jeudi 28 janvier 2021

Les bienfaits de nos animaux de compagnie



De très nombreuses études scientifiques ont prouvé les divers bienfaits des animaux de compagnie pour l'homme.

 

Avoir un animal, c’est bon pour le cœur 


Au sens propre, comme au sens figuré car nos petits protégés diminuent notre risque de développer une maladie cardio-vasculaire : caresser un chat, un chien nous procure un sentiment de bien-être, des endorphines sont alors produites dans notre organisme, les taux d’adrénaline et de corticoïdes sont abaissés, le rythme cardiaque diminue, la respiration ralentit.

 

Ces processus diminuent le risque d’infarctus du myocarde, d’hypertension artérielle mais encore d’autres maladies cardio-vasculaires.

 

Les animaux stimulent nos défenses immunitaires


Avoir un chien ou un chat à la maison permet de diminuer le risque de développer certaines maladies comme la grippe ou le rhume.

 

Les enfants qui ont un animal de compagnie souffrent moins d’infections respiratoires et d’otites. Ils consomment moins d’antibiotiques que les autres.

 

Les animaux réduisent le risque d’allergie et d’asthme chez les enfants 


Les bébés et enfants qui ont la chance de grandir avec un chat ou un chien (notamment pendant la première année de leur vie), présentent moins de risques d’allergie ou d’asthme que les autres.

 

Avoir un animal, c’est bon pour le mental!

 

Tout le monde le sait, les animaux nous calment, nous rassurent, favorisent notre vie sociale : ils sont bien souvent l’objet de nos discussions avec les voisins, nos amis ou nos connaissances…

 

Ils diminuent le risque de dépression et nous aident à traverser les épreuves de la vie.

 

En conséquence, ils permettent de réduire les dépenses en médicaments psychotropes.

 

Avoir un animal, c’est bon pour la ligne!


Les propriétaires de chiens ont un risque d’obésité diminué du fait d’une augmentation de leur activité physique pour aller promener leur compagnon.

 

Il semblerait que même les personnes qui ont des chats feraient plus d’exercice physique que les autres : le chat nous communiquerait son énergie et nous donnerait de l’entrain pour nous bouger et faire du sport!


Les animaux ont, par ailleurs, un effet régulateur sur les comportements boulimiques dont souffrent certaines personnes.

 

Les animaux favorisent le bon développement psychologique de nos bambins!


Le fait de s’occuper d’un animal, de le nourrir, le promener, le caresser et lui apporter de l’affection permet à l’enfant d’accroître sa confiance en lui. L’animal représente à la fois son confident, son partenaire de jeux, son complice.


L’animal de compagnie est également un élément d’apaisement et de sécurité pour les petits. Il a un effet stabilisateur sur leur développement psychologique.

 

Les animaux aident les malades à guérir, les personnes âgées à se sentir mieux


Les maisons de repos qui autorisent la présence des animaux domestiques voient leur consommation de médicaments diminuée.

 

Outre les bienfaits sur le bien-être physique, la présence d’un chat ou d’un chien apaise, rassure, calme. C’est un soutien psychologique indéniable pour une personne âgée.

 

Les animaux sont également très utiles auprès des personnes qui souffrent de maladie d’Alzheimer, auprès d’enfants autistes ou dans le traitement de troubles psychologiques et de troubles du comportement.

 

Pour les personnes touchées par de graves maladies, le fait d’avoir un animal de compagnie aide à se battre pour guérir. La notion de zoothérapie est d’ailleurs bien connue : il s’agit de guérir ou d’améliorer la condition de certains malades grâce au contact avec les animaux.

 

Nos animaux nous apportent bien plus que ce que l’on imagine… Alors ne vous privez pas, faites-vous plaisir, adoptez un animal! Attention toutefois à bien prendre soin de lui et à lui rendre tout ce qu'il vous apporte!


Source : http://www.veterinairedelebisey.com/article-veterinaire-118-1-les-bienfaits-de-nos-animaux-de-compagnie#:~:text=Les%20animaux%20aident%20les%20malades,chien%20apaise%2C%20rassure%2C%20calme

Des étudiants pas comme les autres

 

« Moi, je travaille avec les formateurs des travailleurs de demain », confie Marie Alexandre, professeure dans le secteur disciplinaire des sciences de l’éducation à l’Université du Québec à Rimouski (UQAR). Les enseignants à la formation professionnelle transmettent leur savoir dans une foule de métiers, des préposés aux bénéficiaires aux mécaniciens, en passant par les bijoutiers et les arpenteurs. Mais pour cela, ils doivent eux-mêmes apprendre un nouveau métier, celui d’enseignant.

Depuis 2003, le gouvernement oblige les enseignants en formation professionnelle dans les centres de formation professionnelle à faire un baccalauréat (120 crédits) pour obtenir un permis d’enseignement. Jusque-là, ceux-ci n’avaient besoin que d’un certificat de 30 crédits. Les futurs enseignants en formation professionnelle (FP) acquièrent désormais les mêmes compétences que les futurs professeurs au primaire et au secondaire.

Un secteur à bâtir

« Il a fallu que les universités mettent sur pied des équipes, recrutent des professeurs pour la formation. De petites équipes ont été mises en place, pour explorer ce champ qui était complètement désert », raconte Chantale Beaucher, professeure au Département d’éducation de l’Université de Sherbrooke.

