vie, sans culpabilité. Par ricochet, cette question nous confronte aussi à notre propre vieillissement.

Notre conseil → Si vous vous sentez fragilisé, n’hésitez pas à demander l’accompagnement d’un professionnel :  assistante sociale, voire psychologue ou psychothérapeute.

Échanger avec ses parents 

Au-delà du travail sur soi et de l’acceptation du vieillissement, il y a aussi un échange à créer avec ses parents vieillissants. Les écouter, entendre leur ressenti, étudier avec eux les différentes possibilités. Ce dialogue est nécessaire. Ne pas prendre le temps d’écouter ses parents et d’échanger avec eux, c’est courir le risque de les infantiliser. Au contraire, les associer le plus possible aux décisions qui les concernent permet de prendre la juste place d’aidant de nos parents.

Mais attention, au sein d’une fratrie la charge d’aide aux parents et les décisions ne doivent pas reposer sur les épaules d’un seul (en général l’enfant le plus proche, géographiquement et/ou affectivement).  Pour éviter les rancœurs et les non-dits, il est important de veiller à une juste consultation et information de tous et de prendre en compte tous les points de vue.

Notre conseil → Échanger!  Échanger! Dans cette période de transition, il est important que chacun se sente entendu : vous, vos parents et tous les membres de la famille. Un conseil de famille, avec l’aide d’un tiers, peut dans certains cas s’avérer nécessaire pour déminer des conflits et prendre une décision sereine, respectueuse de chacun.

Maintien à domicile ou accueil chez soi

 

Maintien à domicile 

Vieillir chez soi, c’est le souhait émis par la plupart des personnes âgées. Mais quand les premiers signes de la perte d’autonomie apparaissent, il devient nécessaire, voire urgent, de repenser ce mode de vie. Une première mesure est de réadapter le logement : plan incliné, rampe, douche au lieu de la baignoire, volets électriques… Différents aménagements, parfois peu coûteux, peuvent simplifier la vie de la personne âgée et limiter le risque de chute, première cause d’hospitalisation. Au-delà de ces aménagements, il faut également mettre en place une aide plus régulière. Très souvent, c’est un proche qui prend en charge cette responsabilité. À plus de 85% les aidants des personnes âgées sont des membres de leur entourage familial. Mais ce soutien familial a ses limites. Nombre d’aidants familiaux se déclarent aujourd’hui épuisés à cumuler ainsi journée de travail et assistance aux parents, surtout si le domicile est un peu éloigné.

Notre conseil → Avant de vous engager n’hésitez pas à interroger d’autres personnes qui assument ce rôle de proche aidant.

Accueillir ses parents vieillissants chez soi 

Il peut être tentant d‘accueillir un parent chez soi, mais là aussi prudence. La cohabitation, si elle semble simplifier l’organisation, peut s’avérer périlleuse d’un point de vue relationnel et personnel. Comment vous autoriser un temps de répit, du temps libre, des vacances si vous êtes constamment en présence de personnes en attente de réconfort et d’aide? Comment réussir à garder une relation de qualité quand la fatigue et la promiscuité se font de plus en plus ressentir?

Notre conseil → Si vous décidez d’accueillir vos parents chez vous, définissez bien le cadre avec votre famille et vos parents. Les règles doivent être claires. Prévoyez aussi des solutions de remplacement pour les moments où vous souhaiterez souffler.

Maisons de retraites


Placer ses parents en maison de retraite apparaît parfois la solution ultime. Il est vrai que ces maisons conçues pour des personnes dépendantes garantissent à priori un environnement adapté. La réalité n’est pas toujours aussi satisfaisante, et là aussi prudence, les situations varient d’un établissement à un autre.

Les résidences pour personnes âgées

 

Conçues pour les personnes autonomes, les résidences s’adaptent généralement aux personnes semi-autonomes. Il est en effet possible de faire appel à du personnel. Soit pour les soins à la personne (assistance pour la toilette, soins infirmiers) soit pour l’entretien du logement.

