mercredi 28 avril 2021

L'anxiété et l'angoisse













L'angoisse et l'anxiété apparaissent généralement au début de l'âge adulte. Néanmoins, de plus en plus de jeunes en souffrent également. Au cours de leur vie, de nombreuses personnes connaitront des épisodes anxieux qui auront un impact sur leur santé physique ou mentale. Comment gérer ces crises d'anxiété ou combattre l'angoisse?

Qu'est-ce que l'anxiété?

Généralement née de la peur, l'anxiété ressemble parfois à un vague malaise, parfois à un état d'appréhension. Votre gorge ou votre estomac est noué, vous avez de la difficulté à respirer, votre cœur palpite et des sueurs apparaissent. Chez certains, ces symptômes se transforment en un état de détresse plus ou moins intense.

Chez la plupart des gens, l'anxiété se traduit par « la peur d'avoir peur ». La personne anxieuse surestime le danger d'une situation précise, au point d'éprouver différents symptômes désagréables. La personne réagit comme si une catastrophe allait s'abattre sur elle.

Généralement, la personne anxieuse a un besoin excessif d'approbation, mais ne retiendra que le commentaire négatif, se remettant sans cesse en question. Elle a aussi un besoin de contrôler parfaitement son environnement. Elle fera ses rénovations elle-même, reprendra le travail de ses subalternes, etc.

Comment la gérer?

Nous avons tous le souvenir d'une situation face à laquelle nous avons envisagé le pire : un enfant ou un proche en retard et qui ne répond pas à son cellulaire, nous fait imaginer le pire.  Jusqu'à ce qu'il arrive, tout souriant, avec des explications plus que plausibles. Vos pensées négatives, toutes plus effrayantes les unes que les autres, n'étaient donc que de simples hypothèses... comme cela se produit trop souvent. Quoi faire quand cela se produit?

Écoutez votre inquiétude et réagissez avec logique et bon sens. Ayez confiance en vos capacités, vos connaissances et vos talents. Vous savez que vous êtes capable de faire aux situations.

Prenez les choses une à la fois en affrontant vos craintes étape par étape. Avez-vous vraiment besoin d'être au sommet de la montagne avant d'avoir chaussé vos bottes de randonnée? En choisissant d'accomplir le trajet cent mètres par cent mètres, vous arriverez au sommet tout en conservant vos énergies.

L'angoisse

L'angoisse, pour sa part, est une forme exacerbée d'anxiété. Chez certaines personnes, elle provoque un état d'hyperexcitabilité qui se traduit par des contractions prolongées et involontaires de certains muscles, surtout aux extrémités des membres. Les principaux symptômes sont les suivants :

·         palpitations musculaires, cardiaques et stomacales;

·         impression d'étouffer;

·         douleurs au ventre;

·         sentiment de pression thoracique;

·         vertiges;

·         transpiration;

·         bouffées de chaleur;

·         fourmis dans les mains;

·         jambes qui tremblent.

Dans le cas de crise aiguë, ces symptômes apparaitront rapidement et fortement. Les personnes angoissées ont l'impression d'être tendues avec des crispations, des sensations permanentes de nervosité.

Attaques de panique

L'angoisse se traduit aussi par des crises de panique qui surviennent sans raison apparente. Elles se manifestent généralement dans un environnement de stress et d'anxiété, en plus de provoquer un climat qui favorise l'apparition de nouvelles crises.

Pour lutter contre l'angoisse, il faut apprendre à gérer différemment les situations afin de réduire la tension physique. Contrôler sa respiration, utiliser des méthodes de relaxation, méditer et/ou pratiquer le yoga vous aideront.

Parallèlement, vous devrez limiter vos appréhensions en appliquant les principes qui réduisent l'anxiété. Il est également essentiel de ne pas renoncer à faire certaines choses qui vous angoissent (un travail, par exemple). Éviter certaines tâches ne fera qu'augmenter vos symptômes. La meilleure méthode est de surmonter vos appréhensions, étape par étape.

Et si rien ne fonctionne...

Si vous n'éprouvez aucune amélioration de votre état lorsque vous tentez de gérer votre anxiété ou votre angoisse, il est important de consulter un spécialiste. Il vous aidera à identifier les causes profondes de votre anxiété ou de vos angoisses et vous aidera à les maîtriser, soit par des méthodes éprouvées, soit par une médication appropriée.