Cinq universités offrent aujourd’hui ce programme spécifique au Québec : l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT), à Rimouski (UQAR), à Chicoutimi (UQAC) et à Montréal (UQAM), ainsi que l’Université de Sherbrooke. Chacune s’est fait une niche pour se distinguer. L’UQAR a décidé d’offrir un programme exclusivement en ligne. « On a misé sur la formation à distance parce qu’on avait un large territoire », souligne Mme Alexandre, qui ajoute que la formation en ligne permet de favoriser la conciliation travail/famille. Le baccalauréat en ligne est suivi par 1500 personnes de partout dans la province.

Enseigner au baccalauréat en enseignement professionnel comporte son lot de particularités, notamment parce que la majorité des étudiants sont déjà en train d’enseigner. En effet, de façon classique, ces gens exercent un métier et vont être recrutés par les centres de formation professionnelle pour enseigner celui-ci. Ils s’inscrivent ensuite au baccalauréat, qu’ils doivent terminer avant un certain nombre d’années, et obtiennent d’ici là des autorisations provisoires d’enseigner. « Ils sont tenus de suivre les cours à un certain rythme », explique Mme Alexandre.

Si la majorité des étudiants au baccalauréat en FP sont déjà en train d’enseigner, une autre partie est constituée d’immigrants dont les compétences n’étaient pas reconnues à leur arrivée pour pouvoir pratiquer leur métier et qui décident de se tourner vers l’enseignement professionnel. Les cohortes sont par conséquent très hétérogènes, un défi pour les professeurs qui forment ces futurs enseignants. Sans compter que dans une même classe peuvent se retrouver des gens de tout âge, avec des métiers dans 21 secteurs différents menant à environ 150 DEP. « On a un éventail de secteurs qui est tellement méconnu, qui passe de l’esthétique à la machinerie », explique Mme Alexandre.

De nombreux défis

Les défis pour ces (futurs) formateurs professionnels sont tout aussi grands. Leur moyenne d’âge est de 43 ans, et ils ont souvent de jeunes familles et des parents vieillissants. Ils ne sont pas dégagés de leur enseignement à temps plein pendant qu’ils accumulent leurs crédits. La conciliation travail/famille/études s’avère particulièrement difficile. S’ajoute parfois la charge de continuer à pratiquer son métier d’origine; les pompiers, par exemple, doivent continuer à faire de la caserne (souvent la nuit) pour ne pas perdre leur accréditation. « Ils ne sont pas du tout dans des conditions gagnantes », met en évidence Mme Alexandre.

Le retour aux études peut également être tout un choc pour certains. « Ces personnes ont une expérience professionnelle très ancrée et l’appartenance à leur métier d’origine est forte », raconte Mme Beaucher. La plupart ne se sont pas assis sur un banc d’école depuis longtemps, et certains n’ont jamais été au cégep ou à l’université. « Ils ont un regard différent sur la façon dont sont faits les apprentissages. On doit donc procéder autrement; ça nous demande de nous diversifier et de faire preuve d’imagination », poursuit-elle. Les étudiants au baccalauréat se servent de leur vécu et de l’expérience de leur métier, ce qui mène parfois à des échanges diversifiés et extraordinaires avec leurs propres formateurs.

Un nouveau métier

Mais cette formation, quoique difficile, reste primordiale. « Même si la plupart sont déjà en train d’enseigner, ils ont besoin de comprendre ce qu’ils font », affirme Mme Beaucher. En effet, l’enseignement est — comme plusieurs l’ont d’ailleurs remarqué avec le confinement et l’enseignement à distance! — une profession complexe et à part entière. Enseigner à la FP est différent d’enseigner au secondaire ou au primaire, par exemple, où tout le monde a le même âge, le même parcours et les mêmes référents.

En plus d’être donnés à des élèves dont l’âge varie de 16 à 70 ans, les enseignements en FP s’effectuent dans des contextes atypiques : laboratoire d’assistance dentaire, camion-remorque, salon de coiffure. « Tout ça demande de l’apprentissage pédagogique », fait remarquer Mme Beaucher. « Le savoir concernant le métier n’est pas suffisant. Transformer ce que vous savez pour faire apprendre est un autre métier », ajoute Mme Alexandre.

Les professeurs qui forment les futurs formateurs sont peu nombreux au Québec; après avoir bien établi les équipes et les bases de la formation, il était temps de se regrouper plutôt que d’être en compétition. Quand s’est présentée l’offre de financement par le ministère de l’Enseignement supérieur en 2018, la vingtaine de chercheurs québécois ont décidé de collaborer pour mettre sur pied l’Observatoire de la formation professionnelle du Québec. « On veut pouvoir faire plus et faire avancer la formation professionnelle », explique Mme Beaucher, qui est directrice de l’Observatoire. Celui-ci n’est pas un groupe de recherche et vise plutôt à mettre en commun des ressources et des outils pour la formation, par exemple des fiches de vulgarisation sur différents concepts du quotidien.

L’objectif des membres de l’Observatoire est ainsi d’améliorer la formation, avec sa variété de contextes d’enseignement et la complexité du développement professionnel des enseignants. « Les enseignants qui entrent au bac sont dans une période de transition houleuse. Ils tombent d’experts à novices, c’est très difficile sur le plan humain », conclut-elle.