Notre conseil → Visitez, interrogez, testez. Les résidences n’ont pas toutes le même fonctionnement. Il est important de se rendre sur place, d’échanger avec le personnel, de discuter avec quelques résidents si cela est possible, et, mieux encore, de tester la formule à l’occasion d’un séjour temporaire. Certaines résidences le proposent spontanément : profitez-en!

C’est une bonne opportunité pour les parents vieillissants comme pour leurs proches de découvrir ce nouveau domicile. C’est en effet un mode de vie « Chez soi, autrement! ». Mais c’est également une transition qui se fait en confiance et en douceur.


jeudi 13 février 2020

10 caractéristiques que les gens très attachants possèdent



Il y a certaines personnes qui sont irrésistibles. Cela ne concerne pas seulement leur apparence physique, c’est la façon dont ils se comportent qui les rend attirants et attachants. Vous n’êtes pas le seul à vous sentir attiré vers lui, tous ceux qui se trouvent autour le sont également. Ces personnes respirent la confiance, la gentillesse, le charisme et l’intelligence.
Voici dix habitudes qui expliquent pourquoi les personnes irrésistibles sont irrésistibles:
1. Ils apprécient le dur labeur
L’une des qualités les plus attachantes d’une personne irrésistible est qu’ils savent que le dur labeur crée le succès. Vous ne verrez jamais une personne irrésistible demander l’aumône; ils savent qu’ils doivent travailler plus dur que quiconque, pour atteindre leurs objectifs, et c’est exactement ce qu’ils font.
2. Ils sont intègres
Les gens très attachants sont intègres, ce qui vous fait douter de vous. Ils semblent comprendre ce qui compte, et ils n’essaieraient jamais de vous influencer dans une pensée autre que la vérité. Les principes, l’honnêteté et la gentillesse sont des vertus qui leur tiennent à cœur.
3. Ils ont de la compassion
Les gens qui de la compassion sont des gens agréables, ce qui explique pourquoi les gens irrésistibles pratiquent la compassion dans presque toutes les situations. Pour être aimé, il faut faire preuve d’empathie à l’égard d’une autre personne, et cela demande beaucoup de compassion.
4. Ils traitent les autres comme ils aimeraient être traités
Tout le monde connaît la règle d’or, mais les gens très attachants suivre la règle de platine; ils traitent les autres comment ces gens aimeraient être traités. Tout le monde ne veut pas être traité de la même façon, c’est stupide de croire le contraire.

5. Ils aiment la vie

Si vous aviez réussi, que vous étiez charmant et authentique, n’aimeriez-vous pas la vie? les gens irrésistibles profitent des hauts et des bas de la vie et ils savent que c’est inestimable. Vivre signifie prendre des risques, aimer les autres, et chérir l’instant présent.
6. Ils chérissent les liens étroits
Les gens très attachants n’essaient pas de garder les gens éloignés les uns des autres, en fait, ils font le contraire. Ils créent des liens entre les gens avec le même état d’esprit, et veulent vraiment que les gens réussissent. Personne ne devrait être seul, et les gens irrésistibles comprennent bien cela.
7. Ils sourient toujours
Personne n’aime être en compagnie de quelqu’un qui ne veut pas être avec. Les gens irrésistibles sont toujours souriants; ils vous donnent le sentiment de ne vouloir être nulle part ailleurs que chez vous, dans le moment présent.
8. Ils écoutent vraiment
Il est difficile de trouver quelqu’un qui soit vraiment prêt à vous écouter. Les gens irrésistibles ne se contentent pas d’attendre leur tour pour parler, ils veulent vraiment vous écouter pour pouvoir aider, faire preuve d’empathie, de compassion, ou offrir des conseils utiles.
C’est une qualité que peu de gens possèdent.
9. Ils sont authentiques
Tout le monde n’est pas aussi vrai qu’il le devrait. Nous avons tous connu quelqu’un d’hypocrite, mais une personne irrésistible vit vraiment la vie que vous voyez. Leur confiance en soi est extrêmement élevée, et c’est parce qu’ils ne cherchent pas à impressionner les gens qui les entourent.
10. La politesse est très importante
Une personne irrésistible se conduit toujours avec politesse et avec les bonnes manières. Ils ne ratent jamais une occasion de dire « s’il vous plaît » ou « merci », ce qui est incroyablement attirant. Les petites choses mènent loin, et ils font en sorte de mettre les gens à l’aise et de les faire sentir bien dès qu’ils le peuvent.