Et soyez rassuré, vous pouvez en guérir...

Source : https://www.canalvie.com/sante-beaute/bien-etre/articles-bien-etre/anxiete-angoisse-1.960000

Histoire inspirante : La pire des choses? Peut-être bien que non!

Il était une fois un village qui avait parmi ses habitants un vieil homme très sage. Les villageois avaient confiance en cet homme pour leur fournir les réponses à leurs questions et soucis.

 

Un jour, un fermier vint trouver le sage et dit d’un ton alarmé :

 

« Vieil homme, aide-moi. Une chose horrible vient d’arriver. Mon bœuf est mort et je n’ai plus d’animal pour m’aider à labourer mon champ! N’est-ce pas la pire chose qui puisse arriver »?

 

Le vieil homme sage répondit « Peut-être bien que oui, peut-être bien que non ».


L’homme furieux retourna au village et rapporta à ses voisins que le sage était devenu fou. Bien sûr que c’était la pire chose qui puisse arriver! Ne pouvait-il comprendre ça!

 

Le lendemain, cependant un cheval jeune et vigoureux fut aperçu près de la ferme de l’homme. Parce qu’il n’avait plus de bœuf sur lequel compter, il eut l’idée d’attraper le cheval pour remplacer son bœuf et c’est ce qu’il fit. Comme le fermier était heureux! Labourer le champ n’avait jamais été aussi facile. Il retourna voir le sage pour s’excuser. « Vous aviez raison vieux sage. Perdre mon bœuf n’était pas la pire des choses qui pouvait arriver. C’était une bénédiction cachée! Je n’aurais jamais capturé mon nouveau cheval si cela ne s’était pas produit. Vous devez admettre cette fois que c’est la meilleure chose qui puisse survenir ».

 

Le sage répondit une fois encore « Peut-être bien que oui, peut-être bien que non ». Ah, non! Pas encore se dit le fermier. C’est sûr, le vieux sage était à présent devenu complètement fou.

 

Mais, de nouveau, l’homme ne savait pas ce qui allait arriver. Quelques jours plus tard, le fils du fermier montait le cheval et fit une chute. Il se cassa la jambe et fut dans l’incapacité de faire la récolte. « Oh, non »! pensa le fermier, « Maintenant nous allons mourir de faim ». Et de nouveau, le fermier se rendit chez le sage. Cette fois il lui dit « Comment saviez-vous que capturer mon cheval n’était pas la pire des choses qui puisse m’arriver? Vous aviez encore raison. Mon fils est blessé et se trouve dans l’incapacité de m’aider pour la récolte. Cette fois je suis sûr que c’est la pire des choses qui puisse m’arriver. Et vous devez en convenir cette fois ». Mais tout comme il l’avait fait auparavant, le sage regarda le fermier et, avec compassion, lui répondit : « Peut-être bien que oui, peut-être bien que non ». Enragé que le vieil homme soit si ignorant, le fermier hors de lui retourna au village.

 

Le jour suivant, des soldats arrivèrent pour enrôler tous les hommes valides pour la guerre qui venait juste d’éclater. Le fils du fermier fut le seul jeune homme dans le village à ne pas partir. Il vivrait alors que les autres mourraient sûrement.

 

La morale de cette histoire nous fournit une leçon puissante. La vérité est que nous ne savons jamais ce qui va se passer – nous pensons seulement le savoir, nous portons des jugements, nous pensons analyser et nous comparons avec d’autres situations passées qui ne sont probablement pas le reflet du futur. Nous créons nous-mêmes des scénarios dans notre imagination sur les choses terribles qui pourraient arriver et ceux-ci nous mettent dans un état interne qui correspond à ces scénarios. S’ils sont négatifs, nous le deviendrons, s’ils sont positifs et optimistes, nous le serons aussi. La plupart du temps, après coup, nous nous rendons comptes que nous nous sommes faits du souci pour rien et que nous avions tort. Si nous restons calmes, sereins et ouverts à toutes les possibilités, nous pourrons raisonnablement être certains que, éventuellement, tout ira bien. Ne vous créez pas de soucis qui n’existent pas : ils n’existent pas puisque c’est dans l’avenir.