Source : https://www.ledevoir.com/societe/education/593641/nseignement-en-formation-professionnelle-des-etudiants-pas-comme-les-autres

jeudi 21 janvier 2021

La marche quotidienne peut être plus bénéfique que vous le croyez

 


Une paire de souliers, voilà à peu près le seul équipement nécessaire pour pratiquer la marche. Les experts vantent l’accessibilité et les avantages de cette activité, surtout dans une situation de pandémie, où l'on veut éviter toute visite chez le médecin.

C’est ce que souligne Dr Louis Bherer, neuropsychologue et professeur au Département de médecine de l’Université de Montréal et chercheur à l’Institut de gériatrie ainsi qu’à l'Institut de cardiologie de Montréal.

C’est sûr que c’est une alternative facile, qui a peu de risques, et dans le contexte actuel, on ne veut surtout pas aller se blesser en faisant une activité trop soutenue qu’on n’est pas habitué de faire, dit le Dr Bherer.

Les professionnels de la santé s’entendent pour dire qu’en moyenne, entre 30 et 45 minutes de marche soutenue sont nécessaires pour en ressentir les bienfaits, tant sur les plans cardiorespiratoire et cardiovasculaire que cognitif et psychologique.

Marche soutenue : marcher en ressentant un léger essoufflement, mais être capable d’avoir une conversation.

Ce qui est intéressant, c’est qu’une marche soutenue, c’est suffisant pour avoir des effets bénéfiques sur le plan cardiovasculaire et cardiorespiratoire, et les effets sur le plan psychologique et cognitif sont très bien documentés, ajoute le Dr Bherer.

Une meilleure mémoire?

Lorsque pratiquée de façon régulière, la marche peut contribuer à une meilleure santé mentale, peu importe notre âge.

Ça améliore la santé physique, le bien-être, la cognition, la mémoire, l’attention, la vigilance.

Carol-Ann Julien, kinésiologue, kinésithérapeute et professeure de yoga et de pilates, estime que la marche présente plusieurs avantages sur le plan psychologique.

On voit aussi chez les gens qui pratiquent la marche une diminution au niveau de l'anxiété, au niveau du stress, parce que ça nous permet de sécréter les hormones du bonheur, comme on dit, l’endorphine, la sérotonine, observe Carol-Ann Julien.

Le Dr Louis Bherer mentionne que plusieurs études démontrent que l’exercice physique, comme la marche soutenue, pourrait être suffisant pour améliorer le fonctionnement cognitif et prévenir le déclin associé à l’âge, notamment en diminuant les risques d’avoir des troubles cognitifs associés à la démence.

Après trois ou quatre mois d'exercice, on va commencer à voir des effets au niveau de l’attention, de la vigilance, de la vitesse de réponse des gens et après plusieurs mois d’entraînement, on va même voir des améliorations au niveau de la mémoire et même des régions cérébrales qui soutiennent la mémoire. On pense notamment à l'hippocampe, région clé qui ne vieillit pas très bien chez les personnes âgées de 70 ans et plus, énumère-t-il. Il ajoute que toute personne, peu importe son âge, peut bénéficier de la marche.

Avec modération

Par contre, un excès de marche ou d’activité physique peut entraîner des douleurs physiques et du découragement.

C’est vraiment de l’adapter à comment on se sent et ce qu’on est capable de faire, conseille le vice-président de la Fédération des kinésiologues du Québec, Marc-Antoine Pépin. On ajuste donc la durée et l’intensité de la marche selon nos capacités.

Les professionnels de la santé suggèrent surtout de trouver une activité qu’on aime, que ce soit la marche ou autre, afin de maintenir sa motivation. Carol-Ann Julien rappelle par ailleurs de prioriser le bien-être et non l’apparence physique.

Ce n’est pas quelque chose de grave de prendre quelques livres. Je pense que le plus important à retenir dans tout ça, c’est de penser à bouger à tous les jours pour notre bien-être physique et mental, et peu importe notre poids sur la balance à la fin de tout ça, l’important c’est de prendre soin de notre corps et de notre santé mentale, affirme-t-elle.

La marche sollicite plusieurs groupes musculaires, comme l’explique Marc-Antoine Pépin.

Il y a évidemment un travail musculaire qui est important, principalement au niveau du bas du corps, mais même au niveau de la ceinture abdominale, précise-t-il.

Non seulement les mollets, les quadriceps et les fessiers travaillent, mais aussi les muscles abdominaux, des bras et des épaules, puisque l’on bouge nos bras.

Avec le télétravail actuellement, on est souvent dans des postures où on reste figé dans le haut du corps parce qu’on travaille sur l’ordinateur beaucoup, donc de marcher peut devenir intéressant pour permettre à notre haut du corps de bouger davantage, souligne Marc-Antoine Pépin.

Source : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1696692/marche-quotidienne-soutenue-benefices-sante

20 effets négatifs et positifs des médias sociaux
















Les médias sociaux sont partout et si nous en bénéficions à plusieurs niveaux, nous en subissons aussi les conséquences. Voici leurs principaux avantages, mais aussi les inconvénients.

Négatif : effets néfastes sur le sommeil

Une étude menée au sein de l’Université Irvine de Californie (UCI) montre que le manque de sommeil peut être lié à une présence plus prolongée sur la toile, notamment sur les réseaux sociaux comme Facebook. Après avoir pris en compte différents facteurs tels que le genre, l’âge, la charge de travail universitaire et les dates des examens, les résultats ont montré un lien direct entre un manque de sommeil chronique, une humeur morose, une productivité moindre et une durée accrue passée sur Facebook.

