Comité des Normes et modalités d'évaluation
- Compte rendu du 15 novembre 2019
Conseil d'établissement
- Procès-verbal du 28 octobre 2019
jeudi 12 décembre 2019
Comment devenir une personne sage
La
sagesse est une vertu souvent associée à la spiritualité ou à la religion.
Pourtant, ce concept dépasse ces domaines. En philosophie, la sagesse est liée
à la connaissance absolue. Si l'image du vieillard à la longue barbe est un
cliché de la représentation de la sagesse, sachez qu'il n'est pas nécessaire
d'attendre de longues années pour acquérir cette vertu. Développez votre
sagesse en étant proactif. Ouvrez‑vous au monde, aux
autres et à vous‑même. En accumulant vos connaissances et vos
expériences, vous apprendrez à réagir avec recul et maîtrise.
Partie 1 – Multipliez les expériences
Pour devenir sage, vous devez vous confronter au monde. Se cantonner à
votre routine quotidienne limite les possibilités d'accumuler et d'analyser de
nouvelles expériences. Si vous êtes une personne plutôt timide et réservée,
exposez‑vous progressivement. Ce travail sur vous‑même vous aidera à prendre
confiance en vous et à gagner en sagesse. En effet, la connaissance et
l'acceptation de soi sont une manifestation de cette vertu. Chaque nouvelle
expérience ou rencontre vous en apprend plus sur vous‑même et sur les autres.
·
Changez vos habitudes de sortie. Testez un nouveau restaurant, préférez
une pièce de théâtre à une séance de cinéma ou visitez un musée. Vous pouvez
profiter de quelques jours de congé pour vous rendre dans une autre ville ou un
autre pays.
·
Pour vous ouvrir aux autres, osez de nouvelles activités. Vous pouvez
varier vos sorties culturelles, vous inscrire dans un club de sport ou
rejoindre une association.
Dépassez vos appréhensions, vos craintes et vos peurs. Cela peut se
révéler compliqué, mais se libérer de ses peurs est l'une des clés de la
sagesse. Comme l'a écrit Eleanor Roosevelt dans son livre You learn by
living, « Vous gagnez de la force, du courage et de la confiance
chaque fois que vous prenez le temps de regarder la peur en face. [...] Faites
ce que vous pensez ne pas pouvoir faire ».
·
Par exemple, si vous êtes effrayé à l'idée de prendre la parole en
public, le meilleur moyen de dépasser cette peur est de faire un discours
devant une assemblée.
·
Si vous n'osez pas exprimer vos sentiments ouvrez‑vous à un être cher.
Même si cela vous parait insurmontable, prenez le temps de lui dire ce que vous
ressentez. Dans certains cas, une simple conversation à cœur ouvert peut
modifier une relation.
Il est souvent plus facile de ne converser qu'avec des gens de son
environnement social et professionnel. Ouvrez votre esprit en discutant avec
des personnes issues de différents milieux. Elles vous permettront de découvrir
d'autres modes de vie, d'autres cultures et d'autres façons de penser.
Débarrassez‑vous des préjugés et des jugements afin d'accepter l'autre sans
réserve. En étant plus tolérant, vous deviendrez plus sage.
· Lorsque vous conversez, faites preuve d'une écoute attentive et sincère.
Intéressez‑vous à ce que l'on vous dit et posez des questions. Chaque discussion
est une chance de mieux comprendre l'autre et d'accumuler de nouvelles
connaissances.
·
Nouez de nouvelles amitiés en vous ouvrant aux gens. Faites preuve
d'empathie afin de mieux les connaitre et d'approfondir vos relations.
Porter un jugement sur ce qui vous est inconnu vous empêche de vous y
intéresser réellement. Un préjugé est souvent le fruit d'une certaine éducation
ou d'un cercle de fréquentations restreint. Si ces paramètres ne dépendent pas
de vous, vous pouvez néanmoins décider de dépasser cette étroitesse d'esprit.
