Peut-être
avez-vous fait des vœux particuliers, souvent on parle du travail, de la santé,
de l’argent et parfois du bonheur. Parmi toutes ses choses qu’on peut souhaiter
à cette occasion, quelles sont celles qui vous paraissent prioritaires :
l’argent, la santé, le travail, la réussite, le bonheur? Autre chose?
Le
bonheur comme une résultante?
Pour beaucoup de personnes, le bonheur est souvent vu comme une
résultante de la
santé, l’argent, le travail, la réussite… L’idée est : « si nous avons tout
ça, alors nous serons heureux ». Peut-être, peut-être pas.
Il y a aussi des personnes qui ont tout ce que vous désirez et qui ne sont pas
heureuses. Il y a aussi des personnes qui ont beaucoup moins et qui sont
heureuses. Alors, êtes-vous vraiment sûr d’être heureux si
vous avez tout ce que vous souhaitez?
Mais, lorsque nous voyons les choses comme ça, nous nous
retrouvons à passer tout son temps à travailler pour gagner de l’argent,
éventuellement dans un emploi qui ne nous plait pas, en vue de réussir, parfois
en abusant de sa santé. Est-ce alors la meilleure voie pour être heureux? Est-ce
que nous plaçons alors vraiment le bonheur comme une priorité, en le
conditionnant à d’autres choses?
Êtes-vous
en accord avec vos priorités?
Je reçois souvent à mon cabinet des personnes qui me disent que le
bonheur est leur priorité, mais elles le conditionnent à tellement
de paramètres, qu’elles n’arrivent pas à l’être. Si le bonheur
est une résultante, ce n’est plus vraiment une priorité, car d’autres choses
passent avant. Dans les souhaits, le bonheur est une priorité, mais dans les
faits, ça ne l’est pas.
Vous allez peut-être me dire alors que vous ne voyez pas comment
être heureux sans ses paramètres : argent, réussite, santé…. Et il est vrai
qu’il est impossible dans notre société de vivre sans argent, qu’un travail est
en général nécessaire pour la gagner, et que sans la santé, ça parait difficile
de pouvoir travailler.
Mais notre besoin d’argent est nécessaire pour quoi finalement?
Se nourrir, se loger, se payer quelques agréments. Ne
sommes-nous pas environ 90 % des Québécois à avoir satisfaits leurs besoins de
base?
Alors pourquoi il n’y a pas 90 % des Québécois
heureux?
Une fois nos besoins primaires (se nourrir et se loger)
satisfaits, pourquoi ne sommes-nous pas heureux?
Et bien parce que nous conditionnons ensuite notre bonheur à
pleins de besoins qui ne sont pas indispensables. Et la grande différence entre
les personnes, qui sont facilement heureuses avec peu et celles qui doivent
avoir beaucoup de choses pour être heureuses est le niveau de priorité attribué
au bonheur, par rapport à toutes les autres choses qu’elles désirent.
De quoi dépend votre bonheur?
Prenez le temps de réfléchir un instant. De
quoi, pensez-vous avoir besoin pour être heureux? Faites-en la liste.
Puis lorsque vous avez cette liste, placez le bonheur ensuite en
dernier. Voilà où se trouve, dans les faits, le bonheur au niveau de vos
priorités!
Peut-être, certains vont mieux comprendre alors pourquoi le
bonheur ne fait pas souvent partie de leur quotidien. Plus
votre liste est longue, moins le bonheur a la chance d’être une réalité dans
votre vie de tous les jours.
Et si
vous preniez la décision d’être heureux?
Maintenant, j’ai une bonne nouvelle : vous
pouvez changer cet ordre par
une décision consciente. Il suffit de décider de mettre son bonheur au-dessus
de cette liste et de rester en accord avec ce classement.
Vous verrez que même si tout n’est pas aussi simple que ça, le
fait de prendre cette décision peut changer radicalement votre façon de voir
les choses de la vie. Car vous mettrez alors la joie de vivre au-dessus
de tous les « soucis » du quotidien. Vous pourrez alors en faire
juste des « choses à régler » et non plus des soucis. Vous
décidez d’être heureux, quoi qu’il arrive.
Vous pourrez alors augmenter votre capacité au bonheur.
http://www.tonbonheurestla.com