Une étude parue dans le Journal of Child Neurology a également montré que les adolescents qui continuaient à envoyer des textos la nuit après avoir éteint les lumières de leur chambre enregistraient un sommeil de moins bonne qualité et de moins bonnes notes que ceux qui envoyaient des messages la lumière allumée. Leurs résultats ont montré qu’une fois les lumières éteintes, la lumière bleue émise par les téléphones intelligents et les tablettes s’intensifiaient, retardant les sécrétions de mélatonine, l’hormone du sommeil. Cette lumière dérègle ainsi les cycles de sommeil et la qualité de ce dernier. On notera que la lumière bleue émise par les écrans peut affecter la production de mélatonine même lorsque les paupières sont fermées.

Négatif : plus de dépenses

Selon un sondage réalisé par la firme Citizen Relations, 56% des Canadiens de 18 à 30 ans vivraient au-dessus de leurs moyens en raison de l’influence exercée par les réseaux sociaux. Certains vont même jusqu’à dépenser pour rendre leur compte Instagram plus attrayant.

Lorsque vous vous inscrivez sur un réseau social comme Facebook, ne perdez pas de vue que le géant de la Silicon Valley est d’abord une entreprise qui vend des espaces publicitaires. Son objectif étant de gagner de l’argent en vendant vos informations personnelles.

Négatif : réputation professionnelle

Employeurs et chasseurs de têtes utilisent de plus en plus les réseaux sociaux pour dénicher des candidats… Mais aussi pour vérifier leur profil avant un entretien! Un sondage publié sur le site de recrutement en ligne CareerBuilder révélait que le quart des employeurs qui consultent Facebook et compagnie ont déjà écarté des candidats à cause du contenu de leur page personnelle ou de leur blogue – photos osées, récits de beuverie, remarques hargneuses vis-à-vis de leur ex-employeur.

Restez pudique… Et soyez cohérent, insiste Sylvie Bédard, fondatrice de Mind Drop. Si vous vous présentez comme un travailleur créatif, mais que le contenu de votre profil est ennuyant comme la pluie, vous ne convaincrez pas votre futur employeur. Idem si vous vous targuez d’être un génie des communications, mais que votre page Facebook est truffée de fautes. Les réseaux sociaux, c’est un porte-folio: faites-y la démonstration de votre savoir-faire, montrez que vous faites partie de groupes d’intérêt en lien avec votre domaine d’emploi.

Négatif : diminution de notre productivité

Les médias sociaux nous incitent à être de plus en plus multitâches. Nous regardons souvent notre compte Facebook alors que nous sommes en train de travailler sur autre chose. On pourrait croire que cela nous permettrait d’accomplir deux choses en même temps, mais au contraire, notre concentration diminue et notre rythme de productivité baisse.

Positif : des lieux de solidarité

Diffusion d’avis de recherche de personnes disparues, campagnes de don ou de soutien à des causes humanitaires, les réseaux sociaux sont devenus des outils puissants pour sensibiliser un grand nombre d’individus à l’action solidaire et écoresponsable.

Alors, que ce soit pour donner votre canapé, sensibiliser votre entourage aux bienfaits du régime végétalien ou tout simplement partager de bons plans avec votre communauté, le réseau social s’avère idéal.

Négatif : propagation de l’humeur négative

Les messages à connotation négative pourraient se propager entre les utilisateurs, selon une étude scientifique d’envergure menée auprès de plus d’un million d’utilisateurs Facebook. Dans le cadre de cette recherche, les participants exposés à la pluie avaient davantage tendance à publier un message à connotation négative lié à ces mauvaises conditions météorologiques.

Par ailleurs, les chercheurs ont observé que pour toute personne affectée négativement par la pluie sur les médias sociaux, d’une à deux personnes pouvaient également être affectées par cet affect négatif, et ce, en l’absence des dites mauvaises conditions météorologiques.

En ce sens, les chercheurs émettent l’hypothèse selon laquelle les médias sociaux pourraient contribuer à une propagation de certains affects à plus grande échelle.

Positif : lutter contre l’isolement des ainés

Les réseaux sociaux peuvent être une bonne réponse à la solitude et à l’isolement des personnes âgées. Beaucoup de ces personnes âgées à mobilité réduite souffrent d’une rupture de liens sociaux. En permettant de communiquer sans bouger, Internet s’avère particulièrement efficace. Permettant ainsi aux ainés de garder contact avec leur famille, de faire des recherches simples, de retrouver de vieux amis ou de consulter des photos de leurs petits enfants. Donc, n’hésitez surtout pas à montrer à vos ainés comment se servir de Facebook, d’Instagram ou de Twitter! Vous serez surpris d’apprendre que l’isolement augmente le risque de démence chez les personnes âgées.

Positif : réseautage d’affaires

Se servir des réseaux sociaux pour chercher un emploi, c’est participer à un 5 à 7 de réseautage auquel serait invitée une partie de la planète, illustre Sylvie Bédard, fondatrice de Mind Drop, une entreprise de stratégies marketing.

Songez à tous vos contacts sur Facebook, Linkedin, Twitter. Des contacts qui ont des contacts qui ont des contacts. En les informant que vous êtes en quête d’un boulot, vous multipliez vos chances à l’infini de dénicher votre futur employeur, soutient celle qui anime différentes formations sur la gestion des médias sociaux. À son avis, LinkedIn est le réseau le plus pertinent pour chercher un emploi. C’est une sorte de cv virtuel.