· Forgez votre propre opinion sur les sujets que vous abordez, qu'ils
soient d'ordre culturel, social, politique ou encore historique. Si les idées
d'autrui peuvent enrichir les vôtres, il est important d'analyser et d'étudier
les arguments par vous‑même. Chacun disposant de son propre point de vue, une
réflexion préalable s'impose avant d'exprimer votre position.
· Par exemple, supposons que vous n'écoutiez pas un style de musique sous prétexte que vous le détestez. Analysez‑en les raisons. Si votre aversion n'est liée qu'au jugement des autres, prenez le temps d'étudier le style en question. Faites quelques recherches sur l'histoire du mouvement musical et écoutez‑en les artistes emblématiques. Vous changerez peut‑être d'avis.
Partie 2 – Apprendre d’autrui
Si un sujet vous intéresse, n'hésitez pas à l'approfondir en suivant des
cours, en écoutant des conférences ou en vous rapprochant d'experts.
· L'université et l'école ne sont pas les seuls lieux de formation. Il est
possible d'étendre sa culture et ses connaissances de diverses façons. Les
livres, les sites en ligne, les expositions, les conférences et autres
colloques sont autant de moyens de faire votre apprentissage de façon autodidacte.
· Par exemple, si vous voulez apprendre une nouvelle langue, vous pouvez
suivre un enseignement spécifique dans une université ou dans un institut. Vous
pouvez aussi opter pour une formation autonome en lisant des livres dans ladite
langue ou en nouant des amitiés avec des personnes qui la maîtrisent. Vous
rendre dans un pays où cette langue est répandue est sûrement la meilleure
façon de l'assimiler.
Il est fréquent d'avoir un guide dans le domaine professionnel. Ceci
dit, un mentor peut aussi rendre votre quête de sagesse plus facile, car
acquérir cette vertu demande de prendre une certaine distance par rapport à soi‑même.
Vous pouvez vous laisser inspirer par un professeur de votre école, un prêtre,
votre supérieur hiérarchique ou un membre de votre famille que vous admirez.
· Le choix d'un mentor se fait sur la base de critères personnels. Si vous
admirez une personne pour sa culture, son expérience, son discours ou son
empathie, elle peut être votre guide. Choisissez une personne qui peut être
disponible pour vous.
· Votre mentor est une personne de laquelle vous pouvez apprendre.
Analysez ses expériences et son discours pour y puiser l'inspiration nécessaire
à vos propres choix.
3
Lisez autant que possible. Un livre,
quel qu'en soit le sujet, est une formidable source de découverte et de
connaissance. Il peut également vous donner de nouvelles perspectives. Variez
les supports de lecture et les auteurs afin de vous forger une opinion
personnelle et éclairée.
4
Acceptez les faiblesses de chacun. Cela est une
évidence, mais découvrir qu'une personne estimée a des défauts peut être
déroutant. Tout être humain a des forces et des faiblesses. Gardez cela à
l'esprit afin d'éviter une déception difficile à gérer. Le fait d'accepter
l'autre est également une forme de sagesse.
· En général, les premières personnes que nous admirons sont nos parents.
Se rendre compte qu'ils ne sont que des êtres humains, avec leurs doutes et
leurs défauts, peut générer de nombreuses émotions telles que la déception,
l'amertume ou la colère. Un signe de sagesse est de considérer ses parents
comme des personnes capables de faillir.
·
Apprenez à pardonner. Le pardon est un
véritable processus qui nécessite un travail sur soi et par rapport à l'autre.
Dépasser une déception ou une souffrance émotionnelle peut paraître impossible.
Cependant, il est important d'accepter une personne lorsqu'elle reconnait une
erreur. Faire preuve d'empathie dans une telle situation est un signe
indéniable de maturité.