 

Souvenez-vous : « Peut-être bien que oui, peut-être bien que non », c'est vous qui décidez et donnez du sens aux événements. Quelles que soient les circonstances, un optimiste voit des opportunités et le positif dans les difficultés.


Source : Michel POULAERT

https://www.sourcedoptimisme.com/article-histoire-inspirante-la-pire-des-choses-peut-etre-bien-que-non-64925942.html

 

jeudi 22 avril 2021

Histoire inspirante : Le chauffeur de taxi et la grand-mère

 

Un chauffeur de taxi new yorkais raconte :

 

Je suis arrivé à l'adresse et j’ai klaxonné. Après avoir attendu quelques minutes, je klaxonne à nouveau. Comme il s’agissait de ma dernière course de la journée, je pensais partir, mais finalement je me suis stationné et puis je me suis dirigé vers la porte et j’ai sonné.


« Juste une minute », a répondu une voix de personne âgée. Je pouvais entendre quelque chose qui traînait sur le plancher.

Après une longue pause, la porte s'ouvrit. Une petite femme de 90 ans se tenait devant moi. Elle portait une robe imprimée et un chapeau à voilette, ressemblant à un personnage de film des années 1940.

 

À côté d'elle il y avait une petite valise en nylon. L'appartement semblait comme si personne n'avait vécu dedans depuis des années. Tout le mobilier était recouvert de draps. Il n’y avait pas d'horloge sur les murs, pas de bibelot ni aucun ustensile sur les comptoirs. Dans un coin il y avait une boîte en carton remplie de photos et de verrerie.

 

« Pourriez-vous porter mon bagage jusqu'à la voiture »? dit-elle. J'ai porté la valise jusqu’à mon véhicule, puis je suis retourné aider la femme.

 

Elle prit mon bras et nous avons marché lentement vers le bord du trottoir.

 

Elle n'arrêtait pas de me remercier pour ma gentillesse. « Ce n'est rien », je lui ai dit 

« J'essaie simplement de traiter mes passagers de la façon dont je voudrais que ma mère soit traitée ».

 

« Oh, tu es un bon garçon », dit-elle. Quand nous sommes arrivés dans la voiture, elle m'a donné une adresse, puis demanda : « Pouvez-vous passer par le centre-ville »? 

 

« Ce n'est pas le plus court chemin », répondis-je.

 

« Oh, cela ne me dérange pas », dit-elle. « Je ne suis pas pressée. Je me rends au centre de soins palliatifs ».

 

J'ai regardé dans le rétroviseur. Ses yeux scintillaient. « Je n'ai pas de famille » reprit-elle d'une voix douce. « Le docteur dit que je n'en ai plus pour très longtemps ». J'ai discrètement arrêté le compteur.  « Quelle route voudriez-vous que je prenne »? Demandai-je.

 
Pendant les deux heures qui ont suivi, nous avons roulé à travers la ville. Elle m'a montré le bâtiment où elle avait travaillé comme opérateur d'ascenseur.

Nous avons traversé le quartier où elle et son mari avaient vécu quand ils étaient jeunes mariés. Elle m’a fait arrêter devant un entrepôt de meubles qui était à l’époque une salle de bal où elle était allée danser lorsqu’elle était jeune fille.

Parfois, elle me demandait de ralentir en face d'un bâtiment particulier ou dans un coin et s'asseyait le regard perdu dans l'obscurité, sans rien dire.

 
Lorsque le soleil commença à rejoindre l'horizon, elle dit soudain : « Je suis fatiguée j’aimerais que nous y allions maintenant ».
 

Nous avons roulé en silence à l'adresse qu'elle m'avait donnée. C'était un petit édifice, comme une petite maison de convalescence, avec un portique pour rentrer dans une allée. Deux infirmiers sont sortis et se sont dirigés vers le taxi. Ils étaient très attentionnés et surveillaient tous les mouvements de la vieille dame. Visiblement ils attendaient son arrivée.

 

J'ai ouvert le coffre et porté la petite valise jusqu’à la porte. La femme était déjà assise dans un fauteuil roulant.