Négatif : risques de dépression pour une connexion 24/7 chez les jeunes

Une enquête de l’Université Glascow en Écosse a confirmé que la dépression guette les jeunes connectés 24/7 sur les réseaux sociaux. Parce qu’ils se soumettent à une pression folle afin d’être disponibles 100% du temps en ligne sur les réseaux sociaux, nos adolescents risquent la dépression, les crises d’angoisse ou l’insomnie.

La jeunesse canadienne n’est pas unique à ce chapitre, mais elle est sans doute l’une des plus à risque dans la mesure où au sein des nations du G8, les jeunes Canadiens sont les deuxièmes plus branchés après ceux du Royaume-Uni. Selon l’étude, la plupart des adolescents sont connectés à Internet toute la journée sur les plateformes Facebook, Twitter, Whatsapp, Snapchat ou Instagram. Toutefois, leur attention n’est pas monopolisée par un seul réseau social, mais souvent par trois, quatre ou même plus. Or, cette dépendance a des répercussions sur leur santé.

Négatif : intimidation et harcèlement en ligne

Le cyberharcèlement est l’un des pires effets négatifs des médias sociaux sur les gens. C’est un problème qu’il ne faut pas prendre à la légère, car il peut avoir de graves conséquences.

En effet, le cyberharcèlement peut revêtir plusieurs formes comme : la création de faux profils, l’usurpation d’identité, la diffusion de rumeurs infondées ou encore l’envoi de messages d’insultes. Ces agressions répétées sur le long terme peuvent prendre des proportions importantes et impacter directement la vie des victimes.

De plus, ces messages, photos et vidéos publiées et échangées via les canaux numériques à grande échelle, laissent des traces même après que le harcèlement cesse. Les adolescents sont tout particulièrement touchés par ce phénomène.

Positif : garder contact

Les médias sociaux comme Facebook, Instagram ou Twitter nous permettent de rester en contact ou de reprendre contact avec des amis éloignés. Des rencontres de voyage, par exemple, ou des voisins perdus de vue depuis longtemps sont facilement retrouvés via ces plateformes.

Positif : favoriser le débat

De manière générale, le Web offre une solution de rechange et un lieu de débat lorsque les structures d’information traditionnelles sont en train de décliner. Frédéric Martel, chercheur et journaliste, estime que le civic tech (la mise en oeuvre de la participation et du bien commun par le numérique) va se déployer au moyen des réseaux sociaux.

Nous avons déjà pu observer ce phénomène lors des révolutions du printemps arabe où les médias sociaux ont permis de relayer l’information à travers le monde.

Négatif : passer moins de temps de qualité avec ceux qu’on aime

Avec nos appareils mobiles, les médias sociaux sont désormais accessibles de partout. Il est donc très facile de vivre dans le virtuel et de ne pas vivre tout à fait le moment présent. Les soupers entre amis ou les rencontres familiales, par exemple, sont souvent altérés par les gens qui sont connectés à leurs comptes Facebook au lieu de profiter des activités.

Négatif : le nombre de mentions « j’aime » peut être un facteur de stress

Selon un sondage réalisé par la firme Léger, plus de 42% des personnes interrogées se disent stressées par la comparaison avec la vie des autres sur les réseaux sociaux. Les 18-34 ans seraient les plus affectés par cette pression sociale.

Le nombre de mentions « j’aime » sur Facebook est si important pour Raphaëlle, 22 ans, qu’elle supprime les publications peu populaires: « À 40 « j’aime », je suis déçue », reconnaît-elle. Le sentiment d’être observé et jugé est élevé sur les réseaux sociaux, et cela peut représenter une menace pour l’ego. Et plus on a d’amis, plus ce sentiment de menace grandit, selon une étude rapportée par le Journal de Montréal. C’est peut-être le moment de faire du tri dans votre liste d’amis, qu’en dites-vous?

Positif : accès accru à l’information

Avec l’arrivée massive des médias sociaux, nous avons un meilleur accès à l’information et la qualité de celle-ci est supérieure à ce que nous connaissions avant. Nous avons accès beaucoup plus facilement à toutes sortes de connaissances qui nous étaient difficiles d’acquérir il n’y a encore pas si longtemps. Nous pouvons aussi avoir accès à ces informations partout où nous allons.

Négatif : l’information relayée trop rapidement

Avec cette nouvelle facilité d’accès à l’information, il faut aussi faire un travail plus sérieux de vérification des données et des faits sur ce que nous dénichons sur Internet. L’information est accessible très rapidement, mais il est aussi très facile de diffuser soi-même toutes sortes de publications sans que nous ne soyons des experts sur un sujet particulier. Il se peut alors que l’information que nous trouvons sur les réseaux sociaux ne soit pas exacte.

Positif : davantage d’ouverture sur le monde grâce aux médias sociaux

Les réseaux sociaux nous mettent en contact avec toutes sortes de réalités différentes de la nôtre et nous poussent à prendre conscience de plusieurs enjeux auxquels nous n’étions pas confrontés avant. Les réseaux sociaux sont une tribune pour plusieurs causes importantes et cela nous permet de nous ouvrir sur le monde.