Histoire inspirante : les 3 portes de la sagesse


Un Roi avait pour fils unique un jeune Prince courageux, habile et intelligent.

Pour parfaire son apprentissage de la Vie, il l'envoya auprès d'un Vieux Sage. 

« Éclaire-moi sur le Sentier de la Vie », demanda le Prince. 

« Mes paroles s'évanouiront comme les traces de tes pas dans le sable, répondit le Sage. Cependant je veux bien te donner quelques indications. Sur ta route, tu trouveras 3 portes. Lis les préceptes indiqués sur chacune d'entre elles. Un besoin irrésistible te poussera à les suivre. Ne cherche pas à t'en détourner, car tu serais condamné à revivre sans cesse ce que tu aurais fui. Je ne puis t'en dire plus. Tu dois éprouver tout cela dans ton cœur et dans ta chair. Va, maintenant. Suis cette route, droit devant toi. »

Le Vieux Sage disparut et le Prince s'engagea sur le Chemin de la Vie.

Il se trouva bientôt face à une grande porte sur laquelle on pouvait lire « CHANGE LE MONDE ». 

« C'était bien là mon intention, pensa le Prince, car si certaines choses me plaisent dans ce monde, d'autres ne me conviennent pas. »

Et il entama son premier combat. Son idéal, sa fougue et sa vigueur le poussèrent à se confronter au monde, à entreprendre, à conquérir, à modeler la réalité selon son désir. Il y trouva le plaisir et l'ivresse du conquérant, mais pas l'apaisement du cœur. Il réussit à changer certaines choses mais beaucoup d'autres lui résistèrent. Bien des années passèrent.

Un jour il rencontra le Vieux Sage qui lui demande : « Qu'as-tu appris sur le chemin? »

« J'ai appris, répondit le Prince, à discerner ce qui est en mon pouvoir et ce qui m'échappe, ce qui dépend de moi et ce qui n'en dépend pas ».

« C'est bien, dit le Vieil Homme. Utilise tes forces pour agir sur ce qui est en ton pouvoir. Oublie ce qui échappe à ton emprise. » Et il disparut.

Peu après, le Prince se trouva face à une seconde porte.

On pouvait y lire « CHANGE LES AUTRES ».

« C'était bien là mon intention, pensa-t-il. Les autres sont source de plaisir, de joie et de satisfaction mais aussi de douleur, d'amertume et de frustration. »

Et il s'insurgea contre tout ce qui pouvait le déranger ou lui déplaire chez ses semblables. Il chercha à infléchir leur caractère et à extirper leurs défauts. Ce fut là son deuxième combat. Bien des années passèrent. Un jour, alors qu'il méditait sur l'utilité de ses tentatives de changer les autres, il croisa le Vieux Sage qui lui demanda : « Qu'as-tu appris sur le chemin? »

« J'ai appris, répondit le Prince, que les autres ne sont pas la cause ou la source de mes joies et de mes peines, de mes satisfactions et de mes déboires. Ils n'en sont que le révélateur ou l'occasion. C'est en moi que prennent racine toutes ces choses. »

« Tu as raison, dit le Sage. Par ce qu'ils réveillent en toi, les autres te révèlent à toi-même. Soit reconnaissant envers ceux qui font vibrer en toi joie et plaisir. Mais sois-le aussi envers ceux qui font naître en toi souffrance ou frustration, car à travers eux la Vie t'enseigne ce qui te reste à apprendre et le chemin que tu dois encore parcourir. » Et le Vieil Homme disparut.

Peu après, le Prince arriva devant une porte où figuraient ces mots « CHANGE-TOI TOI-MÊME ».

« Si je suis moi-même la cause de mes problèmes, c'est bien ce qui me reste à faire », se dit-il. Et il entama son 3e combat. Il chercha à infléchir son caractère, à combattre ses imperfections, à supprimer ses défauts, à changer tout ce qui ne lui plaisait pas en lui, tout ce qui ne correspondait pas à son idéal.