 

« Combien vous dois-je? » m’a-t-elle demandé, en ouvrant son sac.

 

« Rien » lui dis-je.

 

« Vous devez gagner votre vie », répondit-elle.

 

« Il y aura d'autres passagers, » ai-je répondu.

 

Presque sans y penser, je me suis penché et lui ai donné une accolade. Elle me serra fort.

 

« Vous avez donné un petit moment de joie à une vieille dame », dit-elle. « Je vous remercie».

 

Je lui serrai la main, et me retournai. Derrière moi, une porte a claqué, c’était le bruit d'une vie qui se termine.

 

Je n’ai pris aucun passager le reste de ma course. J'ai conduit sans but perdu dans mes pensées.

 

Je n’ai pratiquement pas parlé le reste de la soirée. Que serait-il arrivé si cette femme avait eu à faire à un chauffeur en colère, ou à quelqu’un d’impatient et pressé? Et si j’avais refusé de prendre la course, ou avais klaxonné plusieurs fois, puis parti sans attendre?

 

Après réflexion, je ne pense pas avoir fait quelque chose de plus important dans ma vie.

 

Nous sommes conditionnés à penser que nos vies tournent autour de grands moments. Mais les grands moments sont souvent de jolis petits instants auxquels nous ne prêtons pas assez attention ».


Source : https://www.sourcedoptimisme.com/article-histoire-inspirante-le-chauffeur-de-taxi-et-la-grand-mere-109069770.html


Pourquoi ai-je de moins en moins de patience au fil des jours?

Il y a des périodes où tout est plus difficile pour nous. Nous manquons de patience et n'importe quelle chose peut nous déprimer. À quoi est due cette situation?

Pourquoi ai-je de moins en moins de patience? Le monde semble avancer, devant moi, avec la lenteur d’un pachyderme et cette parcimonie me désespère. Rien de ce que j’espère ne se produit, les buts que je me suis fixés ne se réalisent que rarement. Pire encore, je suis bloqué dans un tourbillon où tout tourne autour de la négativité et des attentes frustrées.

Vous connaissez cette sensation? Vous n’êtes pas le seul. Beaucoup de personnes font l’expérience de cette réalité psychologique, se plaignent d’une douleur dans la mandibule à cause de leur tension, ressentent ce vide dans l’estomac et ont un esprit plus nerveux et suspicieux que d’habitude.

L’impatience, disait Kafka, est le fruit de toutes les erreurs humaines. Néanmoins, il arrive que cette réalité soit motivée par des éléments déclencheurs aussi complexes que particuliers.

Parfois, quelqu’un peut se définir comme ayant une personnalité patiente et détendue mais, subitement, et à cause de certaines circonstances, cette approche se déforme et s’épuise. C’est à ce moment que l’inquiétude apparaît, ainsi que ce mal-être qui fait s’évanouir la patience, l’espoir et même l’optimisme. À quoi cela est-il dû? Qu’est-ce qui explique cette situation?

Les raisons pour lesquelles j’ai de moins en moins de patience au fil des jours

Définir ce qu’est l’impatience est assez facile : elle caractérise la personne qui est incapable d’attendre quelque chose sans être nerveuse. Tout comme celle qui n’a pas la faculté de réaliser des tâches sans perdre son calme. Nous savons tous, plus ou moins, ce que l’on ressent et ce qui se passe quand cette dimension prend le contrôle. Mais nous ignorons pourquoi.

Pourquoi devenons-nous impatients? Pourquoi y a-t-il des moments où nous avons plus de mal à tolérer l’attente, à accepter les manies des autres ou à assumer que les choses ne se passent pas toujours comme nous le voudrions?

Il est vrai qu’il y a des impatients de pure souche. Des personnes qui ont toujours ce même comportement. Néanmoins, nous nous surprenons parfois nous-mêmes lorsque nous sentons qu’il nous manque cette dimension. Analysons pourquoi.

Le stress et une amygdale cérébrale hyperactive

Il y a des moments où les demandes externes dépassent les ressources psychologiques dont nous disposons. Le travail ou l’absence de ce dernier, la famille, le poids des incertitudes, les buts frustrés nous plongent dans un état de stress profond.