Partie 3 – Mettre la sagesse en pratique
1
Faites preuve d'humilité. En son temps,
Socrate a recherché ce qui faisait de lui l'homme le plus sage. Son enquête a
abouti à sa fameuse conclusion : « Tout ce que je sais, c'est que je
ne sais rien ». Si ce concept peut être difficile à comprendre, il a
cependant des applications pratiques. Certaines situations délicates n'offrent
aucune option satisfaisante. Quelles que soient votre intelligence et votre
expérience, ne pensez pas avoir la solution d'emblée. Libérez‑vous de vos idées
préconçues et étudiez tous les aspects du problème.
·
Face à une décision complexe à prendre, analysez le contexte et vos
options. Agissez en fonction de vos valeurs et ne vous précipitez pas en
pensant tout savoir.
· Accepter ses limites est une manifestation de sagesse. Identifiez et travaillez vos
· Accepter ses limites est une manifestation de sagesse. Identifiez et travaillez vos
faiblesses. Pour cela, vous pouvez consulter votre mentor.
2
Réfléchissez avant d'agir. Lorsque vous
êtes dans une situation délicate ou face à une personne difficile à gérer,
prenez le temps de réfléchir avant de répondre ou d'agir. Pesez les arguments
pour ou contre une position afin de faire un choix éclairé.
· Un tel comportement s'acquiert au fil des expériences. Si vous avez
réagi de manière spontanée ou agressive, prenez du recul pour comprendre votre
attitude. Réfléchissez à ce qui aurait été la meilleure solution afin de la
mettre en pratique à la prochaine occasion. Si nécessaire, demandez conseil à
votre mentor ou à une personne de confiance afin de vous aiguiller.
3
Agissez en votre âme et conscience. Apprendre des
autres à travers des conversations ou des livres est une façon de développer
vos propres idées. N'adoptez pas des valeurs telles quelles sous le seul
prétexte qu'elles vous ont été enseignées. Menez votre propre réflexion et
agissez conformément à des principes qui vous correspondent.
· Par exemple, supposons que l'un de vos collègues soit harcelé sur votre
lieu de travail et que le soutenir compromette votre carrière ou votre poste.
Prenez votre décision en réfléchissant à ce qui est important pour vous. S'il
parait plus noble d'aider votre collègue, vos propres obligations peuvent vous
inciter à rester en retrait. Quel que soit votre choix, vous ne devez avoir ni
remords ni regrets.
· Défendez vos valeurs. Acceptez les critiques sans pour autant vous
remettre systématiquement en cause. Ne vous laissez pas imposer des choix que
vous n'approuvez pas. Respectez les opinions d'autrui tout en agissant en
fonction de vos idées.
4
Apprenez de vos erreurs. Une décision,
même mûrement réfléchie, peut avoir des conséquences négatives. Analysez chaque
nouvelle expérience en prenant du recul et en y réfléchissant avec calme. Si
nécessaire, attendez quelques jours avant de repenser à ladite expérience. Si
vous avez commis une erreur, reconnaissez‑le et faites le nécessaire pour la
réparer. Si cela est impossible, assurez‑vous de ne pas la reproduire.
· Ne vous blâmez pas pour une erreur. Se remettre en question peut aider à
avancer, mais cette phase doit être temporaire. Il est inutile d'être trop dur
envers vous‑même, car vous risquez de souffrir inutilement. L'erreur est
humaine. Pour accepter l'erreur de l'autre, vous devez admettre que vous êtes
vous‑même susceptible d'en commettre.
· La sagesse n'est pas une vertu absolue ou divine. Elle consiste à agir
conformément à ses propres valeurs et indépendamment de l'influence d'autrui.
5
Partagez votre sagesse. Si vous
occupez une position de responsable hiérarchique ou si d'autres vous voient
comme un modèle, agissez de manière exemplaire. Partagez votre sagesse par
l'ouverture d'esprit, la tolérance et la réflexion. En revanche, veillez à ne
pas vous donner un rôle de mentor que vous n'avez pas. Ce n'est pas en le
décrétant que vous devenez un mentor, mais parce que d'autres personnes vous
considèrent ainsi.