Après bien des années de ce combat où il connut quelque succès mais aussi des échecs et des résistances, le Prince rencontra le Sage qui lui demanda : « Qu'as-tu appris sur le chemin? »  

« J'ai appris, répondit le Prince, qu'il y a en nous des choses qu'on peut améliorer, d'autres qui nous résistent et qu'on n'arrive pas à briser. » 

« C'est bien », dit le Sage.  

« Oui, poursuivit le Prince, mais je commence à être las de me battre contre tout, contre tous, contre moi-même. Cela ne finira-t-il jamais? Quand trouverai-je le repos? J'ai envie de cesser le combat, de renoncer, de tout abandonner, de lâcher prise. »

« C'est justement ton prochain apprentissage, dit le Vieux Sage. Mais avant d'aller plus loin, retourne-toi et contemple le chemin parcouru. » Et il disparut.

Regardant en arrière, le Prince vit dans le lointain la 3e porte et s'aperçut qu'elle portait sur sa face arrière une inscription qui disait « ACCEPTE-TOI TOI-MÊME ».

Le Prince s'étonna de ne point avoir vu cette inscription lorsqu'il avait franchi la porte la première fois, dans l'autre sens. « Quand on combat on devient aveugle », se dit-il.

Il vit aussi, gisant sur le sol, éparpillé autour de lui, tout ce qu'il avait rejeté et combattu en lui : ses défauts, ses ombres, ses peurs, ses limites, tous ses vieux démons. Il apprit alors à les reconnaître, à les accepter, à les aimer. Il apprit à s'aimer lui-même sans plus se comparer, se juger, se blâmer.

Il rencontra le Vieux Sage qui lui demanda : « Qu'as-tu appris sur le chemin? »  

« J'ai appris, répondit le Prince, que détester ou refuser une partie de moi, c'est me condamner à ne jamais être en accord avec moi-même. J'ai appris à m'accepter moi-même, totalement, inconditionnellement. »  

« C'est bien, dit le Vieil Homme, c'est la première Sagesse. Maintenant tu peux repasser la 3e porte. »

A peine arrivé de l'autre côté, le Prince aperçut au loin la face arrière de la seconde porte et y lut « ACCEPTE LES AUTRES ».

Tout autour de lui il reconnut les personnes qu'il avait côtoyées dans sa vie ; celles qu'il avait aimées comme celles qu'il avait détestées. Celles qu'il avait soutenues et celles qu'il avait combattues. Mais à sa grande surprise, il était maintenant incapable de voir leurs imperfections, leurs défauts, ce qui autrefois l'avait tellement gêné et contre quoi il s'était battu. Il rencontra à nouveau le Vieux Sage.

« Qu'as-tu appris sur le chemin? » demanda ce dernier.

« J'ai appris, répondit le Prince, qu'en étant en accord avec moi-même, je n'avais plus rien à reprocher aux autres, plus rien à craindre d'eux. J'ai appris à accepter et à aimer les autres totalement, inconditionnellement. »

« C'est bien, » dit le Vieux Sage. C'est la seconde Sagesse. Tu peux franchir à nouveau la deuxième porte.

Arrivé de l'autre côté, le Prince aperçut la face arrière de la première porte et y lut « ACCEPTE LE MONDE ».

Curieux, se dit-il, que je n'aie pas vu cette inscription la première fois. Il regarda autour de lui et reconnut ce monde qu'il avait cherché à conquérir, à transformer, à changer. Il fut frappé par l'éclat et la beauté de toute chose. Par leur perfection. C'était pourtant le même monde qu'autrefois. Était-ce le monde qui avait changé ou son regard?