Dans ces circonstances, l’amygdale cérébrale, cette région liée au traitement émotionnel, commence à être plus hyperactive que d’habitude. Cela se traduit par une sensation de menace constante.

Nous filtrons chaque événement, circonstance et stimulus à partir de la méfiance, voire de la peur. Tout cela fait que notre point de vue mentale se teinte d’angoisse et non de tranquillité, d’un besoin d’urgence et non d’un regard calme.

La dépression et un niveau plus faible de sérotonine

Pourquoi ai-je de moins en moins de patience au fil des jours? Pourquoi est-ce que je me sens plus irritable? Et pourquoi ai-je du mal à terminer les choses ou même à les commencer?

Bien souvent, une dépression peut se cacher derrière cet état psychologique. Dans un travail de recherche publié dans la revue Current Biology, une chose très intéressante a été démontrée à ce sujet.

Le docteur Zachary Mainen et son équipe du Centre Champalimaud de l’Université de Lisbonne (Portugal) ont découvert une relation entre la faible activation des neurones de la sérotonine et le manque de patience. Nous savons que ces cellules nerveuses et leur neurotransmetteur sont liées au bien-être, à la motivation, à la capacité de réussite et au bonheur.

Ainsi, un faible niveau de ce composant neurochimique est surtout lié aux troubles dépressifs. Si nous percevons alors que nous avons de moins en moins de patience, que l’apathie nous ronge et que des altérations du sommeil ou de l’alimentation apparaissent, il est recommandé de consulter un professionnel.

Pourquoi ai-je de moins en moins de patience au fil des jours? Une accumulation d’espoirs frustrés

Il y a un fait irréfutable dont nous avons tous fait l’expérience dans notre propre chair : aujourd’hui, nous avons besoin d’être plus patients que jamais. Actuellement, atteindre un objectif requiert beaucoup plus de persévérance.

La réalisation de nos projets nécessite plus de mois qu’il y a quelques années. Les relations affectives et la vie sociale en générale nous en demandent beaucoup plus.

Ce panorama nous emplit souvent de frustrations amères. Ainsi, quand on traîne plus d’un échec derrière soi, plus d’un objectif perdu sur le chemin ou d’un rêve évaporé, on a tendance à perdre patienceL’accumulation d’expériences frustrées finit par endommager le muscle du calme, de la tolérance, cet équilibre interne qui nous dote de mesure et de réflexion.

Inverser ce processus, c’est-à-dire passer de l’impatience à la patience, n’est pas facile. Mais ce n’est pas non plus impossible.

La bonne nouvelle est que l’art de la patience peut se pratiquer. Ainsi, une chose que nous devons comprendre est que nous ne pouvons pas accélérer le temps pour que les choses se fassent plus rapidement. Il n’est pas non plus possible de manipuler la réalité, les événements ou les personnes pour que tout soit comme nous le voudrions.

En somme…

Nous sommes d’abord obligés d’accepter que nous n’avons le contrôle de (presque) rien. Que le monde est faillible, comme ceux qui nous entourent. Comme nous.

Apprendre à être plus patient passe donc par la culture de l’espoir, par l’acceptation que les choses, même si elles ne sont parfois pas comme nous le voudrions, pourront finir par l’être, dans d’autres circonstances futures. La patience n’est pas toujours une qualité; c’est parfois une approche que nous sommes obligés de pratiquer et de développer. 

Source : https://nospensees.fr/pourquoi-ai-je-de-moins-en-moins-de-patience-au-fil-des-jours/

jeudi 15 avril 2021

Histoire inspirante : le candidat héritier et la graine de maïs

Un roi vieillissant s'est réveillé un jour et s'est rendu compte qu'en mourant il n'aura pas de fils dans la famille royale pour le remplacer. Il était le dernier homme dans la famille royale dans une culture où seulement un héritier mâle pourrait succéder au trône.

Il envisageât l’adoption d’un garçon qui alors pourrait prendre sa place. Ses critères étaient clairs : un tel fils adopté devait être extraordinaire au sens réel du mot.

 

Il a donc lancé un concours ouvert à tous les garçons de son royaume. Tous y étaient conviés, peu importe leur origine. Dix garçons ont réussi une première présélection.

 

Il y avait peu de différence pour séparer ces garçons quant à l'intelligence, les attributs physiques etc.