Négatif : sécurité et protection de la vie privée

Chacun de nos « J’aime » facebookiens, les opinions de nos amis ou encore les vidéos que nous partageons sont consignés, analysés et… vendus. C’est grâce aux métadonnées si des enchères publicitaires vous affichent la publicité d’un site que vous avez précédemment visité. Ce sont aussi les données de centaines de milliers d’utilisateurs qui permettent à Netflix de vous suggérer des films et des séries en se fiant à ceux regardés par des gens qui ont le même profil d’utilisateur que vous.

Du royaume de l’individualisme est né le déterminisme. De quoi se poser un certain nombre de questions quant à l’avenir de cette multitude d’informations collectée et catalogue nos goûts, habitudes, passe-temps, opinions… Nous sommes beaucoup plus prévisibles que nous aimons le penser, soutient le sociologue français Dominique Cardon, auteur de l’essai intitulé À quoi rêvent les algorithmes. À nous cependant de rester vigilants et de conserver une part d’intimité sur les réseaux sociaux.

Pour vivre plus heureux, vivons sans Facebook… révèle une étude!

Envie, ennui, vie sociale bancale, manque de concentration et de sommeil? Tout cela pourrait être la faute de Facebook si l’on en croit cette autre étude danoise qui révèle que des personnes ayant vécu une semaine sans utiliser le réseau social étaient bien plus heureuses que les autres!

Nous avons choisi Facebook, car c’est le réseau social le plus utilisé à tous les âges, a expliqué mardi à l’AFP Meik Wiking, le directeur de l’Institut de recherche sur le bonheur, qui a réalisé l’étude sur un échantillon de 1 095 personnes au Danemark. Ces personnes ont été divisées en deux groupes : la moitié continuant à utiliser Facebook, l’autre s’abstenant, au sein d’un groupe dit de traitement. Après une semaine, les personnes qui n’avaient pas utilisé Facebook se disaient plus satisfaites de leurs vies. 88% d’entre elles se sont dites heureuses contre 81% de l’autre groupe, 84% ont déclaré apprécier la vie (contre 75%) et seuls 12% s’en disaient mécontentes contre 20% parmi les personnes connectées au réseau social.

À la fin de l’expérience, les membres du groupe de traitement estimaient avoir eu une vie sociale plus riche et moins de difficultés à se concentrer alors que chez les autres ces difficultés restaient les mêmes.

Source : https://www.selection.ca/sante/vivre-sainement/

jeudi 14 janvier 2021

On ne trouve que ce que l'on attend

 

























Il était une fois un homme assis près d'une oasis, à l'entrée d'une ville du Moyen-Orient.

 

Un jeune homme s'approcha et lui demanda :

- Je ne suis jamais venu ici. Comment sont les gens qui vivent dans cette ville?

Le vieil homme lui répondit par une question :

- Comment étaient les gens de la ville d'où tu viens?

- Égoïstes et méchants. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle j'étais bien content de partir.

- Tu trouveras les mêmes ici, lui répondit le vieil homme.


Un peu plus tard, un autre jeune homme s'approcha et posa la même question :
- Je viens d'arriver dans la région. Comment sont les gens qui vivent dans cette ville?


Le vieil homme répondit de même.

- Dis-moi, mon garçon, comment étaient les gens de la ville d'où tu viens?

- Ils étaient bons, bienveillants, accueillants, honnêtes. J'y avais de nombreux amis et j'ai beaucoup de mal à les quitter.

- Tu trouveras les mêmes ici, lui répondit le vieil homme.


Un marchand qui faisait boire ses chameaux, avait entendu les deux conversations. Dès que le second jeune homme s'éloigna, il s'adressa au vieillard sur un ton de reproche :

- Comment peux-tu donner deux réponses complètement différentes à la question donnée par deux personnes?

- Mon fils, dit le vieil homme, chacun porte son univers dans son cœur. D'où qu'il vienne, celui qui n'a rien trouvé de bon par le passé ne trouve rien ici non plus. Par contre, celui qui avait des amis dans l'autre ville trouvera ici aussi des amis loyaux et fidèles. Car, vois-tu, les gens sont vis-à-vis de nous ce que nous trouvons en eux.

 

Conte oriental

6 moyens de détoxifier son corps naturellement

 Le brossage à sec stimule le système lymphatique

 

Vous n’êtes pas matinale? Vous le deviendrez peut-être lorsque vous aurez ajouté une séance de brossage à sec dès votre réveil. Lorsque votre système lymphatique devient engorgé, il s’ensuit une accumulation de déchets toxiques dans l’organisme pouvant causer de l’inflammation, ou même des maladies, explique la nutritionniste holistique Kristen Ragno. Dans une optique de prévention, c’est alors qu’on peut se tourner vers le brossage à sec. Pour aider à stimuler le système lymphatique, précise-t-elle.

Sans oublier l’effet non négligeable d’une belle peau radieuse. Le brossage à sec sert également à stimuler la peau, qui est le plus gros organe de notre corps, en plus d’éliminer les peaux mortes, poursuit Kristen Ragno. Utilisez une brosse douce faite de soies naturelles pour vous frotter la peau dans un mouvement circulaire, en partant des pieds pour remonter vers votre cœur.

 

Ajoutez cette habitude santé à votre routine matinale et vous commencerez à en ressentir les bienfaits détoxifiants : un regain complet d’énergie et une peau plus lisse.