Il croisa le Vieux Sage qui lui demanda : « Qu'as-tu appris sur le chemin? »  

« J'ai appris, dit le Prince, que le monde est le miroir de mon âme. Que mon âme ne voit pas le monde, elle se voit dans le monde. Quand elle est enjouée, le monde lui semble gai. Quand elle est accablée, le monde lui semble triste. Le monde, lui, n'est ni triste ni gai. Il est là; il existe; c'est tout. Ce n'était pas le monde qui me troublait, mais l'idée que je m'en faisais. J'ai appris à accepter sans le juger, totalement, inconditionnellement. » 

« C'est la 3e Sagesse, dit le Vieil Homme. Te voilà à présent en accord avec toi-même, avec les autres et avec le Monde. »

Un profond sentiment de paix, de sérénité, de plénitude envahit le Prince. Le Silence l'habita.

« Tu es prêt, maintenant, à franchir le dernier Seuil, dit le Vieux Sage, celui du passage du silence de la plénitude à la Plénitude du Silence. »  Et le Vieil Homme disparut. 

Source : Texte de Charles Brulhart


jeudi 6 février 2020

On jette ou on garde?

Le saviez-vous? 80 % des documents rangés dans notre classeur ne seront jamais consultés. En clair, on garde souvent plus que nécessaire!


1 mois
-  Reçus non déductibles sans besoin de garantie
-  Reçus de dépôt et de retrait
-  Relevés bancaires


On a la responsabilité de vérifier si toutes les transactions effectuées ont été bien enregistrées ainsi que de vérifier l'exactitude de toutes les inscriptions figurant sur le relevé avant de régler nos comptes.

6 mois
-  Factures de réparation d'appareils électroménagers ou domestiques
-  Factures de réparation d'automobile
-  Factures de cellulaire


Ces documents servent à appuyer une demande de correction ou de révision en cas d'erreur de facturation. La Loi sur la protection du consommateur accorde une garantie de trois mois et, au besoin, de trois mois additionnels pour poursuivre un commerçant à compter du moment où vous constatez une défectuosité.

1 an
-  Factures de téléphone
-  Factures d'accès internet
-  Factures de télévision par câble ou satellite


Les contrats de plusieurs fournisseurs stipulent que le client a l'obligation de vérifier l'exactitude des données reproduites sur sa facture. Il dispose d'un an à partir de la date du relevé de compte pour contester les frais périodiques.

3 ans
-  Reçus de loyer
-  Reçus de taxes municipales, scolaires ou d'eau
-  Factures d'électricité, de gaz ou de mazout
-  Factures de soins de santé et d'honoraires professionnels (6 ans pour impôts)
-  Livrets ou relevés de compte

6 ans
-  Contrats de vente d'une maison ou d'un terrain
-  Déclarations de revenus et documents connexes
-  Quittances de prêt (hypothécaire, etc.)
-  Talons de paie
-  Talons de prestation d'assurance-emploi

Conformément à la Loi sur l'impôt sur le revenu du Canada et de la Loi sur le ministère du Revenu du Québec, tout document relatif à l'impôt doit être conservé pendant six ans.

TOUTE LA DURÉE DE LA POSSESSION
-  Baux
-  Contrats d'achat d'une maison ou d'un terrain
-  Contrats d'achat d'un véhicule ou d'une motocyclette 
-  Factures et certificats de garantie d'un appareil électronique, d'un électroménager, d'un bien coûteux

-  Factures et états de compte d'un bien payé avec une carte de crédit
-  Factures de services ou de loisirs
-  Factures de frais de scolarité
-  Factures de rénovation
-  Certificats de garantie spécifique (pneus, traitement antirouille, etc.)
-  Polices d'assurance-vie, polices contre l'incendie et le vol, polices de responsabilité civile (tant que les polices sont valides ou jusqu'au règlement)
-  Certificats de dépôt à terme, de régime enregistré d'épargne-retraite, de placement ou obligations d'épargne


TOUTE LA VIE
-  Certificat de naissance, extrait de baptême
-  Certificat d'adoption
-  Contrat de mariage, d'union civile ou de fait
-  Jugement de séparation ou de divorce

-  Ordonnances judiciaires, procurations
-  Diplômes et certificats d'études
-  Passeports
-  Testament
-  Actes de donation
-  Carnet de santé

-  Informations sur les fonds de retraite
-  Certificat de décès d'un proche

Source : Coupe de pouce, septembre 2019