 

Le roi leur dit : « J'ai une dernière épreuve et quiconque arrive à bout de cette dernière deviendra mon fils adoptif et héritier à mon trône ».

 

Il continua : « Ce royaume dépend uniquement de l'agriculture. Donc le roi doit savoir comment cultiver des plantes. Voici une graine de maïs pour chacun de vous. Emportez-la à la maison, plantez-la et élevez-la pour trois semaines. À la fin de trois semaines, nous verrons qui a fait le meilleur travail en cultivant la graine. Cette personne sera mon héritier ».

 

Les dix candidats ont pris leurs graines et, en toute hâte, sont rentrés à la maison.

Ils ont eu chacun un pot de fleur et ont planté la graine dès leur arrivée.

 

Il y avait une énorme excitation dans le royaume. Les gens attendaient avec impatience de savoir qui assurerait la relève de leur roi vieillissant.

 

L’un de ces dix prétendants éprouvait cependant quelques difficultés. Avec ses parents, ils étaient terriblement déçus lorsqu’après quelques jours de soins intenses, la graine n'a pas poussé. Il ne savait pas ce qui n'allait pas avec la sienne. Il avait pourtant tout fait pour qu’elle pousse. Il avait sélectionné le sol avec soin, il avait appliqué la bonne quantité et le bon type d'engrais, il avait été très assidu dans l'arrosage avec les bons intervalles, il avait même prié pour elle jour et nuit, mais sa graine s'était avérée stérile. Quelques-uns de ses amis lui ont recommandé d'aller acheter une graine au marché et la planter. « Après tout », leur dirent-il, « comment est-ce que quelqu'un peut différencier une graine de maïs d'un autre ?»

 

Mais ses parents qui lui avaient toujours appris la valeur de l'intégrité lui ont rappelé que si le roi voulait juste qu'ils plantent du maïs, il aurait demandé qu'ils aillent chercher leur propre graine.


« Si tu prends n'importe quelle autre graine différente que celle que le roi t'a donnée cela serait malhonnête », rappelèrent ses parents. Désillusionnés, ils continuèrent : « Peut-être nous ne sommes pas destinés pour le trône. S'il en est ainsi, donc laisse, ne sois pas celui qui va tromper le roi ».

 

Au terme des trois semaines, tous les candidats revinrent au palais en exhibant fièrement leur jeune plant de maïs. C'était évident, les neuf autres garçons avaient eu grand succès avec leurs graines.

 

Le roi descendit le long du rang où sont alignés les garçons passionnés et demande à chacun d'eux : « c’est ce qui est sorti de la graine que vous ai donnée »?

 

Tous les garçons répondirent en chœur : « Oui, votre majesté »!

 

Le roi approuva d’un signe de la tête et continua son inspection le long de la ligne.

Le monarque arriva finalement au dernier garçon. Ce dernier était secoué par la peur, il savait que le roi allait le jeter en prison pour avoir gaspillé sa graine.

 

Le roi demanda : « Qu'est-ce que tu as fait avec la graine que je t'ai donnée »?

 

« Je l'ai plantée et me suis occupé d'elle diligemment votre majesté, mais hélas elle n'a pas poussé », dit le garçon en larmes. La foule se mit à le huer.

 

Mais le roi leva ses mains et réclama le silence.

Il enchaîna : « Mon peuple, voici votre prochain roi »!

La foule, silencieuse, stupéfaite, était attentive.

« Pourquoi celui-là »?, se demandèrent-ils. « Comment est-ce qu'il peut être le bon choix »?

 

Le roi prit sa place sur son trône avec le garçon à son côté et continua : « j'ai donné à ces garçons des graines stériles. Cette épreuve n’avait pas pour but de cultiver le maïs. Il s’agissait d’une épreuve de caractère, d’honnêteté et d'intégrité. C'était l'épreuve ultime. Si un roi doit avoir une qualité, ce serait celle d'être au-dessus de la malhonnêteté. Seul ce garçon a réussi l'épreuve »!

 

Source : Michel POULAERT

https://www.sourcedoptimisme.com/article-histoire-inspirante-le-candidat-heritier-et-la-graine-de-mais-111431949.html