 

Les sels d’Epsom permettent au corps de relaxer

 

Si vous avez l’habitude de terminer votre journée par un bain relaxant, transformez-le en étape détoxifiante en y ajoutant des sels d’Epsom. Les sels d’Epsom sont composés de sulfate de magnésium hydraté, nous dit Kristen Ragno. Le magnésium est une substance minérale qui joue un rôle important dans la relaxation et la réduction du stress en plus d’améliorer la qualité de votre sommeil.

Mieux dormir contribue également à la détoxication de votre corps. Lorsqu’on dort mieux et qu’on se sent moins stressée, on améliore le fonctionnement de tous les systèmes de notre organisme, incluant notre propre capacité à nous détoxiquer», poursuit Kristen Ragno. Elle suggère d’ajouter deux tasses de sels d’Epsom à l’eau du bain et de se détendre pendant 15 à 30 minutes.

 

Boire de l’eau citronnée élimine les toxines

 

En plus de vous faire démarrer la journée sur une note stimulante et rafraîchissante, l’eau citronnée possède des propriétés détoxifiantes. L’eau citronnée peut aider à stimuler la digestion, y compris la production de bile, ce qui facilite l’élimination des résidus, ajoute Ragno. En d’autres termes, si vous souffrez de constipation, boire de l’eau citronnée pourrait faciliter le transit intestinal.

Kristen Ragno recommande de boire dès le réveil le jus d’un demi ou d’un citron entier pressé dans un verre d’eau tiède filtrée.



Des infusions aux effets dépuratifs

 

Si l’eau est parfaite pour s’hydrater tout au long de la journée, les tisanes sont idéales pour la détox. Il faut s’hydrater pour évacuer les toxines, conseille Kristen Ragno. Essayez de prendre chaque jour des tisanes réputées pour leurs effets dépuratifs sur le foie et le sang, comme la racine de pissenlit, le chardon-Marie, la racine de bardane, le trèfle rouge et l’ortie.

C’est le bon côté de l’automne et de l’hiver. Il n’y a pas de meilleur moment pour s’emmitoufler et se réchauffer avec une bonne tisane bien chaude!

 

Le pouvoir détoxifiant des fruits et légumes

 

Les bienfaits pour la santé qu’apportent les fruits et les légumes sont innombrables, et l’un d’eux est de stimuler la détoxication de l’organisme.

Manger beaucoup de fruits et de légumes frais tous les jours permet d’atteindre des niveaux d’antioxydants et de fibres suffisants pour neutraliser les toxines et les éliminer en temps utile, indique Kristen Ragno.

 

Pour le petit-déjeuner, concoctez-vous un smoothie vert qui vous permettra d’intégrer en douce plus de légumes dès le matin. Pour le lunch, faites le plein de toutes les salades dont vous avez envie. Et n’oubliez pas le dessert. Vous pouvez glisser des légumes dans à peu près toutes vos gâteries. Pourquoi pas un brownie aux betteraves?

 

Respirer filtre les impuretés du sang

 

Il est entendu que nous respirons constamment, mais sans avoir nécessairement conscience de la façon dont nous le faisons.

Respirer profondément augmente le taux d’oxygène et permet de mieux filtrer les impuretés du sang, explique Kristen Ragno. Cela a également un effet stimulant sur le système lymphatique qui élimine alors les toxines avec plus d’efficacité. Voilà une très bonne raison pour s’assurer de respirer de la bonne manière.

 

Si respirer profondément présente un défi pour vous, adoptez un moyen quotidien de détox en pratiquant le yoga. Bien respirer est le principe moteur du yoga, et en un rien de temps, vous ressentirez les bienfaits zen d’une respiration détoxifiante.


Source : https://www.selection.ca/sante/prevention/six-moyens-de-detoxifier-votre-corps-naturellement/

jeudi 7 janvier 2021

La résilience : un trait de caractère?


La résilience, vous connaissez? Malgré une vie difficile et les pires épreuves imaginables, certaines personnes parviennent toujours à se remettre et à retrouver le bonheur alors que d’autres s’enfoncent dans la tristesse et la dépression lorsqu’ils sont confrontés au moindre événement un peu négatif. Cette capacité à rebondir dans la vie est appelée la résilience par les spécialistes. Celle-ci est-elle innée ou est-il possible de la cultiver? Et si oui, quels sont les trucs pour devenir plus résilient et voir enfin les bons côtés de la vie?

Le concept de résilience


La « résilience » concerne premièrement le domaine de la science physique. Il définit la capacité qu’ont les corps étudiés (cellules, etc.) à résister aux chocs environnants et à reprendre ensuite leur forme et leurs propriétés initiales.

Ce n’est que depuis les années 40 que ce concept a été adapté et appliqué à la psychologie. Il représente la plus ou moins grande capacité qu’ont les êtres humains à faire face aux épisodes douloureux de l’existence : maladie, deuil, précarité, violence, abus, etc.

On peut dire d’une personne qu’elle est résiliente lorsque, plutôt que de nier les événements ou de s’enfoncer dans la tristesse et la dépression à cause d’eux, elle parvient à y faire face, à ressortir plus forte de ses expériences, à rester optimiste et confiante en la vie.