· Si vous êtes sollicité, soyez aussi honnête que possible et donnez un
point de vue objectif. Ne vous laissez pas submerger par vos désirs et griefs personnels.
vendredi 6 décembre 2019
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jeudi 5 décembre 2019
Quelles sont les phases du sommeil?
Le sommeil est constitué de cycles d'une durée d'environ 90
minutes qui incluent deux types d'états : le sommeil paradoxal et le sommeil non paradoxal.
Le sommeil non paradoxal comprend 4 phases : l'endormissement, le sommeil léger et deux stades de sommeil profond.
Phase 1 : l'endormissement
Il s'agit de la transition de l'état de veille au sommeil qui se produit
au coucher et dans les brèves périodes de réveil durant le sommeil.
Les réactions aux événements du monde extérieur diminuent mais la personne demeure facile à réveiller. Des rêves courts ou des pensées errantes sont souvent rapportés durant cette phase qui dure généralement de 5 à 10 minutes. Elle constitue entre 5 % et 10 % du temps de sommeil.
Phase 2 : le sommeil léger
Le sommeil léger constitue entre 40 % et 50 %
du temps de sommeil. Durant cette phase, le rythme cardiaque est ralenti et la
température du corps diminuée. Il y a une alternance de périodes de tension et
de relaxation musculaire. À ce stade, la personne peut facilement être réveillée
par des bruits ou autres.
Phases 3 et 4 : le sommeil
profond
Ces phases représentent le sommeil le plus profond (le stade 4
étant plus profond que le 3) et constituent environ 10 % à 20 % du
temps de sommeil. Il est plus difficile de se réveiller durant ces phases. Les
muscles ont toujours leur tonus et des mouvements sont possibles. C'est durant
ces phases que certains enfants peuvent présenter des terreurs nocturnes,
du somnambulisme ou mouiller leur lit.
Les phases 3 et 4 ont tendance à être plus longues dans le premier tiers ou la première moitié de la nuit. Leur durée est plus importante à la suite d'une privation de sommeil.
Le sommeil profond est le plus réparateur pour l'organisme qui répare et régénère les tissus, construit les os et les muscles et renforce le système immunitaire.
Phase du sommeil paradoxal
(ou sommeil REM pour Rapid Eye Movement)
Pendant le sommeil paradoxal, le cerveau est plus actif, la
respiration et le rythme cardiaque augmentent et deviennent irréguliers, les
yeux bougent rapidement (pour cette raison, ce stade est aussi appelé le
sommeil avec mouvements oculaires rapides ou sommeil REM - pour Rapid Eye Movement) et les muscles sont relaxés. C'est pendant cette phase que survient la majorité des rêves.
Ce stade survient de façon cyclique pendant toute la nuit en alternance avec le sommeil non paradoxal toutes les 80 à 100 minutes environ. Il survient 4 ou 5 fois dans une nuit de 8 à 9 heures.
La durée des périodes de sommeil paradoxal augmente au cours de la nuit pour être maximale en fin de nuit. La première période dure typiquement 10 minutes alors que la dernière peut durer jusqu'à 1 heure.
Le sommeil paradoxal constitue 20 % à 25 % du temps de sommeil. Cette proportion est plus grande durant l'enfance et l'adolescence. Il peut représenter jusqu'à 50 % du temps de sommeil chez les jeunes enfants.
Le réveil, après une nuit complète de sommeil, se fait habituellement à partir du sommeil paradoxal.
Évolution avec l'âge
La continuité et la profondeur du sommeil se détériorent au cours de
l'âge adulte. Cette détérioration se traduit par l'augmentation de l'éveil et
de la phase1 et par une diminution des phases 3 et 4.
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