Le mécanisme de la résilience


La résilience n’implique pas du tout que l’on nie l’adversité et que l’on fait comme si de rien n’était pour pouvoir passer à autre chose. Bien au contraire, il est nécessaire de faire face aux événements. C’est un processus dynamique qui s’étale sur un temps plus ou moins long et qui permet à la personne concernée de passer au travers de ses épreuves et même d’en ressortir grandi. Les différentes étapes traversées par une personne résiliente sont généralement :
·       Une révolte intérieure contre le malheur : « Je ne dois pas me laisser atteindre par ça, je dois trouver une solution ».
·       Un défi lancé à soi-même : « Si je parviens à m’en sortir, je vais accomplir tel ou tel rêve ».
·       Une envie de se montrer fort et endurant devant l’entourage, même lorsqu’on se sent faible et au bout du rouleau.
·       Un bon sens de l’humour : plutôt que de s’apitoyer sur son sort, la personne résiliente aura tendance à plaisanter à propos de son traumatisme, à ne pas se voir comme une victime, à toujours se comparer aux individus qui ont moins de chance.
·       Une pratique qui permet de canaliser les émotions : que ce soit par le biais des arts (écriture, peinture, etc.), de la spiritualité ou d’un sport extrême, la personne résiliente trouve généralement un moyen d’exprimer son ressenti de manière plus objective, ce qui lui permet ensuite de pouvoir passer à autre chose plus facilement.


La résilience : inné ou acquis?


Il n’existe pas de gêne de la résilience, ce qui veut donc dire que n’importe qui a les capacités de développer cette capacité à faire face aux événements. Toutefois, plusieurs études scientifiques ont mis en lumière que la production d’hormones euphorisantes (dopamine, sérotonine) est plus élevée, et ce, dès les premières heures de vie, chez certains bébés. Cela montre que nous n’avons pas tous les mêmes armes face à l’adversité.

De plus, plusieurs facteurs jouent un rôle prépondérant dans la résilience face aux événements. La plupart de ces facteurs prennent leur source dans la petite enfance. Ainsi, il sera plus facile de développer des mécanismes d’autodéfense face à l’adversité lorsque les premières années de vie incluent :
·       Un climat familial sécurisant : sentiment de confiance, parents présents et unis (même après une séparation), forte relation avec la mère, se sentir aimé et en sécurité.
·       Une force de caractère : même lorsqu’ils sont très jeunes, on peut remarquer que certains  enfants sont foncièrement joyeux et heureux de tout ce qui leur arrive.
·       Un entourage encourageant : la famille immédiate joue un rôle primordial, mais ce n’est pas tout. Les premières amitiés, les éducateurs et professeurs dans la jeune enfance peuvent influencer grandement l’estime de soi et la capacité à voir la vie du bon côté.

Les statistiques montrent qu’une personne ayant bénéficié de cela aura un caractère résilient, mais il ne faut pas non plus généraliser. En effet, il est malgré tout fréquent qu’un individu qui aurait tous les préalables nécessaires pour être résilient sombre dans la dépression au moindre problème, alors qu’un autre développera des mécanismes d’autodéfense et une force de caractère lui permettant de se sortir de toutes les situations.

Peut-on développer sa résilience?


Le vécu et l’histoire personnelle de chaque individu jouent un rôle dans la capacité à développer la résilience et à affronter les épreuves de la vie, mais cette histoire personnelle, justement, n’est pas figée dans le temps. Elle évolue avec les années et il est possible de rebâtir la confiance en soi, en la vie et en son entourage au fur et à mesure que l’on grandit. Certaines personnes ont de meilleures bases et, disons-le, plus de chance que d’autres. Toutefois, ce n’est pas parce qu’on a eu une enfance défaillante qu’on ne peut pas changer sa façon de voir la vie. Cela demandera parfois plus d’efforts et d’implication personnelle, mais il est possible de cultiver la résilience.

Des trucs pour vivre la résilience au quotidien


Même si cela prend du temps et n’est pas toujours évident, il est possible de travailler sur notre capacité à faire face à l’adversité. La première chose à faire consiste à ne pas se voir systématiquement en victime… La résilience suivra si l’on y met assez de volonté :
·        Bâtir sa confiance en soi, son estime personnelle;
·        Essayer d’être toujours optimiste, de voir le bon côté des choses;
·        Trouver un sens à sa vie, avoir des buts clairs;
·        Être flexible et enthousiaste face aux changements;
·  S’entourer de personnes positives, qui nous apprennent des choses et qui nous encouragent;
·      Avoir une pratique spirituelle méditative, religieuse, peu importe… ce qu’il faut avant tout, c’est savoir remettre en perspective nos problèmes face au monde qui nous entoure;
·       Essayer d’être reconnaissant pour ce que l’on a plutôt que se plaindre de ce qu’on n’a pas;
·   Faire le bien autour de soi : faire du bénévolat est une excellente manière de ne pas s’apitoyer sur son sort;
·        Accepter que l’on ne puisse pas toujours changer les choses;
·     Ne pas avoir peur de la solitude : il faut voir ces moments comme des étapes qui nous apprennent à mieux nous connaître pour ensuite aller vers les autres;
·    Développer sa créativité : on n’est pas tous artistes, mais on est tous créateurs, d’une certaine manière;
·   Entretenir son sens de l’humour : le rire est l’une des choses les plus puissantes et apprendre à rire de toutes les situations permet de littéralement changer notre façon de voir les choses.

Pour finir, citons le docteur Boris Cyrulnik, un éminent psychiatre et psychanalyste qui a concentré ses recherches sur le concept de la résilience. Il affirme que « le malheur n'est pas une destinée, rien n'est irrémédiablement inscrit, on peut toujours s'en sortir ». Il y a donc de l’espoir pour chaque personne, à condition d’y mettre un peu de soi!